Discussion:Mériel
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A MERIEL, André LEDUCQ, coureur cycliste de l'entre deux-guerres, au palmarès du même niveau que celui d'Eddy Merckx et d'autres grands champions, se retira dans un café-bistrot ou son ami Jean GABIN venait lui rendre visite.
Je déplace ici le texte que Jacques-Marcel Faury a posé dans le corps de l'article.
- [ Sans vouloir polluer votre charmant site que je parcours avec intérêt, permettez moi une observation : Faisant des recherches sur Ch. De Villiers de l'Isle-Adam qui fut évêque de Limoges de 1520 à 1530, je lis votre étymologie de Mériel, que vous reliez à "Méry" (petit Méry) sans préciser à quoi renvoie ce nom (anthroponyme ?). Permettez moi de vous rappeler que l'ancien français mérel (var. mériel mariel, marreau), signifiait jeton de pierre (plate) *1 qui servit de monnaie, puis de jeton de présence (les Calvinistes distribuaient les mareaux aux fidèles présents). Ce nom provient d'un préceltique marel → merel → nombreux toponymes "chante-merle" (canto-merelo = terrain pierreux en pente).
- (*1)- cf./ jeu de marelle
- Votre Mériel paraît bien avoir la même origine, postulant de fait un endroit éminemment pierreux, que corrobore le toponyme Champ-poirier , d'un ancien "champ-peirier" = champ de la carrière (de pierres) ← campus petrarius (cf. dict. godefroy, Anc. Fr. online,)
- Car en Ancien français (avant 1350), poirier et peirier (ou perrier) au sens lieu pierreux, carrière, étaient homophones à défaut d’être homonymes, ce qui entraîna de très nombreuses mutilations de toponymes "Peirier" en Poirier (le), y compris d'anciens châteaux médiévaux (bâtis en pierre par différenciation des antiques tours en bois).
- En langue romane (anc. fr. ou occitan, y compris limousin; il y avait un tronc commun que j'ai découvert ces dernières années, en passionné d'étymologie, et ayant une certaine connaissance du Nord-occitan). En outre, Ch. Villiers de l'Isle-Adam dut avoir un lien de parenté avec Philippe de Villiers de l'Isle-Adam, grand maître de l'O. de St Jean de Jérusalem à Malte, lui-même oncle de Nicolas Durand de la Villegagnon, personnage qui vaut le détour.
- Espérant vous avoir été d'une quelconque utilité, je vous prie de vouloir bien m'excuser pour cette intrusion.
- Jacques Marcel FAURY, Limoges.]