Discussion:Échelle internationale des événements nucléaires

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"Amusant" qu'un sujet aussi sensible n'offre pour page de conversation, qu'une page d'un blanc aussi immaculé que la communication sur les "incidents" touchant au sujet pour le moins radioactif du nucléaire :-)

Deux esprits (d) 1 avril 2008 à 20:35 (CEST)[répondre]

Bonjour ; Wikipédia n'est pas un forum : les pages de discussion sont destinées à l'amélioration des articles. --Gribeco 1 avril 2008 à 20:36 (CEST)[répondre]

Suppression de "Elle est de plus fortement critiquée car ne prenant en compte que les conséquences de l'événement et non les risques réels encourus[réf. souhaitée]"[modifier le code]

Le principe d'INES, comme on peut le voir dans le document de référence, consiste si les quantifications par les rejets radioactifs réels ne s'appliquent pas (c'est à dire dans le cas de RISQUES de rejets) à appliquer des critères dits de "défense en profondeur" qui justement prennent en compte les risques de rejets radioactifs (je ne sais pas ce qu'est un "risque réel encouru"). Je retire cette phrase non référencée de cet article.---Strogoff- (d) 10 février 2009 à 11:16 (CET)[répondre]

Guerre d'édition sur les accidents à la centrale de Fukushima au Japon de 2011[modifier le code]

Depuis hier, je compte les points. Dès le début, vous n'arrêtez pas d'éditer pour mettre cet accident en niveau 4 ou 5. Et depuis cet après-midi entre 5 et 6. Mes éditions se contentent de prévenir du mieux que je peux le public sur le fait que ce n'ait pas définitif. Et ça manque de modèle pour ça. D'où le modèle de passage non neutre... En récent, il y a seulement un modèle de bandeau. Ça déformerait le tableau. Perso, je m'en fiche de ce foutu numéro: il y a bien plus grave. Des morts, des irradiés, des contaminés, une situation nucléaire non stabilisée... et qui s'aggrave avec le temps jusqu'à présent, un nouveau séisme prévu dans moins de 7 jours, et j'en passe... De plus, à l'heure actuelle, un niveau 7 n'est pas encore exclu. Les japonais ne contrôlent pas grand chose. J'espère que les américains stabiliseront cet accident nucléaire.

Merci de ne pas trop malmener ce passage d'un niveau à l'autre à l'avenir. Sinon c'est toute la semaine qui risque d'être ainsi. Situation changeante oblige.

--Commando (d) 14 mars 2011 à 22:27 (CET)[répondre]

Bonjour. La gravité correspond à ce que dit l'Échelle internationale des événements nucléaires. Elle a été initialement évaluée à "4" par les autorités japonaises, mais c'est clairement sous-estimé compte tenu des dernières informations, confirmées par l'ASN : l'accident est au moins de niveau cinq (parce que les réacteurs sont manifestement "hors service" et ne pourront très probablement pas être réparés).
L'accident peut éventuellement dériver sur le niveau 6 (s'il y a des incidences à l'extérieur imposant la mise en œuvre au moins partielle de mesures de protection régionales), mais ce n'est pas acquis à ce jour. Il n'y a pas de "chance" (heureusement) qu'un niveau 7 soit atteint, parce que l'énergie disponible dans l'accident est insuffisante pour ça.
Cdlt, Biem (d) 14 mars 2011 à 22:51 (CET)[répondre]
Bonjour. L'autorité de sûreté n'a pour l'instant par réévalué le classement INES de cet incident, et c'est la seule compétente pour cela. Donc à l'heure d'aujourd'hui, elle reste en INES 4. Au vu de l'historique, il sera vraisemblablement réévalu INES 5, la fusion partielle des coeurs étant à peu près sûre. MAIS, à l'heure actuelle, l'accident est bien INES 4. Et ce malgré les élucubrations de notre estimé président de l'ASN. De plus, les rejets à l'extérieur ont été, pour l'instant, contrôlés, et limités (1,5mSv/h au plus fort des rejets, donc en moyenne beaucoup moins élevés). Je pense donc qu'il est nécessaire de supprimer cette information erronée, au mieux l'enlever (le temps de clarifier la situation), au pire la reclasser INES 4. Edit, voilà j'ai supprimé le passage. En attendant d'avoir une évaluation acceptable de l'accident.
Cordialement Kattleya (d) 15 mars 2011 à 00:35 (CET)[répondre]
Je ne pense pas que le niveau 6 soit une élucubration. Les rejets vers l'extérieur ne sont ni contrôlés ni limités : on a déjà dans les réacteurs 3 et 4 un millier de barres en dehors de tout confinement et en partie hors d'eau borée. Si on a une explosion de vapeur, je crains qu'on passe au niveau 7. Mais je suis d'accord avec toi pour ne pas mettre cet accident dans le tableau.Maxchar (d) 16 mars 2011 à 04:32 (CET)[répondre]
Ce n'est sûrement pas une élucubration (cf. mon message du dessous qui démontre que c'est une question d'impact, donc soumis à argumentation) par contre autant pour le réacteur 4; dire qu'il n'y a plus de confinement pour le combustible usé semble vrai, autant le dire pour réacteur 3 est faux (la cuve est toujours étanche) à moins que je n'ai raté des évènements.--Oponn (d) 16 mars 2011 à 09:33 (CET)[répondre]
Dans la piscine du 3, en haut du bâtiment, il y a 514 barres de combustible usagé à l'air libre (là où ça fume, troisième bâtiement en partant de la droite dans l'image [1]). Un hélicoptère chargé d'eau borée vient de rebrousser chemin. Maxchar (d) 16 mars 2011 à 13:03 (CET)[répondre]
Effectivement au vu des derniers évènements, l'INES 4 est très sous-évalué (INES 6, voir 7 si ça continue ainsi ...). Mais je pense que, tant que le sujet reste polémique et qu'on ne connait pas l'issu, il ne devrait pas apparaître dans l'article. Kattleya (d) 16 mars 2011 à 21:33 (CET)[répondre]
Bonjour. Je tiens à rappeler que l'échelle INES est une échelle de communication sur l'impact d'un incident / accident nucléaire. On peut donc s'amuser autant que l'on veut, il n'y a pas une fonction mathématique pour indiquer si un évènement est de niveau 4, 5 ou 6. Cela dépend de l'impact sanitaire, environnemental et sur les opérateurs de l'incident / accident. L'autorité de Sûreté adéquate a pour rôle de le fixer, et celui-ci évoluera probablement lorsque l'arbre des causes et la gestion de ce qui a été fait et de ce qui aurait pu être fait sera déterminé. D'ailleurs, du coup en passant, je rectifie le fait que ce n'est pas une échelle logarithmique... puisqu'aucune valeur n'y est associée.--Oponn (d) 15 mars 2011 à 19:25 (CET)[répondre]

