Discussion:Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga

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A propos de la "Remarque critique"[modifier le code]

J'ai supprimé de l'article une "remarque critique" de 93.14.118.206 qui me semble plus avoir à faire dans les discussion.

Je la retranscris ici elle est après le passage Toutefois, son attitude face au coup d'État de 2009 au Honduras a suscité dans un premier temps polémiques et interrogations. Mais aujourd'hui le gouvernement du président Lobo est internationalement reconnu5.

Voici la remarque: < Remarque critique: il y a ici une incohérence problématique: les sites de wikipedia concernant le coup d'Etat et ses organisateurs ou bénéficiaires indiquent tous que le MERCOSUR, organisation des Etats sud-américains, a refusé de reconnaître le président Porfirio Lobo ... Le fait que l'administration Obama ait changé d'avis sur le coup d'Etat contre le président Zelaya, ou plutôt ait reconnu le nouveau président Lobo du fait qu'il était issu d'élections prônées par les USA ne prouve pas que Lobo soit largement reconnu par la communauté internationale ... d'autant que les dites élections ont été critiquées pour leurs irrégularités et le fort taux d'abstention, qui semble consécutif à des violences lors du coup d'Etat et à une certaine peur dans la population. Le président Zelaya, du parti libéral (droite), semble avoir été renversé, avec l'accord de la cour constitutionnelle, pour avoir voulu consulter le peuple du Honduras sur une modification de la constitution, qui lui aurait permis de se présenter à un second mandant; le coup d'Etat a eu lieu le jour même du référendum prévu, qui ainsi n'a pu être organisé. Cela rappelle le renversement d'Allende au Chili en septembre 1973: certes Allende était socialiste et donc de gauche, contrairement à Zelaya, mais Zelaya avait décidé de rejoindre l'alliance "bolivarienne" des Etats sud-américains, un "tournant anti-impérialiste"? ce qui peut expliquer le retournement du parti libéral contre lui et le fait qu'un libéral a accepté de le remplacer comme président par intérim; le parti national, plus à droite, a ensuite bénéficié des nouvelles élections, sur fond d'abstentions massives. De ce fait, on peut se demander si le cardinal Maradiaga n'a pas été critiqué pour son manque de rigueur face au coup d'Etat de l'armée, alors que l'Amérique latine a été souvent frappée par ces moeurs militaires hélas "traditionnelles" dans le continent (Brésil 1964, Chili 1973, Argentine 1976). Il faudrait connaître exactement la position du cardinal. On peut aussi s'étonner qu'un prélat qui prétend défendre la théologie de la Libération ait soutenu des militaires et politiciens de droite pour renverser un président "bolivarien", c'est-à-dire populiste de gauche ... Ce dernier point soulève d'ailleurs une autre interrogation: la CIA était-elle étrangère au coup d'Etat? Ne craignait-elle pas une "chavezation" du Honduras? L'attitude de condamnation du coup d'Etat par Hillary Clinton et Barack Obama n'était-elle pas de façade? Car l'objectif du coup d'Etat servait les intérêts américains. (Principe: à qui profite le crime?)>