Discussion:Joseph Joanovici

Catégorisation

J'hésite franchement à accoler la catégorie "résistant" à Joanovici. Il l'était objectivement, puisqu'il aidait financièrement la résistance, de même qu'il aidait la collaboration. Certes, sa contribution à la résistance était tout à fait intéressée, mais pour la collaboration aussi. Lui accoler les deux catégories serait un peu burlesque, mais c'est objectivement la vérité. Quelqu'un a-t-il une opinion là-dessus ? Jean-Jacques Georges 22 août 2007 à 21:35 (CEST)

Parceque pour le moment, l'histoire ne sait pas dans quelle "catégorie" classer Josef Joanovici, je proposerais de ne pas le "classer" - l'affaire ne l'étant pas. On pourrait peut-être créer une section à part pour l'ensemble des affaires du temps de guerre qui attendent d'être peut-être clarifiées un jour et de manière à les mettre toutes au bénéfice du doute - jusqu'à plus ample informé.

D'autre part et dans cet esprit, je propose de modifier tout d'abord le début de l'article qui qualifie J. Joanovici de "un juif, ferrailleur et fournisseur de métal aux Nazis", formulation à mon sens maladroite et qui prête à confusion raciste. On pourrait à la rigueur mettre une majuscule à Juif, mais cela demeurerait à mon sens une catégorisation discutable par son caractère implicitement essentialiste. Il me semblerait plus judicieux de présenter Josef Joanovici par ce qui constitue conventionnellement dans les sociétés démocratiques l'identité d'une personne (cf. "papiers d'identité"), soit: "...est d'origine roumaine,.." Ensuite, on peut poursuive Juif, réfugié (ou immigré? à vérifier)en France, ferrailleur...", etc.

Au reste, l'historien ne devrait pas prendre de position ni implicite ni explicite dans un dossier qui demeure ouvert. Or le ton général de l'article me semble mettre un accent excessif sur le caractère "douteux" du personnage. Et c'est d'autant plus regrettable que les sources citées en références sont au fond assez "maigres".(Utilisateur: chmchris, le 21 février 2008)

Je ne crois pas que les sources soient vraiment 'maigres', ce sont quand même les écrits du directeur de la DST de l'époque. Par contre, par soucis de neutralité, il est vrai qu'il manque des sources à décharge pour que l'article soit équilibré... mais je n'en n'ai pas. .:|DS (shhht...)|:. 24 février 2008 à 18:22 (CET)

Observation de rafiraf à l'attention des deux précédants intervenants : Les sources ou leur exploitation sont discutables puisque l'article affirmait initialement que l'interessé est décédé en prison alors que d'après le livre d'Alphonse Boudard (Létrange monsieur Joseph), il est mort deux ans après sa libération pour état de santé (j'ai donc cru devoir rectifier cette erreur). A ce sujet, je recommande vivement ce bouquin, remarquable dans l'ensemble par la prudence intellectuelle de son auteur et la qualité des recherches entreprises.

Loi du Retour

Supprimé "malgré la loi du retour, qui s'applique à tous les juifs". Ne s'applique pas à tous les juifs, notamment pas aux personnes ayant oeuvré contre le peuple juif et porté atteinte à la sûreté de l'Etat d'Israël.

Oui d'accord de tte façon cette précision était superfétatoire et douteuse. (NB merci de signer en page de discussion)--Arrakis (d) 10 avril 2008 à 08:42 (CEST)

Sources

quelques sources à lire, fiabiliser et peut être utiliser. -- Bouktin@blabla - 23 juin 2011 à 06:25 (CEST)

• bio sur un forum attribuée à Edouard Boeglin
• (en)Article du Time

1952 ou 1962 ?

2 dates semblent en contradiction dans le texte :

1) "Il retrouve sa liberté en mai 1962"

2) "Joanovici écope de cinq ans de prison, mais est libéré en 1952"

(je ne suis pas spécialiste de ce sujet et je ne dispose pas de la documentation nécessaire pour trancher)

Biographie par ordre alphabétique d'auteur ou chronologique

La biographie est classée par ordre alphabétique d'auteur quel en est l'intérêt ? Il me semble qu'un ordre chronologique serait plus intéressant, l'histoire progresse.

• Pierre Boutang, La République de Joinovici, Amiot-Dumont, 1949.
• Jacques Delarue, Trafic et crimes sous l’Occupation, Fayard, 1968.
• Historia, numéros hors-série 26 & 27, « La Gestapo en France », Tallandier, Paris, 1972.
• Philippe Bernert, Roger Wybot et la bataille pour la DST, Presses de la Cité, 1975.
• Jacques Bonny, Mon père, l'inspecteur Bonny, Robert Laffont, Paris, 1975.
• Henry Sergg, Paris Gestapo, Laffont, Bonny et les autres, Jacques Grancher, 1989.
• Philippe Bernert, « Honneur et police », in Le roman vrai de la IIIe et de la IVe République - tome 2, s.d. Gilbert Guilleminault, Robert Laffont, collection « Bouquins », 1991.
• Alphonse Boudard, L'étrange Monsieur Joseph (Joseph Joanovici), Robert Laffont, Paris, 1998.
• Grégory Auda, Les belles années du « milieu » 1940-1944 - Le grand banditisme dans la machine répressive allemande en France, Michalon, 2002.
• André Goldschmidt, L'affaire Joinovici : collaborateur, résistant... et bouc émissaire, Toulouse, Privat, 2002.
• Dominique Venner, Histoire de la collaboration, Pygmalion, Paris, 2002.
• Henry Sergg, Joinovici : l'empire souterrain du chiffonnier milliardaire, Fleuve noir, 2003.
• Henry Sergg, Joinovici : l'empire souterrain du chiffonnier milliardaire, Fleuve noir, 2003.
• Roger Maudhuy, Les Grands procès de la Collaboration, Lucien Souny, 2009.

Philippe Nusbaumer (discuter) 7 janvier 2017 à 22:24 (CET)

Œuvres d'art en sa possession

Serge Jacquemard écrit sous le pseudonyme de Henry Sergg, (édition de 1986, p. 177, ) que Joanovici possédait un tableau L'Éducation fait tout de Jean-Honoré Fragonard qui fut vendu à l'Hôtel Drouot le 17 janvier 1951. Il doit s'agir d'une autre version que celui conservé à Sao Paulo, Musée d'art de São Paulo,

L'éducation fait tout.

.Philippe Nusbaumer (discuter) 8 janvier 2017 à 12:57 (CET)