Aller au contenu

Honoré-Joseph-Octave Le Peletier d'Aunay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 18 mai 2021 à 07:33 et modifiée en dernier par Sergio09200 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Honoré Joseph Octave Le Peletier, comte d'Aunay
Fonctions
Député de la Nièvre
-
Conseiller d'État
-
Conseiller général de la Nièvre
Maire de Cervon
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Famille
Père
Enfant
Autres informations
Propriétaire de
Distinction
signature de Honoré Joseph Octave Le Peletier, comte d'Aunay
Signature

Honoré Joseph Octave Le Peletier, comte d'Aunay (, Paris - , château de Marcilly) est un homme politique français du XIXe siècle.

Biographie

Fils du comte Louis-Étienne-Hector Le Peletier d'Aunay, il fut nommé, en 1840, auditeur de seconde classe au conseil d'État. Promu à la première classe deux ans plus tard, il devint maître des requêtes, et fut destitué à la Révolution française de 1848.

Il entra dans la vie parlementaire le , comme député au Corps législatif, élu, dans la 2e circonscription de la Nièvre, où il possédait des propriétés, par 29,212 voix (29,891 votants, 42,274 inscrits), contre 456 à E. Dupin. Le gouvernement avait soutenu sa candidature. Le Peletier d'Aunay s'associa à l'établissement du régime impérial, et vota pendant toute la durée du règne avec la majorité dynastique. Il obtint successivement sa réélection, toujours comme candidat officiel, en 1857, 1863 et 1869.

Il se montra le constant défenseur des idées autoritaires et vota, en 1870, pour la déclaration de guerre à la Prusse. La révolution du l'avait éloigné de la scène politique. Il y reparut le , ayant été élu, sur un programme impérialiste, député de l'arrondissement de Clamecy. Il siégea sur les bancs de l'Appel au peuple et soutint, contre les 363, le gouvernement du Seize-mai, dont il fut, le , le candidat officiel dans la même circonscription. Réélu, il reprit sa place dans le groupe bonapartiste, qu'il présida, et opina régulièrement avec la minorité : contre les invalidations des députés de la droite, contre le ministère Dufaure, contre l'amnistie, et, en toute occasion, contre les ministères républicains. Le renouvellement du ne lui fut pas favorable : il échoua avec 8,040 voix, contre 8,916 à M. Hérisson.

Son fils, Charles Le Peletier d'Aunay est sénateur de la Nièvre de 1898 à 1918.

Sources

Voir aussi

Articles connexes