Entéromorphe

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Enteromorpha

Enteromorpha
Description de cette image, également commentée ci-après
Enteromorpha spp.
Classification
Empire Eukaryota
Division Chlorophyta
Classe Ulvophyceae
Ordre Ulvales
Famille Ulvaceae

Genre

Enteromorpha
Link, 1820

Enteromorpha (les entéromorphes) est un genre d'algues vertes de la famille des Ulvaceae. Selon certaines sources (WRMS ou NCBI par ex.), le taxon Enteromorpha n'est pas valide et les espèces qu'il renferme sont placées dans le genre Ulva.

Morphologie[modifier | modifier le code]

Ce sont des algues à structure palissadique, ayant la forme d'un tube dont le diamètre est assez constant chez un même individu, mais variable selon les espèces[1]. Ce tube peut parfois être aplati, ou ramifié. La paroi du tube est formée d'une couche unique de cellules. Chaque cellule végétative possède un seul noyau et un seul chloroplaste.

Reproduction[modifier | modifier le code]

Le cycle de vie des espèces d'Enteromorpha présente de grandes ressemblances avec celui d'autres algues vertes de la même famille (et selon les sources du même genre) : les Ulva.

Habitat[modifier | modifier le code]

Les entéromorphes supportent assez bien une faible salinité ; elles sont communes dans les baies saumâtres. Certaines espèces peuvent aussi parfois coloniser un fleuve, comme Enteromorpha intestinalis qui remonte la Seine jusqu'à Paris[1].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le terme « enteromorpha » signifie en grec : « en forme d'intestin ».

Liste d'espèces du genre Enteromorpha, considéré comme ancien (voir Ulva).[modifier | modifier le code]

Les entéromorphes et l'homme[modifier | modifier le code]

Bioindication de pollution des eaux[modifier | modifier le code]

Certaines entéromorphes sont considérées comme des bioindicateurs : une abondance anormale, et plus encore une pullulation (« marée verte ») de ces entéromorphes est considérée comme un signe de dysfonctionnement écologique. Ces marées vertes sont généralement liées à une eutrophisation ou dystrophisation de l'eau (due à l'apport d'engrais agricoles (nitrates, phosphates), d'effluents urbains…) ou au fait qu'un milieu riche en matière organique est en train de se fermer ou de chauffer au soleil. C'est un phénomène de plus en plus fréquemment observé, par exemple en France dans la baie du Mont Saint-Michel[réf. nécessaire].

Alimentation[modifier | modifier le code]

Ces algues peuvent être utilisées pour l'alimentation animale ou humaine.

Alimentation animale[modifier | modifier le code]

Alimentation humaine[modifier | modifier le code]

Traditionnellement consommée au Japon sous le nom générique de « Aonori », les entéromorphes ont été autorisées en France à la consommation humaine en décembre 1988 par le Conseil supérieur d'hygiène publique[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b Cabioc'h J., Floc'h J.Y., Le Toquin A., Boudouresque C.F., Meinesz A., Verlaque M. (1992) Guide des algues des mers d'Europe p 48, Delachaux et Niestlé, Neuchâtel et Paris, (ISBN 2-603-00848-X)
  2. ↑ (fr) [PDF] Ifremer, « Utilisation des algues en alimentation », Infos aquaculture, sur wwz.ifremer.fr, (consulté le ), p. 1.

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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