Discussion:Juste valeur

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Je ne suis pas sûr qu'il faille vraiment fusionner la juste valeur avec le juste prix. Ce dernier est une notion philosophique (le juste prix existe-t-il, comment le déterminer ?), tandis que le premier est une notion comptable. --Dauphiné (d) 11 février 2008 à 11:00 (CET)[répondre]

Bandeaux sur les articles sans entrée ici. Jerome66|me parler 12 février 2008 à 16:26 (CET)[répondre]

Fusion non appropriée à mon sens. Le premier est une notion économique, le second une notion financière. –MaCRoEco [oui ?] 12 février 2008 à 17:46 (CET)[répondre]
+1, on ne peut pas mélanger Thomas d'Aquin et les IFRS. --Bombastus [Discuter] 12 février 2008 à 18:13 (CET)[répondre]
Peut-être faut-il supprimer "Le juste prix aussi appelé juste valeur est ..." dans la phrase d'introduction de Juste prix? Cela prête à confusion, non? Le problème est que la phrase se poursuit par "... est une notion théorique et virtuelle plus proche de la valeur (= estimation) que du prix (= de marché)." Jerome66|me parler 13 février 2008 à 07:21 (CET)[répondre]
  1.  Supprimer - fusion inappropriée Ofol (moi . ) 17 février 2008 à 23:43 (CET)[répondre]
Fusion abandonnée, reformulation de l'intro par MaCRoEco. Jerome66|me parler 22 février 2008 à 12:19 (CET)[répondre]

Bonjour à tous. Je trouve que l'article est à la fois très pauvre et extrêmement partisan, fondé principalement sur un article des échos de 2008. La juste valeur est un concept récent d'origine universitaire (Le Nobel américain Eugene Fama et l'Australien Raymond Chambers) et n'a été introduit dans les standards internationaux qu'au tournant des années 2000. Jusqu'alors le monde vivait sans, y compris aux Etats-Unis. De plus, ce oncept ne s'applique à l'heure actuelle de façon obligatoire qu'à une partie des titres détenus par les holdings de groupes de société et par les banques. Ces dernières sont le coeur de cible des normes IAS-IFRS qui ont connu grâce à leur adoption par l'Union Européenne (cabinet Prodi) en 2002 un essort inattendu.

Une refonte de l'article sur la juste valeur devrait rappeler que la plupart des standards comptables, y compris les normes IFRS retiennent le coût historique comme la régle et la juste valeur comme l'exception. La Juste valeur ne s'applique ainsi comme référenciel obligatoire qu'à certains titres et pas aux autres actifs et encore moins au passif, même si selon Eugene Fama elle devrait dans l'idéal s'appliquer à l'ensemble des éléments du bilan. Les normes US-GAAP américaines ont d'ailleurs exclu de la valorisation en juste valeur le Goodwill (brevets, clientèle), à cause du risque d'effet de loupe du marché sur cet élément particulièrement volatile du bilan. En Octobre 2008, au lendemain de la crise, les Etats du G20 ont demandé à l'IASB (auteur des normes IAS-IFRS)de suspendre la valorisation en juste valeur pendant un an des titres détenus par les banques. En 2009, l'IASB a lui-même a proposé que les banques se recapitalisent au travers d'un "coussin contracyclique" (Countercyclical capital buffer) afin précisément de couvrir la sensibilité à la conjoncture de la valorisation de leurs titres en juste valeur (cf. Isabelle Santenac, directeur monde d'Ernst and Young – Revue banque n° 709, janvier 2009 page 30. - Juste valeur -Récentes modifications des régulateurs comptables). En 2013 la Commission européenne a adopté une nouvelle directive bancaire permettant aux Etats membres d'imposer aux banques un "coussin contracyclique" afin de couvrir les conséquences de la valorisation des actifs des banques en juste valeur.

Le concept de juste valeur est surtout une demande des analystes crédit qui essayent d'évaluer la valeur liquidative des holdings et des banques et donc d'anticiper une possible défaillance. En revanche, il n'est pas une demande des comptables internes des entreprises, en particulier des entreprises industrielles, qui essayent au contraire de suivre le processus de valorisation interne et non la perception externe par le marché: somment savoir si on a un profit latent si on ne conserve pas l'information relative au coût historique? Généraliser le recours à la juste valeur ainsi que le proposent certains membres de l'IASB aurait pour effet de transformer les entreprises en des espèces de Sicav ainsi que le résume Didier Marteau (Didier Marteau, professeur EAP-ESCP, Rapport "Normes comptables et crise financière", La documentation française, Février 2010).

Une solution de compromis consisterait à publier deux bilans, l'un en coût historique afin de suivre la stratégie de l'entreprise et l'autre en juste valeur afin de permettre une valorisation dans une perspective liquidative. Or les premiers à s'opposer à la publication simultanée des deux types de bilan sont les partisans de la juste valeur, au motif que le bilan en coût historique fausserait la perception par le marché. A l'évidence, il s'agit d'une guerre d'écoles et annoncer comme le fait l'auteur de l'article sur wiki que "ceux qui dénigrent la juste valeur ont quelque chose à cacher" relève typiquement d'une approche scolaire. - Catchmeifyoukan