Discussion:Fleur de sel

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Le nom de "fleur de sel" est donné au nectar des marais, du fait du travail du saulnier (ou paludier) qui effleure, avec la "lousse", la surface de l'eau d'un œillet. Effleurer l'eau, c'est décomposer en fleur de sel au fil des discussions populaires.

J'essaye de trouver de vrais références pour l'origine de « fleur de sel » à partir d'« affleurer » ou d'« affleur », mais sans trop de succès. On tombe toujours au final sur le wiktionary, qui ne cite rien. Mais je suis dubitatif. Quand la fleur de sel se forme, elle ressemble vraiment à une fleur! Une fleur délicate aux pétales translucides. C'est seulement quand on la ramasse qu'elle se casse et perd cette forme. NicGambarde (discuter) 4 août 2023 à 11:01 (CEST)[répondre]

« Les salins industriels de la Camargue ne produisent pas de véritable fleur de sel, simplement du gros sel broyé, la comparaison avec la fleur de sel de l'Atlantique ( Île de Ré, Noirmoutier, Guérande ) se voit clairement, des cristaux entiers dans le sachet sont gage d'authenticité pour le consommateur. ».

Je note bien le « ...salins industriels de la Camargue... » mais il n'y a pas de saliniculteurs artisans dans la Camargue qui récoltent la fleur de sel ? Des photos existent dans Internet qui démontrent le contraire. Je ne connais rien à ce monde là mais cette allégation appelle une source. À vérifier sur place peut-être.

Si cette phrase reflète la vérité, pas de problème, mais dans le cas contraire, elles nuie salement aux travailleurs du sel de ce coin de la France.

--LAGRIC (d) 20 mars 2012 à 09:46 (CET)[répondre]

A ma connaissance, la modification est simplement fausse. J'ai donc réverté en attendant une source. J'ai chez moi de la fleur de sel de Camargue, de Ré et de Guérande. La différence de structure suggérée par ce commentaire n'est pas du tout évidente, voire absente. Et pour éviter tout parti pris régionaliste, je suis breton :)
Romainbrasselet (d) 20 mars 2012 à 11:34 (CET)[répondre]
Bien que breton et attaché aussi à la diversité commerciale française ... il ne peut y avoir une production de fleur de sel dans les salines industrielles camarguaises, en tout cas au sens de la cote atlantique. La fleur est une fine cristallisation flottante en surface de l'oeillet produisant un sel naturellement fin et très blanc, mais malgré tout, avec tous ses parfums caractéristiques liés aux "impuretés". Or Dans les salins du Midi, l'eau de mer est entièrement évaporée avant récolte, la saline est d'ailleur aujourd'hui une vaste dalle de béton ... le sel s'accumule sur un mois, voir plus, les cristaux flottant en surface grossissent, tombent dans le fond de la saline et deviennent une vaste croute de sel. L'étape suivante dans le midi est de laver le sel, pour le rendre le plus "propre" possible ... bref chercher le moment technique donc dans la méthode d'exploitation où une pelteuse Katerpilar peut ramasser la fleur en surface avec les roues dans l'eau ... Par contre, la taille cristalline n'est pas un critère suffisant, seules les conditions et techniques de ramassage de ces fins cristaux de sels peuvent servir de références... mais elles sont invisibles dans l'emballage, bien que justifiée dans le coût de production de ceux qui font la récolte à la main. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par (nom d’utilisateur supprimé) le 28 mars 2012 à 20:39‎ (discuter)
L'allégation non sourcée de l'article que je cite au début parle de l'agriculture industrielle camarguaise mais, visiblement, elle ne se prive pas de récolter manuellement de la fleur de sel. Elle a même, selon la source que je donne ci-après, déposé l'appellation « fleur de sel » en temps que marque commerciale (pratique déjà vue et contestable)
Des photos commentées... et surtout cet article de presse écrite. On apprend que les salins industrielles en produisent 100 et 150 tonnes depuis 1996 et qu'elle a eu des démêlés avec les saliniculteurs du nord-ouest.
Nous avons déjà là de quoi réviser l'article pour y inclure la population agricole de la Camargue en temps que productrice de fleur de sel. Une chose serait intéressante, ce serait de connaître l'historique de la production de fleur de sel dans la Camargue et si il existe une production familiale à petite échelle. --LAGRIC (d) 29 mars 2012 à 11:45 (CEST)[répondre]

"Ce produit agricole s’utilise en cuisine à la place du sel pour assaisonner les plats"[modifier le code]

Mais... C'EST du sel, pas une fleur ! Cette phrase me paraît plus qu’ambiguë, il est faux de dire "à la place", puisque c'en est, sous une autre forme cristalline. Forme d'ailleurs parfaitement distinguable à l’œil nu du sel fin et du gros sel. Cependant, des fleurs de sel de différentes provenances peuvent effectivement être difficiles à distinguer entre elles.

Le sens du vent...[modifier le code]

Rien ne s'oppose à la récolte de fleur de sel sur toutes les côtes maritimes, sinon les conditions climatiques. Celles-ci sont sans doute plus favorables sur la côte atlantique (vents dominants d'ouest) qu'en méditerranée. La fleur de sel de Camargue est donc sans doute de qualité plus inégale et en quantité plus aléatoire que celle de Vendée pour cette simple raison. Ce qui d'ailleurs n'enlève rien au mérite des producteurs qui continuent à faire de la fleur de sel artisanale dans un monde de plus en plus industriel...