Hyacinthe-François-Georges de Montecler

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 23 janvier 2020 à 20:45 et modifiée en dernier par Bot de pluie (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Hyacinthe-François-Georges de Monteclerc
Naissance
Châtres-la-Forêt
Décès (à 45 ans)
Saint-Sulpice (Mayenne)
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Distinctions chevalier de Saint-Louis
Famille Maison de Montecler

Emblème

Hyacinthe-François-Georges de Monteclerc, né le à Châtres-la-Forêt et mort le à Saint-Sulpice (Mayenne), militaire français, marquis et comte[1] de Monteclerc.

Biographie

Origines et famille

Hyacinthe-François-Georges de Monteclerc descend de la Maison de Monteclerc (également orthographié Montecler ou Monteclair), une famille de la noblesse angevine, originaire du diocèse de Mans, propriétaire du château de Montecler depuis 1658. Sa devise était : Magnus inter pares'.

Il est le fils de Joseph François de Montecler, cinquième marquis de Montecler (1694-1766) et de Hyacinthe de Menon de Turbilly, marquise de la Rongère (morte le ), fille de Francois Henri de Menon, comte de Turbilly et d'Henriette Antoinette de Quatrebarbes, marquise de la Rongère. Ses parents se marient en 1716. De ce mariage naissent cinq fils et deux filles :

Il se marie avec Marie-Charlotte de Montullé[2] (fille de Jean-Baptiste de Montullé) le . Il laisse pour unique fille :

  • Hyacinthe-Jeanne de Monteclerc, née à Paris le . Elle est connue en 1777 sous le nom de dame de Châtres elle était ainsi qualifiée depuis la mort de son père en 1764. En 1766, Hyacinthe Jeanne de Montecler, demoiselle, fille unique héritière de feu Hyacinthe-François-Georges, comte de Montecler, seigneur de Chéronne, plaide contre Thomas Busson. Elle épouse, le , René Georges-Marie de Montecler (1738-1810 son parent, son oncle à la mode de Bretagne. Ce seigneur reprit le titre de marquis de Montecler. Il fut membre de l'assemblée provinciale de Touraine et émigra en 1791. La marquise de Montecler qui avait envoyé le à la Gazette de Paris le nom des prêtres de sa connaissance qui avaient refusé le serment[3], suivit d'abord son mari, puis rentra à Paris pour tenter se sauver une partie de la fortune de sa famille. Emprisonnée sous la Terreur, elle obtint de continuer à demeurer en tant que « citoyenne Monteclair » dans son hôtel de la rue du Cherche-Midi - sa mère y avait eu un cercle renommé - "sous la garde de deux vrais sans-culottes relevés tous les décadis" mais c'est rue Garancière qu'elle s'éteignit le .

Carrière

Il est mousquetaire en 1736, puis cornette des chevau-légers de la reine au moment de son mariage le . Il est ensuite lieutenant-colonel de cavalerie. Il effectue les campagnes de Westphalie, de Bohême et du Rhin, assiste au siège de Maestricht et est présent à beaucoup de batailles.

Sa vie militaire est couronnée par le grade de maréchal de camp le . Il meurt peu après, le à La Rongère où il s'était retiré depuis le . Il était alors seigneur de Saint-Denis-des-Coudrais, dans la Sarthe.

Sources

  • Louis Marie Henri Guiller, Recherches sur Changé-les-Laval, tome 1, - [1].
  • François-Augustin Gérault, Notice sur la famille, et le château de Montecler. Mémorial de la Mayenne, volume 2. [2]
  • Société historique et archéologique du Maine, Revue historique et archéologique du Maine . G. Fleury & A. Dangin (Mamers). 1910. p. 93.

Notes et références

  1. notes prises aux archives de l'État-civil de Paris par le comte de Chastellux, Paris,1875, p. 430.
  2. Marie-Charlotte de Monthulé, vivait encore sous la Terreur; elle est emprisonnée, mais on lui permit de rentrer chez elle sous la garde de deux sans-culottes. Elle tenait un salon rue du Cherche-Midii où elle recevait la « petite académie de peinture » que décrira Jacob-Nicolas Moreau.
  3. Saint-Sulpice, Houssay, Villiers, Châtres, Saint-Léger etc.