Jeff M. Fettig

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Jeff M. Fettig
Nationalité États-Unis
Profession

Jeff M. Fettig (né vers 1958) est un homme d’affaires américain. Il est le PCA et PDG de la Whirlpool Corporation depuis 2004. En , sa décision de fermer une usine à Amiens fait immersion dans l'élection présidentielle française de 2017.

Enfance et études[modifier | modifier le code]

Jeff M. Fettig naît aux alentours de 1958[1]. Il grandit dans une ferme à Tipton dans l'Indiana[2]. Il reçoit une licence en finance de l’Université de l'Indiana à Bloomington en 1979 et un MBA de son école de commerce, la Kelley School of Business, en 1981[1],[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Fettig rejoint la Whirlpool Corporation en tant qu’apprenti de gestion en marketing en 1981[1]. Il devient vice président ainsi que président de sa filiale Whirlpool Europe et Asie de 1994 à 1999, puis son président et directeur des opérations de 1999 à 2004[1],[4]. Il est PCA et PDF depuis 2004[1]. Il a gagné 14,4 millions $ en 2010[5], et 7,33 millions $ en 2012[3].

Fettig est membre du directoire de Dow Chemical depuis 2003[6]. Il appartient aux Business Leaders for Michigan[7]. Il est aussi membre du conseil des gouverneurs du Boys and Girls Clubs of America[8].

En , Fettig est vivement critiqué par François Ruffin pour son projet de fermeture d’une usine de sèche-linges à Amiens en France, pour en ouvrir une autre en Pologne, où les salaires sont plus bas, alors même qu’il augmente les dividendes de ses actionnaires de 10%[9]. Cette fermeture d’usine devient un sujet lors de l’ élection présidentielle française de 2017[10]. Ainsi, Marine Le Pen et Emmanuel Macron visitent tous les deux l’usine avant le second tour[11].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Fettig réside à Saint-Joseph dans le Michigan[12]. Il a fait des dons au Parti républicain[13].

Sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) « Dow Chemical Co/The (DOW:New York): Jeff M. Fettig », sur Bloomberg (consulté le )
  2. (en) Kim Crystal, « Whirlpool’s Jeff Fettig: Doing the World’s Laundry », Barron's,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b (en) « CEO Compensation: #237 Jeff M Fettig », sur Forbes (consulté le )
  4. (en) Carl Quintanilla, « Whirlpool Taps Fettig as President, Probable Successor to Firm's CEO », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) James R. Hagerty, « Whirlpool CEO's Pay Grows », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « Board of Directors », sur Dow Chemical Company (consulté le )
  7. (en) « Members », sur Business Leaders for Michigan (consulté le )
  8. (en) « Board of Governors », sur Boys & Girls Clubs of America (consulté le )
  9. (en) Mikael Libert, « Amiens: Whirlpool ferme son usine et augmente ses actionnaires », 20 Minutes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) « WHIRLPOOL: PENDANT QUE LES SALARIÉS SONT EN GRÈVE À AMIENS POUR ÉVITER LA DÉLOCALISATION, LES DIVIDENDES DE L'ACTION S'ENVOLENT », France Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Michel Rose, « French presidential foes take spin battle to tumble-drier factory », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (en) « Contributors, 2016 cycle », sur OpenSecrets.org (consulté le ) : « FETTIG, JEFF M MR ST JOSEPH, MI 49085 »
  13. (en) « Jeff Fettig Political Campaign Contributions 2014 Election Cycle », sur Campaignmoney.com (consulté le )