Jean-Baptiste Louis Picon

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Jean-Baptiste Louis Picon, vicomte d'Andrezel est né vers 1663 et mort en 1727 à Constantinople.

Biographie

Marguerite-Aimée de Villedot (fille de Michel Villedo) épousa en 2e noces le 30 décembre 1662 Antoine-Hercule Picon, Seigneur et Vicomte d'Andrezel[1]. Ce dernier sera conseiller d'état en 1663, il travaillait en particulier pour Jean-Baptiste Colbert dont il avait la confiance[2].

Réception de l'ambassadeur de France, le vicomte d'Andrezel par le Sultan Ahmed III le 17 octobre 1724, tableau de Jean-Baptiste van Mour.
Le vicomte d'Andrezel. Gravure de François Chéreau d'après Hyacinthe Rigaud (1716). Perpignan, musée Hyacinthe Rigaud (fonds Puig). Avec l'aimable autorisation du musée.

Ils auront un fils en la personne de Jean-Baptiste-Louis Picon, seigneur d’Andrezel, La Mothe, Saint Méry, Monginot et autres lieux, vicomte d’Andrezel, conseiller et secrétaire du roi. Il débuta sa carrière comme secrétaire des commandements du Grand Dauphin puis comme subdélégué à l’Intendance d’Alsace (1701). Il y amena, dans sa suite, Joseph Valette de Montigny qui fut le maître de musique de Joseph Bodin de Boismortier, lui-même ami de d’Andrezel. D’ailleurs, lorsque Boismortier arrive à Paris en 1723, il dédie au vicomte sa première œuvre, souvenir du temps passé à Perpignan à jouer de la flûte. Plus tard, Picon allait être nommé Intendant en Roussillon, Cerdagne et comté de Foix dès octobre 1716, après avoir été conseiller et secrétaire du roi. Il ajoutera à sa charge celle d’intendant de l’armée d’Espagne (1719) et, le 6 mars 1724, partira à Constantinople comme 26e ambassadeur de France auprès de la Sublime Porte, le gouvernement ottoman, ceci en remplacement de Jean-Louis d’Usson, marquis de Bonnac, ambassadeur à la Porte du 3 octobre 1716 au mois d’octobre 1726.

Le vicomte avait épousé Françoise-Thérèse de Bassompierre (1675-1749), vicomtesse d'Andrezel.

Liens externes

Notes et références