Jacques de Saint-Gelais
Pour les articles homonymes, voir Jacques Ier.
| Abbé commendataire Abbatiale Saint-Maixent de Saint-Maixent-l'École | |
|---|---|
| - | |
| Évêque d'Uzès Ancien diocèse d'Uzès | |
| - | |
| Activité | |
|---|---|
| Famille | |
| Père |
Pierre de Saint-Gelais (d) |
| Mère |
Philiberte de Fontenay (d) |
| Fratrie |
Octavien de Saint-Gelais Alexandre de Saint-Gelais (d) Jean de Saint-Gelais (d) Charles de Saint-Gelais (d) |
Jacques Ier de Saint-Gelais, est le 52e évêque d'Uzès, épiscopat de 1503 à 1531, fils de Pierre de Saint-Gelais, seigneur de Saint-Aulaye et de Monlieu et de Philiberte de Fontenay[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Il était abbé commendataire du monastère de Saint-Maixent[1].
Selon la demande du roi Louis XI[2], il fut élu par bulle du pape Sixte IV le , concurremment avec Nicolas Ier Malgras[3], qui était l'un des conseillers de Louis XI et docteur en droit, élu du chapitre à la suite de la vacance du siège. Mais il ne parvient à prendre possession du siège d'Uzès qu'en 1503[1], jusqu'à la mort de Nicolas Ier Malgras, car le roi Charles VIII de France confirma ce dernier.
Une sœur ou nièce de Jacques Ier de Saint-Gelais épousa en 1518 Noël de Fay de Peraut, et fut la grand-mère maternelle de l'évêque d'Uzès, Paul-Antoine de Fay de Peraut[1], qui apparaît de 1621 à 1633.
Il se démit de l'évêché d'Uzès en faveur de son neveu Jean II de Saint-Gelais[1].
Les armes de Saint-Gelais sont d'azur à la fasce d'or, accompagnée de six fleurs de lis d'or, trois en chef et trois en pointe."
Voir aussi[modifier le code]
Bibliographie[modifier le code]
- Guillaume Catel, Mémoires sur l'histoire du Languedoc, Toulouse, .
- Louis de la Roque, Armorial de la noblesse du Languedoc, Paris, (lire en ligne).
- Eugène Germer-Durand, Le Prieuré et le Pont Saint-Nicolas de Campagnac, Nîmes, (lire en ligne).
- Joseph-Hyacinthe Albanès et chanoine Ulysse Chevalier, Gallia christiana novissima : Histoire des archevêchés, évêques et abbayes de France d'après les documents authentiques recueillis dans les registres du Vatican et les archives locales, Arles, (lire en ligne).
- Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, vol. X, Paris, Librairie Renouard, (lire en ligne), p. 140, note no 1, principalement d'après Gallia christiana, t. VI, p. 643 ainsi que Le bulletin du Comité historique des monuments écrits de l'histoire de France, Histoire, sciences, lettres, t. III, p. 247, Paris 1852.
- Claude Devic et Joseph Vaissète, « Note LXI : Église d'Uzès. Évêques d'Uzès », dans Histoire générale de Languedoc, t. IV, Toulouse, Édouard Privat libraire-éditeur, (lire en ligne), p. 297-304.
Articles connexes[modifier le code]
Liens externes[modifier le code]
- Ressource relative à la religion :
- « Evêques de Nîmes, Uzès et Alès », sur le site du Diocèse de Nîmes (-Uzès et Alès).
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gratien Charvet, La première maison d'Uzès, p. 123, 1870 [lire en ligne]
- « Monsr le general, j'ay escript a nostre Saint Pere pour maistre Jaques de Saint Gelays qu'il soit son plaisir de le pourveoir de l'evesche d'Uzes. Et pour ce, gardez sur tout que les religieux d'Uzes n'eslisent autre que ledit de Saint Gelays, se vouloyent proceder a l'election, car je ne vouldrois pour rien qu'aultre que luy en fust pourveu, et tenez tousjours la main audit de Saint Gelays en tout ce qui fauldra. Escript aux Montilz lez Tours, le XIXe jour d'aoust (1483). LOYS. BERTRAN. À nostre âme et feal conseiller et general et noz finances Francoys de Genas en Languedoc. » (Bibliothèque nationale, Collection de Languedoc, vol.90, fol.4) ; publiée par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome X, p. 140, Librairie Renouard, Paris 1908.
- Selon Joseph Vaesen, il s'agit de Maugras.
