Aller au contenu

Garnier de Sens

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Garnier de Troyes
Titre
Vicomte
Biographie
Titre complet Vicomte de Sens
Dynastie Bosonides
Date de décès
Lieu de décès Chaumont
Nature du décès mort au combat
Conjoint Teutberge d'Arles
Enfants Manassès d'Arles
Hugues de Vienne
Boson
Richard
Garnier
Richilde
Berthe de Mâcon
Religion Catholicisme

Garnier (en latin Warnarius) est vicomte de Sens et de Troyes au Xe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 895, après la prise du comté de Sens par Richard de Bourgogne, il est nommé vicomte de Sens et de Troyes par celui-ci[1].

Il épouse avant 900, Teutberge d'Arles, nouant ainsi une alliance avec la prestigieuse maison des Bosonides. Ses descendants sont appelés les Bosonides Garnériens.

De cette union sont issus[2] :

Il meurt le 6 décembre 924 en combattant les Vikings à la bataille de Calaus mons (Chaumont)[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Laurent Theis, Nouvelle histoire de la France médiévale : de la mort de Charlemagne aux environs de l'an mil, t. 2 : L'héritage des Charles, de la mort de Charlemagne aux environs de l'An Mil, Patis, Seuil, , 280 p. (ISBN 2-02-011553-0) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  2. « Robert de Vermandois, p. 193-207, par Jean-Noël Mathieu : notamment la note 44 p. 202 », sur Annales de Bourgogne, t. 79 1/2, nos 313-314, janvier-juin 2007, publié en mars 2008.
  3. La majeure partie de cette filiation est connue grâce à l'acte no 726 du Cartulaire de Cluny.
  4. Cité en 910 dans RHGF, T. IX, p. 693, et en 912 dans Gallia Christiana Tome XVI, Ecclesiae Viennensis Instrumenta XVII, p. 13, puis qui disparait des sources.
  5. Philippe Thuillot. Les châtellenies au nord du Bassin parisien, du Xe au XIIIe siècle : étude sur les cadres institutionnels et les lieux de pouvoir, sur la société aristocratique. Thèse publiée en 2019, p. 284.
  6. Raphaël Bijard, « Les Thibaldiens : origines, premières alliances et ascension politique », sur Academia,
  7. Philippe Lauer Robert Ier et Raoul de Bourgogne, rois de France (923-936) 1910.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources primaires[modifier | modifier le code]

  • Recueil des Chartes de l’Abbaye de Cluny [Cluny] – éd. A. Bernard - A. Bruel, 6 vol., Paris, 1876-1904.
  • Flodoard, Annales - édité par Philippe Lauer, Paris, Picard, 1905.
  • Gallia Christiana [GC] - édition de 1715, en ligne sur https://books.google.fr.
  • Cartulaire de l’Abbaye de Montiéramey, éd. Abbé Lalore, Troyes, 1890, in A. Giry, « Études carolingiennes. V : Documents carolingiens de l’Abbaye de Montiéramey » [Montiéramey] - Études d’Histoire du Moyen Âge dédiées à Gabriel Monod, Paris, 1896.
  • Liutprand de Crémone, " Antapodosis " - Édition P. Chiesa, Liudprandi Cremonensis Opera Omnia, Corpus Christianorum Continuatio Mediaevalis no 156 - Turnhout, 1998.
  • Cartulaire de l'abbaye de Saint-André-Le-Bas-de-Vienne [Saint-André], ordre de Saint Benoît (Édition1869).

Sources secondaires[modifier | modifier le code]

  • Marcellin Babey, Recours aux sources : le comte Hugues-le-Noir et son ombre, une biographie d’après les sources primaires 900-950, vol. I : texte (lire en ligne).
  • Marcellin Babey, Recours aux sources : le comte Hugues-le-Noir et son ombre, une biographie d’après les sources primaires 900-950, vol. II : annexes, dont index des noms de personne et de lieu (lire en ligne).
  • Marcellin Babey, Recours aux sources : le comte Hugues-le-Noir et son ombre, une biographie d’après les sources primaires 900-950, vol. III : cartes, tableaux généalogiques et illustrations (lire en ligne).
  • Raphaël Bijard, « La construction de la Bourgogne Robertienne (936 - 1031) », sur Academia, .
  • Georges de Manteyer, " Les origines de la Maison de Savoie en Bourgogne (910-1060) " - Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, 19 – 1899 - réimpression, Genève, 1978.
  • Christian Settipani, Les origines maternelles du comte Otte-Guillaume, Annales de Bourgogne, 66, 1994, p. 5-63.