En attendant que la classification définitive de l'accident soit, j'ai ajouté le bandeau "évènement récent" (suite aux nombreuses modifications de ces derniers jours).
Cordialement,
Anierin [service après-vente] 17 mars 2011 à 12:32 (CET)[répondre]

Je pense qu'il serait même préférable de supprimer complètement la mention de Fukushima dans l'article. La page INES a pour vocation de décrire l'échelle de gravité ainsi que de présenter des exemples, c'est à dire des "cas d'étude" pour l'un ou l'autre des niveaux. En l'occurrence, ce qui se passe à Fukushima I n'est pas un cas d'étude. On a un classement officiel qui varie de jour en jour, un classement probable mais sans valeur fourni par une autorité Française et très peu de visibilité sur l'évolution de l'accident en raison de la possibilité de répliques sismiques. Pour moi, le débat sur le classement INES de cet accident doit se faire sur la page de l'actualité et l'article "Échelle internationale des événements nucléaires" sera mis à jour une fois que le classement définitif aura été décidé. Par conséquent, je supprimerais bien la mention à Fukushima, mais j'aimerais l'avis de personnes plus habituées à wp que moi. Existe-t-il notamment un bandeau permettant d'expliquer qu'il s'agit d'un article de synthèse qui n'est pas voué à présenter de l'actualité ? --— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 88.165.252.191 (discuter)
Bizarre, quand je suis venu sur la page, l'accident au Japon apparaissait. Pourtant le dernier edit date d'hier. Ma foi, c'est pas plus mal. J'espère que personne ne va remettre ça en cause. Hop. --FJ — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 88.165.252.191 (discuter)

Cotation de Fukushima[modifier le code]

L'autorité de sûreté nucléaire japonaise a annoncé un niveau cinq à l'accident, qui paraît cohérent avec les dommages connus (voir présentation détaillée de INES pour une discussion/définition des niveaux) :

