Filles de Marie (Bannabikira)
Filles de Marie | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 16 janvier 1958 par Pie XII |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
But | enseignement, soins des malades, œuvres sociales |
Structure et histoire | |
Fondation | 3 décembre 1910 Masaka |
Fondateur | Henri Streicher |
Abréviation | D.M.B |
Autres noms | Bannabikira |
Liste des ordres religieux | |
Les Filles de Marie ou Bannabikira forment une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical. C'est le 1er institut religieux autochtone féminin d'Afrique subsaharienne.
Historique[modifier | modifier le code]
La congrégation est fondée le 3 décembre 1910 à Villa Maria, près de Masaka, par Henri Streicher, vicaire apostolique membre des missionnaires d'Afrique, et placée sous le patronage de la Vierge Marie. La communauté est exclusivement composée de jeunes ougandaises et formée à la vie religieuse par les sœurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique[1].
En 1925, les Bannabikira sont dispensées du gouvernement des sœurs blanches et peuvent élire leur première supérieure générale ougandaise devenant la première communauté religieuse indigène féminine d'Afrique subsaharienne.
L'institut est reconnu de droit diocésain le 21 août 1925, il reçoit le décret de louange le 16 janvier 1958.
Activités et diffusion[modifier | modifier le code]
Les sœurs se dédient à l'enseignement, aux soins des malades et aux œuvres sociales.
Elles sont présentes au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.
La maison-mère est à Masaka.
En 2017, la congrégation comptait 686 sœurs dans 78 maisons[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Des moniales du premier ordre indigène d'Afrique subsaharienne », sur aciafrique.org (consulté le ).
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1476