Discussion:Kevin Mirallas

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ronaldo du pauvre est effectivement le surnom qui le suit depuis pas mal de temps (mais j'en ignore l'origine exacte) à part l'histoire d'une vague ressemblance physique Eracle (d) 26 mars 2008 à 17:39 (CET)[répondre]


A integrer 01[modifier le code]

Sport24.com : Pouvez-vous vous présenter un peu, raconter votre parcours ? Kevin Mirallas : J’ai 17 ans et je suis belge. Avant d’être au LOSC, j’ai joué au Standard de Liège jusqu’en –15 ans. C’est ma deuxième année au LOSC. L’année dernière, j’étais en –18 ans, cette année j’ai intégré le groupe de CFA et maintenant je suis avec le groupe pro. Le club m’a repéré lors d’un tournoi de jeunes à Saint-André (près de Lille), il y a deux ans. Ils m’ont demandé si je voulais signer ici, j’ai dit oui et voilà.

Source[modifier le code]

A integrer 02[modifier le code]

http://fr.fifa.com/menolympic/news/newsid=536208.html

A integrer 03[modifier le code]

http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur21596.html

A integrer 04[modifier le code]

Les copains d'alors Quatre anciens du Standard font le bonheur d'autres clubs et des équipes nationales de jeunes. Mouscron

Quel est le point commun entre Jonathan Legear, Kevin Mirallas, Sébastien Pocognoli et Paco Sanchez ? En fait, il y en a plusieurs. Le premier, c'est qu'ils sont tous les quatre internationaux dans les catégories d'âge : Jonathan, Kevin et Sébastien ont participé aux qualifications pour le Championnat d'Europe des -19 ans ces jeudi, samedi et lundi à Tournai, Renaix et Tubize ; Paco a été appelé pour un match amical des -21 ans en Suisse jeudi. Le deuxième, c'est qu'ils ont tous les quatre joué ensemble sous le maillot du Standard alors qu'ils font aujourd'hui le bonheur d'autres clubs : respectivement Anderlecht, Lille, Genk et Mouscron. Le troisième, enfin, c'est qu'ils sont toujours liés par d'indéfectibles liens d'amitié. D'autre part, leur chemin a également croisé celui du Montois Laurent Gomez, également ex-Standard et membre du noyau élargi des Espoirs de Jean-François de Sart.

Pocognoli : Il y a même un quatrième point commun, c'est qu'on provient tous d'un milieu ouvrier et qu'on a reçu la même éducation. Cela explique sans doute qu'on se comprenne aussi bien. A l'époque, nous étions tous les quatre — et même tous les cinq car je voudrais inclure mon coéquipier de Genk, Jordan Remacle, qui a été évincé en dernière minute de la sélection des -19 ans alors qu'il avait été repris dans la présélection — unis comme les doigts de la main. Depuis lors, nos chemins se sont séparés, mais lorsqu'on se retrouve après trois mois, six mois ou un an, en équipe nationale ou ailleurs, on éprouve toujours un énorme plaisir. Legear : Lorsque j'habitais dans le centre de Liège, je fréquentais la même école que Kevin. Puis, lorsque mes parents ont déménagé à Flémalle, je me suis retrouvé à 100 mètres de chez Sébastien. On était très proches l'un de l'autre, dans tous les sens du terme. On a célébré toutes les fêtes possibles et imaginables : Halloween, le carnaval et j'en passe. Andy Saccio, désormais parti à Verviers, était souvent le maître de cérémonie. Je me souviens aussi des petits matches de football dans le jardin de Sébastien. Pocognoli : La pelouse a souffert, croyez-moi. Car on jouait par tous les temps. Sanchez : J'allais souvent dormir chez Sébastien. La plupart du temps, mon père me conduisait à Liège et attendait la fin de l'entraînement pour me ramener à Baudour, mais ce n'était pas toujours possible. La famille Pocognoli m'a merveilleusement accueilli.