  • Sous l'aspect de la prévention, "dégradation de la défense en profondeur", l'accident est clairement avéré, ce qui impose un classement supérieur ou égal à 4.
  • Sous l'aspect technique des "conséquences sur le site", on est clairement dans le niveau maximal de "Endommagement grave de l'installation nucléaire" pour les réacteurs qui ont fondus, puisque "Plus de quelques pour cent du combustible présent dans un réacteur de puissance ont fondu ou plus de quelques pour cent de la quantité d’activité contenue dans le coeur se sont échappés des assemblages combustibles." (p. 12) Ca impose un classement supérieur ou égal à 5.
  • Sous l'aspect des "incidences hors site", il y a clairement une petite contamination, dont l'effet n'est pas entièrement clarifié. La discussion de ce niveau dépend de la quantité totale d'"équivalent I-131" qui aura été rejetée, et ça demandera des mesures soignées et des gros calculs avant d'avoir une idée précise de la quantité rejetée. Ceci étant,
    • On peut déjà dire que les doses à l'individu le plus exposé du groupe critique (à l'extérieur) sont au moins de l'ordre du mSv (pas d'une fraction de mSv), ce qui impose de toute manière un classement de niveau au moins 4.
    • Le niveau aurait pu atteindre 6 ou 7 s'il y avait eu une perte totale du confinement d'un coeur, ou si les éléments combustibles d'une piscine s'étaient dispersés ; mais ça n'a pas été le cas (en tout cas, jusqu'à présent ; et la situation semble stabilisée). Un niveau 6 correspondrait à un rejet de l'ordre de 1 à 10% d'un coeur, ce n'est clairement pas le cas ici - les coeurs sont restés confinés.
    • Le niveau par rapport aux "incidences hors site" sera donc 4 ou 5, mais certainnement pas 6 (sauf explosion future). Commentaire du niveau 5 = "À la suite d’un tel rejet, certaines mesures de protection seraient probablement nécessaires, par exemple une mise à couvert ou une évacuation localisées, afin de réduire le plus possible la probabilité d’effets sur la santé." Commentaire du niveu 4 = "À la suite d’un tel rejet, il est en général peu probable que des mesures de protection soient prises hors du site, sauf peut-être des contrôles locaux sur les aliments. D’autres mesures peuvent cependant être prises à titre de précaution contre une dégradation plus sévère de l’état de l’installation. L’état de l’installation est pris en compte dans les autres critères de classement (incidences sur le site et sur la défense en profondeur)." Les réactions des autorités semblent entre les deux...

L'un dans l'autre, l'accident est donc de tout manière de niveau 5 (à cause de ses conséquences sur le site), et sauf développement malheureux (aujourd'hui très improbable) ne passera pas au niveau 6 (parce que tant que la situation de la centrale reste stable, ses conséquences hors site resteront limitées).

Je propose de retenir l'évaluation de l'autorité japonaise, qui a le double avantage d'être officielle et d'être cohérente avec ce qui est connu de l'accident.

Cordialement, Biem (d) 23 mars 2011 à 10:55 (CET)[répondre]

À l'heure où j'écris, le niveau est susceptible d'être modifié selon l'évolution de la situation (par exemple, j'ai lu aujourd'hui, sur [2], « L'Agence japonaise de sûreté nucléaire a par ailleurs annoncé qu'elle n'écartait pas la possibilité de relever à 6 le niveau de l'accident de Fukushima, actuellement fixé à 5. »). Il me semble prématuré de noter une valeur fixe sur cette page. —C.P. 25 mars 2011 à 11:33 (CET)[répondre]
Mais même si nous devions décider de ne pas mentionner Fukushima immédiatement, il y aura toujours quelqu’un qui ne pourra s'empêcher de le rajouter, aléatoirement au niveau 5 ou 6 ; c'est pourquoi je pense qu’il vaut mieux de toute façon le mentionner, en précisant « estimation provisoire ». —C.P. 25 mars 2011 à 12:17 (CET)[répondre]
Vu l'article, mais ce qui me gêne dans le "provisoire" est qu'il n'y a aucune échéance particulière pour une éventuelle révision : l'agence japonaise doit informer officiellement l'AIEA de sa cotation, ce qu'elle a fait (niveau 5), mais rien ne dit que cette évaluation sera modifiée, rien n'oblige l'agence japonaise à une réévaluation - simplement on ne "s'interdit pas de le faire", ce qui est assez différent.
Sur le fond, une fois encore, vu ce que l'on décrit autour de la centrale il est très peu vraisemblable que l'équivalent de ~ 10% d'un cœur soit parti à l'extérieur, on aurait eu beaucoup plus de personnel du site dépassant la dose de 100 mSv dans ce cas. Je maintien mon estimation personnelle de 4.5±0.5 sur ce critère, mais bon, ce n'est évidemment que mon appréciation.
Pour avoir une cotation globale de 6, il faudrait à la fois tenir compte d'un facteur de multiplicité (l'accident a touché plusieurs réacteurs) ici un peu discutable (il n'y en a eu que trois, pas dix), et se situer franchement dans la fourchette haute de la contamination extérieur (ce qui - souhaitons le pour les japonais- est peu probable), donc avoir un "cinq et demi" sur deux critères à la fois.
Sur le plan procédural, l'appréciation de la cotation dépend à présent (comme signalé ci-dessus) de ce qui est sorti du site comme radioactivité, et manifestement les mesures et les calculs sont en cours. L'agence japonaise a jusqu'à présent communiqué très prudemment, en ne donnant sa première cotation que par rapport à l'accident dont elle était sûre, et la révision n'a été faite que lorsqu'elle a disposé d'éléments factuels sur l'état des réacteurs (et elle a du coup donné l'estimation que je donnais comme probable depuis le début Sifflote). De fait, dans sa révision du 18, elle n'a coté que les conséquences internes des accidents des différents réacteurs, ce qui a donné quatre ou cinq cotations différentes à la surprise générale. Manifestement, elle attend d'avoir une idée plus factuelle de l'état des contaminations hors du site pour donner une cotation sur cet aspect, ce qui lui permettra de donner une cotation globale à l'accident dans son ensemble. Si mon interprétation est juste, elle donnera une nouvelle cotation globale d'ici une à deux semaines, après analyse.
Globalement, je pense que l'on peut laisser un mois le "provisoire", il est AMHA très probable que l'on disposera d'une nouvelle estimation d'ici là - dans le cas contraire, c'est l'estimation du 18 qui aura été définitive.
Cordialement, Biem (d) 25 mars 2011 à 18:58 (CET)[répondre]
L'estimation de l'IRSN sur les rejets sont à 2 10+17 Bq pour l'iode dans le document, ce qui en ferait a priori un accident de niveau 7 si c'est avéré. Biem (d) 27 mars 2011 à 23:06 (CEST)[répondre]

