Discussion:Olympia (Manet)

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Phrase suspecte[modifier le code]

Bonjour, la phrase "La servante, déposant un bouquet de fleur , ce méfit de tout curiosité, car certes , cette fille n'a aucun remord."

semble suspecte par sa syntaxe, sa structure...et ses fautes d'orthographe qui contrastent avec le reste du paragraphe. Cdlt — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Tarsonis (discuter)

J'ai retiré ce passage, et j'en ai profité pour faire un nettoyage de la section, qui, comme souvent dans ce type de paragraphe "analyse", tient surtout du travail inédit et d'extrapolation non neutre. C'est souvent ce qui arrive quand un rédacteur se prend pour un critique d'art Émoticône. Kirtapmémé sage 13 juin 2012 à 02:37 (CEST)[répondre]
Entièrement d'accord : les analyses se devraient d'être sourcées plutôt qu'affirmées. Il est plus utile et neutre de décrire l'œuvre dans ses détails sans interprétations (à la Panofsky ou à la Arasse), et de les placer dans une rubrique clairement nommée description (différente de thème ou analyse). — Salve - louis-garden pinXit (On en cause) 13 juin 2012 à 09:14 (CEST)[répondre]

Préjugés et manque de sources[modifier le code]

Je trouve que malheureusement la rédaction de l'article souffre de préjugés ; et comme ces affirmations ne sont pas appuyées par des sources, on ne peut pas les considérer avec une distance suffisante.

  1. « L'œuvre (...) représente une prostituée semblant issue d'un harem »
    1. les femmes des harems n'étaient pas des prostituées. Raccourci malheureux de deux vues critiques, l'une favorable (orientalisme à la mode à l'époque) l'autre hostile (prostituée)
    2. La toile représente une femme nue à demi-couchée sur un divan. Des critiques hostile ont dit reconnaître une prostituée, ou une scène de prostitution.
  2. « Le tableau, qui associe et fait ressortir le contraste entre la femme blanche et la femme noire, s'inscrit dans la tradition artistique dite de « l'odalisque à l'esclave » : ainsi des Odalisques d'Ingres, ou encore de l'Odalisque de Benouville et de celle de Jalabert dans les années 1840. » 20 ans, c'est un peu court pour une tradition. Je ne me souviens pas d'une femme noire dans les Odalisques d'Ingres. Dans le tableau de Bénouville, c'est la Noire l'odalisque, l'autre est Esther. L'odalisque de Jalabert est pertinente (1842). Mais cette représentation est bien plus ancienne ; voyez la Danaé du Titien.
  3. « Bien que Manet ait à l'évidence cherché le scandale » mériterait d'être appuyé par une source ; au vu des références à la peinture classique, y compris à Ingres pour la ligne (comparez aux nus contemporains de Courbet fondés sur le modelé), le fait paraît douteux à l'amateur peu au courant du dossier que je suis.

Comme il est de bonne règle d'écrire des introductions concises, sans les sources, et des développements sourcés, je serais d'avis de restructurer l'article sur la base de

  1. (introduction)
  2. Description
    1. références picturales (Titien, Goya, etc)
    2. style
  3. Position dans la carrière de l'artiste
    1. évolution de la production de Manet
  4. Réception critique
    1. polémiques artistiques dans la seconde moitié du XIXe siècle
    2. partisans et adversaires

Je crois qu'un tel plan, même si les sections sont peu développées, permettrait des contributions sourcées et éviterait l'abus des visions individuelles, fussent-elles bien partagées. Comme l'a dit John Berger après bien d'autres: le contenu d'un tableau est dans l'œil de qui le regarde.

PolBr (d) 19 décembre 2012 à 10:18 (CET)[répondre]

Retiré la phrase « Manet peint ici Victorine Meurant, son modèle, avec ses jambes courtes, sa petite poitrine, son menton pointu et son visage carré. Cette individualisation va de pair avec une certaine dureté dans le nu. La représentation non expressive s'observe dans le rendu des chairs ». Non seulement elle n'est pas sourcée, mais elle est factuellement fausse en ce qui concerne les proportions. Les jambes de l'Olympia (dont rien ne nous dit qu'elles ont la même proportion que celles de Victorine Meurant, une peinture n'est pas une photographie) ne sont pas courtes. En fait, elles sont plus longues que celles du tableau du Titien. Sa poitrine est aussi plus grosse que celle du modèle italien, et de celles des femmes nues de la plupart des tableaux de la peinture de la même époque. Il n'est que de comparer le visage de V. Meurent à celui des autres tableaux pour lesquels on dit qu'elle a posé, pour faire la même observation quant à la liberté du peintre d'orienter la représentation vers un sens symbolique, et non vers un portrait. La différence expressive la plus notable entre la présentation de l'Olympia et celle du Titien, c'est que la dame du Titien est vue le visage en légère plongée, le cou fléchi, alors que l'Olympia domine le spectateur, vue en contre-plongée, le cou droit. Mais quels sont les critiques qui donnent ces précisions techniques ? À l'époque, aucun, car aucun n'a eu le désir ou l'opportunité de voir le tableau du Titien. PolBr (discuter) 5 mars 2015 à 15:12 (CET)[répondre]

Meilleure reproduction[modifier le code]

Suite à la modification du 14 avril 2013 à 10:36‎ T42N24T (pas de page utilisateur)‎ motivée par "Amélioré la qualité d'image d'Olympia.", où cet utilisateur remplace

  • image=Edouard_Manet_-_Olympia_-_Google_Art_Project_2.jpg par
  • image=Edouard_Manet_038.jpg

La nouvelle image est plus claire (niveau de noir plus haut) et plus saturée en couleurs. On peut considérer cela comme des améliorations, mais AMHA la ressemblance avec l'original devrait avoir plus de poids. La lecture de la critique de l'époque peut aussi orienter le choix vers la version moins clinquante.

PolBr (d) 14 avril 2013 à 19:51 (CEST)[répondre]


Réécriture du début de l'article[modifier le code]

J'ai réécrit les premières phrases de l'article, qui étaient sujettes à caution. En effet, aucune source n'indique qu'Olympia ait été refusée au Salon de 1863, pour la simple raison que Manet ne l'y a pas présentée. En tout cas, aucune des nombreuses sources que je connais ne mentionne cela. D'ailleurs, Françoise Cachin (dans la notice consacrée au tableau dans le catalogue du Grand-Palais de 1983) rappelle que l'on sait très peu de choses sur la conception du tableau ou sur sa date de réalisation. Par conséquent, je n'ai mis que des informations sûres et vérifiées, concernant le Salon de 1865.
Comme Polbr, je trouve que l'article manque de sources et souffre de préjugés. Le plan qu'il propose serait en effet bien meilleur que celui qui existe.
--Valdecq (discuter) 20 décembre 2015 à 07:02 (CET)[répondre]