Le moment de vérité

Puisque vous vous connaissez aussi bien : quelles sont les principales caractéristiques de vos copains ? Pocognoli : Jonathan est un joueur imprévisible. Je l'ai souvent affronté à l'entraînement ou dans les matches de Réserve, et je peux vous assurer qu'il est très difficile à contrer. Kevin a incarné, depuis tout petit, le goleador de l'équipe. Outre un sens du but très affûté, il possède aussi une très bonne technique. Je le verrais bien, un jour, dans la Liga espagnole : le Raul belge, en quelque sorte. Paco possède, lui aussi, de belles qualités techniques, mais il serait plus efficace comme meneur de jeu que sur le flanc. C'est un bon organisateur, un vrai n°10. Mirallas : Jonathan est effectivement imprévisible. J'avais beau le connaître sur le bout des doigts, je ne parvenais jamais à deviner ce qu'il allait faire. Il tentait des gestes incroyables avec le ballon. Et, la plupart du temps, il les réussissait. Pour caractériser Paco, je dirais simplement que c'est un joueur de classe. C'est rare qu'on dise cela d'un joueur du championnat de Belgique. Quant à Sébastien, c'est un défenseur capable d'adresser des passes décisives millimétrées. Sur la soixantaine de buts que j'ai inscrits lors de ma dernière saison au Standard, près de la moitié étaient partis de ses pieds. Legear : J'ajouterai que Sébastien est peut-être le joueur qui possède le meilleur tackle du championnat de Belgique. L'ailier droit ne doit pas essayer de déborder sur son flanc, c'est peine perdue. Sanchez : J'ai souvent vu Sébastien en action cette saison... sur vidéo ! Le hasard du calendrier a voulu que Genk affrontait toujours les mêmes équipes du championnat, une semaine avant Mouscron. Lorsqu'on visionnait le prochain adversaire, c'était toujours sur base d'un match de Genk. Sébastien est un défenseur très technique, doté d'un très bon pied gauche. Kevin m'impressionne aujourd'hui par sa musculature : il devenu un joueur assez puissant, alors qu'autrefois il était assez maigre. Jonathan est très rapide et recherche constamment la profondeur. Mais il doit... arrêter de faire des conneries ! C'était toujours le boute-en-train dans le groupe.

Un manque de perspectives

Pour quelle raison avez-vous quitté le Standard? Sanchez : En fait, mon père a pris la décision à la suite d'une divergence de vues avec Alex Czerniatynski qui, visiblement, ne croyait pas trop en moi. Je jouais tantôt 10 minutes, tantôt 20 minutes. Mon père a estimé que, dans ces conditions, cela ne valait plus la peine de se farcir d'aussi longs déplacements depuis Baudour. Mirallas : Pour Jonathan, Sébastien et moi, c'est surtout l'absence de perspectives qui nous a orienté vers un autre club. On ne voyait aucun joueur du cru qui perçait en équipe Première. Ceux qui ont, malgré tout, atteint le noyau A n'ont reçu leur chance qu'à 22 ou 23 ans. Legear : Je ne demandais pas nécessairement de jouer en équipe Première à 16 ans. J'étais disposé à patienter si j'avais été persuadé que des portes allaient s'ouvrir pour moi. Mais, dans les générations précédentes, aucun jeune n'a atteint l'équipe Première. Davy Scattone a été intégré au noyau A : il n'a même pas reçu sa chance pendant dix minutes. Au bout du compte, il a été prêté à Louvain. C'est cela, la politique du Standard : prêter ses jeunes joueurs dans les divisions inférieures. Dans l'absolu, cela pourrait être une bonne solution si cela leur permettait de progresser. Le problème, c'est que lorsque le joueur part, il n'a quasiment aucun espoir de retour. Pocognoli : De notre génération, il ne reste plus que Samuel Piette, qui a choisi de rester. J'espère pour lui qu'il a fait le bon choix. Comme Jonathan, je suis convaincu que si j'étais resté, j'aurais été prêté et je jouerais aujourd'hui à Visé, à Eupen ou à Seraing RUL. Durant notre période de formation au Standard, on n'a pas arrêté de nous répéter : -Dans le métier de footballeur, il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus ! C'est sans doute la vérité, mais ce n'était pas vraiment perçu comme un signe d'encouragement. Si l'on avait vu, avant nous, un jeune qui aurait pu servir d'exemple, on aurait sans doute cru davantage à un avenir en rouche. Il aurait fallu au Standard un Vincent Kompany : un joueur emblématique issu de l'école des jeunes qui montre aux autres que c'est possible.

