Fanny Paelinck-Horgnies

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Fanny Paelinck-Horgnies
Sainte Cécile (1829).
Naissance
Décès
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Activité
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Conjoint

Fanny Paelinck-Horgnies, née Louise Thérèse Françoise Élisabeth Horgnies à Ratisbonne le et morte à Bruxelles le , est une femme peintre belge d'origine allemande, connue pour ses œuvres relevant de la peinture religieuse, du portrait, de la peinture d'histoire, des scènes de genre et des scènes mythologiques. Son style s'apparente au néo-classicisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louise Thérèse Françoise Élisabeth (Fanny) Horgnies, fille de François Horgnies (1764-1847), directeur des postes à Bruxelles et d'Élisabeth Morin (1769-1834), est née à Ratisbonne en 1805.

Sa carrière d'artiste peintre débute vers 1820 en qualité d'élève de Joseph Paelinck, qu'elle épouse à Bruxelles le [N 1]. En 1823[1] et en 1826, elle expose au salon de Gand, ainsi qu'en 1829, où elle participe à l'exposition concours des arts de dessin à Gand et remporte le prix des dames pour son œuvre Sainte Cécile chantant les louanges de Dieu en s'accompagnant à la harpe[2].

Selon l'historienne de l'art Alexia Creusen, son mariage ne met pas, contrairement à la situation de la majorité des femmes peintres de son temps, de terme à sa carrière artistique[3]. Le musée des Beaux-Arts de Gand conserve son œuvre La Sainte Cécile, dont la notice explique : « Par son thème, la méthode lisse, la composition statique et la lumière égale, cette œuvre est un excellent exemple de peinture néoclassique[4] ».

Veuve de Joseph Paelinck en 1839, elle épouse le , à Bruxelles, Auguste François Désiré Dansette (1809-1897), négociant originaire de Lille avec lequel elle a un fils, Paul Auguste (1845-1917). Fanny Paelinck-Horgnies meurt à son domicile, rue Joseph II, no 34 à Bruxelles, à l'âge de 81 ans, le [N 2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • 1823 : Une vieille diseuse de bonne aventure est occupée à mêler un jeu de cartes, exposé au salon de Gand et conservé au musée des Beaux-Arts de Gand ;
  • 1827 : Portrait d'un enfant ;
  • 1829 : Sainte Cécile chantant les louanges de Dieu en s'accompagnant à la harpe, premier prix des dames au salon de Gand ;
  • 1833 : Tiré de Lamartine "Souvent sur la montagne, à l'ombre d'un vieux chêne" , conservé aux musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ;
  • 1834 : Une famille grecque ;
  • 1839 : Mère et son enfant admirant une statue de la Vierge ;
  • Jeunes garçons jouant aux billes ;
  • Portrait d'une demoiselle ;
  • Scène d'auberge ;
  • La leçon de lecture ;
  • Sainte Dorothée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Son acte de mariage, rédigé en néerlandais la décrit comme « rentière » (acte n° 240 de l'année 1827).
  2. Son acte de décès, rédigé en français le , précise qu'elle est décédée l'avant-veille, le , à dix heures du matin. La défunte est née à Ratisbonne (Bavière) ; elle est veuve de Joseph Paelinck, épouse d'Auguste François Désiré Dansette, rentier, fille de François Horgnies et d'Élisabeth Morin. (acte n° 604 de l'année 1887).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Direction de l'Académie de Gand, Exposition des productions d'artistes vivans ouverte le 4 août 1823 dans la ville de Gand, Gand, F. De Goesin-Verhaeghe, , 56 p. (lire en ligne), p. 22.
  2. « Salon de Gand », Journal de la Belgique : pièces officielles et nouvelles des Armées, vol. LXIII, no 223,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Alexia Creusen, Femmes artistes en Belgique, L'Harmattan, , 419 p. (ISBN 978-2-296-03372-6), p. 29.
  4. « La Sainte Cécile », sur mskgent.be, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]