Histoire de la monarchie

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La monarchie est un système politique où le pouvoir est détenu par un seul homme[1].

Selon le Larousse, la monarchie serait le système politique le plus ancien[2].

Antiquité primitive[modifier | modifier le code]

Empire romain[modifier | modifier le code]

À partir de l'an 27 av. J.-C., l'intégralité du monde dit civilisé est sous la domination de l'Empire romain gouverné par un autocrate plus ou moins divinisé[3].

En 313, l'autorisation du christianisme (qui deviendra de facto la religion officielle de l'Empire) modifiera considérablement la perception du monarque qui ne sera plus qu'un représentant de Dieu et aura donc un certain nombre d'obligations morales[4].

Les empereurs byzantins auront une conception de la monarchie similaire à celle de l'Empire romain christianisé[5].

Royaumes barbares[modifier | modifier le code]

Royaume franc[modifier | modifier le code]

La conversion de Clovis et la croissance du royaume des francs vont permettre à la vision chrétienne de la monarchie de se répandre en Europe de l'Ouest[6]. En 800, le sacre de Charlemagne montre la continuité entre la vision romaine de la monarchie et la vision médiévale de la monarchie[7].

Royaumes médiévaux[modifier | modifier le code]

En 843, l'éclatement de l'Empire carolingien permettra la création d'une multitude de royaumes chrétiens basés sur le droit divin et la féodalité[8].

Monarchies absolues[modifier | modifier le code]

À partir du XVIe siècle, les rois et empereurs acquerront une telle hégémonie qu'ils mettront fin à la féodalité en confondant leur royaume avec leur domaine royal. Il n'existera plus aucun contre-pouvoir capable de leur faire obstacle[9].

Monarchies constitutionnelles[modifier | modifier le code]

Du XVIIe au XIXe siècle, un grand nombre de révolutions éclateront ayant pour conséquences la disparitions de toutes les monarchies absolues en Europe (mis à part le Vatican) et la mise en place de républiques ou de monarchies constitutionnelles où le roi est réduit à un rôle consultatif[10].

Monarchie présidentielle[modifier | modifier le code]

L'expression controversée « monarchie présidentielle » est une critique de la concentration des pouvoirs par les présidents de la Ve République[11].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) John Gerring, Tore Wig, Wouter Veenendaal, Daniel Weitzel, Jan Teorell et Kyosuke Kikuta, « Why Monarchy ? The Rise and Demise of a Regime Type » Comparative Political Studies, .
  2. Éditions Larousse, « monarchie latin monarchia du grec monarkhia - LAROUSSE », sur larousse.fr (consulté le ).
  3. Paul Petit, Histoire générale de l'Empire romain, (ISBN 9782020049696).
  4. Guy Gauthier, Constantin, le triomphe de la Croix, France-Empire, .
  5. (en) Alexander Kazhdan, Byzantium in Oxford Dictionary of Byzantium, Oxford University Press, .
  6. Geneviève Bührer-Thierry et Charles Mériaux, La France avant la France, (ISBN 978-2-07-279888-7).
  7. Geneviève Bührer-Thierry et Charles Mériaux, La France avant la France : 481-888, (ISBN 978-2-7011-5302-5).
  8. (en) H G Koenigsberger, Medieval Europe 400 - 1500, .
  9. (de) Lothar Schilling, «L'absolutisme, un concept irremplaçable ? Une mise au point franco-allemande », (ISBN 978-3-486-58095-2).
  10. (en) Adrian Harvey, « Monarchy and Democracy: a Progressive Agenda », .
  11. « Le Président, un "monarque républicain" ? », sur Vie publique.fr (consulté le ).