Des paroles aux actes

Avez-vous trouvé l'herbe plus verte ailleurs ? Sanchez : Les infrastructures du Futurosport sont très développées. Les équipes de jeunes de Mouscron jouent toutes sur des billards, des Diablotins aux Juniors. Pocognoli : Les infrastructures de Genk m'ont séduites également. Mais c'est surtout l'insistance du président Jos Vaessen, et la qualité du staff d'entraîneurs, qui ont fait penché la balance en faveur du club limbourgeois. Il y a une véritable politique de jeunes à Genk, qui portera ses fruits, tant sportivement que financièrement. Legear : A Anderlecht, Roger Vanden Stock a aussi insisté pour que je vienne. Mirallas : A Lille, j'ai été accueilli par Claude Puel en personne. C'est très motivant, pour un gamin de 15 ans, de voir que l'entraîneur de l'équipe Première s'intéresse déjà à vous. Au Standard, je n'ai jamais eu le plaisir de serrer la main de l'entraîneur principal. Je ne sais même pas s'il me connaissait. Mon seul interlocuteur était Michel Preud'homme. Lille, comme la plupart des clubs français, privilégie la formation : on regarde d'abord ce que l'on a chez soi avant d'éventuellement aller voir ailleurs. Pocognoli : En dix ans, j'ai l'impression que 200 joueurs ont transité par Sclessin. J'ai lu que le Standard envisageait d'incorporer trois jeunes au noyau A la saison prochaine. Marouane Fellaini, Axel Witsel et Yanis Papassarantis ont des qualités. Je leur souhaite sincèrement de réussir. Mais je suis curieux de voir ce que le Standard va en faire. Des bonnes intentions à la réalisation, il y a souvent de la marge. Au terme de cette saison, Dominique D'Onofrio a déclaré qu'il faudrait des joueurs expérimentés pour la saison prochaine. Ce n'est pas vraiment de bon augure pour les jeunes.

Le maiden match

Vous souvenez-vous de votre premier match dans votre nouveau club ? Pocognoli : J'avais déjà reçu ma chance il y a deux ans, face à La Gantoise, lorsque Pierre Denier et Ronny Vangeneugden avaient succédé à Sef Vergoossen. J'avais joué une petite demi-heure, mais je suis retourné en équipe Réserve durant la saison où René Vandereycken était à la barre. C'est à Charleroi, en janvier de cette année-ci, que j'ai été titularisé pour la première fois. Il y avait beau¬coup d'absents sur le flanc gauche et je sortais d'un bon stage hivernal en Turquie. Hugo Broos m'a offert ma chance. Soit dit entre parenthèses, c'est aussi Hugo Broos qui a lancé Jonathan. Pour un entraîneur qui traîne la réputation de ne pas faire confiance aux jeunes, ce n'est pas mal. Legear : Il m'a lancé à Ostende, en début de saison 2004-2005. Je venais d'avoir 17 ans et j'ai d'emblée inscrit un but. Sanchez : J'ai débuté contre Bruges, durant le deuxième tour de la saison 2002-2003. Il y avait beaucoup de blessés, l'équipe ne tournait pas et Lorenzo Staelens a dû puiser dans le réservoir des Juniors et de la Réserve. J'avais à peine 16 ans et je tremblais sur mes jambes à la simple idée de devoir m'échauffer pour monter au jeu. J'ai joué une vingtaine de minutes. Mirallas : Je suis monté au jeu lors d'un match de Coupe de l'UEFA, mais j'ai effectué mes débuts en Ligue 1 le 7 mai 2005, lors de la 35e journée du championnat. J'ai même inscrit le but qui a propulsé le Lille en Ligue des Champions. C'était face au PSG. Après de longs mois de discussion, je viens maintenant de signer mon premier contrat professionnel, qui me lie au LOSC jusqu'en 2009.

