Impasse Hautefeuille

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6e arrt
Impasse Hautefeuille
Voir la photo.
Vue de la voie.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 6e
Quartier Monnaie
Début Rue Hautefeuille
Fin En impasse
Morphologie
Longueur 28 m
Largeur 10 m
Historique
Création Avant 1262
Ancien nom Vicus Perforatus
rue Percée
rue Percée dite des Deux-Portes
rue Percée-Saint-André
Géocodification
Ville de Paris 4439
DGI 4489
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Impasse Hautefeuille
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Impasse Hautefeuille
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L'impasse Hautefeuille est une voie en impasse du 6e arrondissement de Paris. Jusque dans les années 1850, la rue était traversante et s'appelait « rue Percée-Saint-André ».

Situation et accès[modifier | modifier le code]

L'actuelle impasse Hautefeuille est longue de 28 m et aboutit sur la rue Hautefeuille. La rue Percée-Saint-André était longue de 104 m et reliait la rue de la Harpe à la rue Hautefeuille[1],[2].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte ce nom en raison du voisinage de la rue Hautefeuille.

Historique[modifier | modifier le code]

L'hôtel de Fécamp à l'angle de la rue Hautefeuille et de l'impasse Hautefeuille.

Le cartulaire de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés la désigne, en 1262, sous le nom de vicus Perforatus[1] .c ôte

Dans un rôle de 1313, elle est désignée sous le nom de « rue Percée[3] », puis « rue Percée-Saint-André » afin de la différencier de la rue Percée-Saint-Antoine.

Dans plusieurs actes du siècle suivant, elle est appelée « rue Percée dite des Deux-Portes[1] ». Cette dénomination lui était commune avec la rue du Cimetière-Saint-André-des-Arts, dont elle forme le prolongement.

Elle rejoignait la rue de la Harpe, au no 22[4],[5].

Au croisement avec la rue Hautefeuille est bâti l'hôtel des abbés de Fécamp, ou hôtel de Fécamp, au XVIe siècle en remplacement d'une ancienne demeure des abbés de Fécamp qui datait de 1292. Au XVIIe siècle, l'immeuble est habité par le capitaine Godin de Sainte-Croix, amant de la marquise de Brinvilliers, rendue célèbre par l'affaire des poisons, qui s'y rendait souvent.

La largeur de cette voie publique est fixée à 6 m par une décision ministérielle à la date du 23 prairial an VII (), puis à 10 m par une ordonnance royale du [1]. La majeure partie de la rue est supprimée dans les années 1850 lors du percement du boulevard Sébastopol (actuellement boulevard Saint-Michel) dans le cadre des transformations de Paris sous le Second Empire[6]. La partie restante prend le nom d'« impasse Hautefeuille » en 1877[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 534 [lire en ligne].
  2. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), 42e quartier « École de Médecine », îlots nos 5 et 6, cote F/31/94/08.
  3. Hercule Géraud, Paris sous Philippe le Bel. D'après des documents originaux et notamment d'après un manuscrit contenant le rôle de la taille imposée sur les habitants de Paris en 1292, Imprimerie de Crapelet, 1837.
  4. Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné dit Jaillot et Michel Fleury, Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, Berger-Levrault, (ISBN 978-2-7013-0125-9, 978-2-7013-0133-4 et 978-2-7013-0127-3).
  5. Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8).
  6. Avril Frères, Boulevard de Sébastopol (rive gauche). Partie comprise entre les rues Saint-André-des-Arts et Serpente. Plan parcellaire, 1856 [lire en ligne].
  7. Arrêté préfectoral du 1er février 1877.

Article connexe[modifier | modifier le code]