Groupement des forces armées anti-terroristes

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Le groupement des forces armées anti-terroristes (GFAT) est une force de sécurité burkinabé, formée de contingents de la gendarmerie et de l'armée de terre pour combattre l'insurrection djihadiste au Burkina Faso[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'unité est créée en 2012[2], avant d'être déployé en janvier 2013 près de la frontière avec le Mali[3]. Les militaires du GFAT, peu préparés, subissent de lourdes pertes[4], comme pendant l'attaque de Nassoumbou en décembre 2016[5],[3]. Le GFAT, qui fait face au manque de coopération de la population du Soum, est accusé de très nombreuses exactions[4].

Organisation[modifier | modifier le code]

L'unité a la taille d'un bataillon de 600 hommes[3]. Placé sous les ordres du chef d'Etat-Major de l'armée, le GFAT est basé à Kaya, avec des détachements à Nassoumbou, Koutougou, Djibo, Dori et Ouahigouya. Les troupes sont détachées pour une durée de trois mois[2]. De nombreux soldats viennent du 25e régiment parachutiste commando[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Human Rights Watch 2018, p. 29.
  2. a et b Human Rights Watch 2018, p. 20.
  3. a b et c France 24 avec AFP, « Burkina Faso : douze militaires tués près de la frontière malienne »,
  4. a et b Morgane Le Cam, « Dans le nord du Burkina Faso, les exactions de l’armée contrarient la lutte antiterroriste », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. Héni Nsaibia et Caleb Weiss, « Ansaroul Islam and the Growing Terrorist Insurgency in Burkina Faso », CTC Sentinel, vol. 11, no 3,‎ , p. 21-26 (lire en ligne)
  6. Human Rights Watch 2018, p. 23.