Comment se sont passées vos retrouvailles avec le Standard ? Legear : Elles furent plutôt mouvementées. Dans la semaine précédant le déplacement à Sclessin, les journaux s'étaient fort intéressés à moi, et certaines déclarations avaient été amplifiées ou mal interprétées. J'ai été sifflé à chaque touche de balle. Sur le coup, cela m'avait fait mal, mais au fil des minutes, j'ai passé outre et je n'y ai plus prêté attention. Pocognoli : Mon retour à Sclessin, en mars de cette année, fut très particulier. J'avais l'impression de revenir chez moi. Tous mes amis étaient dans la tribune et j'ai ressenti une intense émotion. Mon face-à-face avec Sergio Conceiçao fut aussi un grand moment. Cela s'est très bien passé. Sanchez : En début de saison dernière, j'avais accompagné le groupe à Sclessin. Tonci Martic était incertain et Philippe Saint-Jean m'avait repris dans le groupe, pour le suppléer si c'était nécessaire. Mais le joueur croate avait finalement pu tenir sa place et j'étais resté sur le banc. C'est cette saison-ci, le 1er avril, que j'ai joué pour la première fois dans l'Enfer des Rouches. Et ce n'est pas une blague! C'était un match un peu particulier, mais sans doute pas autant que pour les joueurs qui sont nés à Liège. Surtout pour l'ambiance qui régnait dans les tribunes. Mirallas : Je n'ai pas encore eu l'occasion d'affronter le Standard avec Lille. Même pas en match amical. Legear : En revanche, Lille et Anderlecht se sont affrontés en match de préparation. Kevin et moi étions montés au jeu en même temps. C'était super !

Ligue des Champions et Coupe de Belgique

Quel est votre meilleur souvenir depuis que vous avez quitté le Standard ? Legear : Ma première apparition en Ligue des Champions à l'Inter Milan, la saison dernière, alors que je n'avais que 17 ans. En principe, je n'aurais pas dû jouer, mais Mbo Mpenza a déclaré forfait en dernière minute et j'ai été titularisé. Mirallas : Mes meilleurs souvenirs sont également liés à la Ligue des Champions : j'ai eu l'occasion d'affronter Manchester United, Villarreal et Benfica. Mes premiers buts sont aussi ancrés dans ma mémoire : contre le PSG la saison dernière et contre Le Mans cette saison-ci. Pocognoli : Mon premier but, contre Westerlo, alors que je venais de monter au jeu. J'ai vu toute ma carrière défiler dans ma tête. Sanchez : Curieusement, mon meilleur souvenir est une défaite : c'est la récente finale de la Coupe. Sur le coup, j'étais très déçu d'avoir perdu. J'ai pleuré pendant trois jours. Mon escapade en Suisse, avec l'équipe nationale des -21 ans, m'a permis de me changer les idées. Aujourd'hui, je ne retiens que les bons moments du 13 mai. En fait, c'est toute la journée qui était spéciale : le costume que l'on a enfilé et qui avait été confectionné spécialement pour l'occasion, le départ pour Bruxelles, l'entrée dans les vestiaires, la découverte du stade Roi Baudouin. Et, surtout, l'ambiance autour du stade : depuis les supporters qui affluent jusqu'au... marchand de saucisses !

Que reste-t-il, aujourd'hui, de votre période rouche ? Pocognoli : Beaucoup de bons souvenirs, et des liens d'amitié indéfectibles. On a gagné la plupart des tournois auxquels on a participé. Le groupe s'est soudé au fil des victoires. Et, même si l'on est finalement allé voir ailleurs, il faut reconnaître que l'on a reçu au Standard une base footballistique fantastique. Des entraîneurs comme Simon Tahamata, Alex Czernatynski, Christophe Launoy ou Gilbert Govaert m'ont fait progresser énormément. On n'a pas percé au Standard, mais c'est tout de même grâce au Standard qu'on joue en D1 aujourd'hui. Sanchez : Je retiens aussi Philippe Dallemagne. C'est avec lui que j'ai débuté. Il m'a incité à oser davantage, à tenter plus souvent ma chance au but. Simon Tahamata m'a enseigné les gestes techniques. Et puis, il y avait aussi Michel Bodson. Il continue à m'encourager, me téléphone encore régulièrement avant les matches. Cela me fait plaisir. Je regrette de ne pas avoir plus souvent des nouvelles des copains d'alors. C'est la vie : à un moment donné, les chemins se séparent. Mirallas : En fait, le Standard a très bien travaillé... pour les autres clubs. Pocognoli : Peut-être, un jour, se retrouvera-t-on tous ensemble sous le même maillot du Standard. Qui sait ?

Source[modifier le code]

Daniel Devos - Foot Magazine - 30/5/2006