Logarithmique[modifier le code]

Notification Thepat : Bonjour,

Pour répondre à cette modif : pas au sens strict, bien sûr, mais dans son esprit, et le terme "logarithmique" est bien présent dans la source (dans les premières pages). Pour le reste, je pense qu'il faudrait une petite reformulation pour ne pas faire d'anachronisme : Tchernobyl date de 1986, l'échelle des années 1990, Fukushima de 2011. L'échelle a été conçue après Tchernobyl pour bien mettre cette catastrophe-là à part (et, quelque part, pouvoir dire que les autres sont / étaient moins graves). C'est après seulement que l'accident Fukushima est arrivé, et qu'en appliquant les critères d'évaluation du guide en source, on est bien obligé de constater que Fukushima aussi a mérité le niveau 7 (moins de rejets numériques en activité, mais influence plus large notamment à cause de la pollution de l'océan et du risque continu). Il me semble qu'il faudrait clarifier ces points pour ne pas laisser entendre, ni que l'échelle a été conçue pour mettre Fukushima au niveau 7, ni qu'elle existait avant Tchernobyl et que la catastrophe de Tchernobyl n'a pas influencé sa définition (parce que là, l'échelle a effectivement été conçue pour mettre Tchernobyl au niveau 7).

Le tout si possible en évitant les redites, parce que l'article dit déjà que Fukushima est de niveau 7 avant ce paragraphe. (discuter) 20 juillet 2019 à 12:34 (CEST)[répondre]

Bonsoir Notification  :, autant pour moi! effectivement en page 2 du manuel, il est effectivement fait mention du terme "logarithmique"; quoiqu'il en soit l’échelle reste plafonnée au niveau 7. Cdlt.--Thepat (discuter) 21 juillet 2019 à 00:50 (CEST)[répondre]
« Les quatre niveaux les plus élevés de l’échelle (niveaux 4 à 7) incluent une définition en termes de quantité de radioactivité rejetée et définissent cette quantité sous forme d’équivalence radiologique par rapport à un nombre donné de térabecquerels de 131 I.  » À mon avis, plusieurs points sont à mentionner. D'une part, que d'un niveau de rejet (d'équivalent 131I) à l'autre, on a à chaque fois un facteur 10 (niveau 4 < 100TBq < niveau 5 < 1000 TBq < Niveau 6 < 10_000 TBq < niveau 7 < plus...). D'autre part, on peut dire que quantitativement, Fukushima a été de ce fameux niveau 7 (à pas grand chose près). Mais il est totalement fallacieux de dire que « L'échelon 7, maximum, a été attribué à la l’accident nucléaire de Tchernobyl de 1986 », parce que les rejets pour Tchernobyl ont en réalité été cent fois supérieurs à la limite du 7 : si l'échelle avait été prolongée suivant la même logique (x10 par niveau) Tchernobyl aurait dû être qualifié de niveau 9. C'est donc une désinformation totale que de laisser croire que Tchernobyl a été au même niveau que Fukushima... Et une encyclopédie digne de ce nom se doit de clarifier proprement la chose. Michelet-密是力 (discuter) 20 juillet 2019 à 15:56 (CEST)[répondre]
Tchernobyl et Fukushima sont toutes deux des catastrophes niveau 7. Elles sont classées sur le même niveau INES, c'est un fait. On peut être d'accord ou pas, mais parler d'extrapoler au niveau 9 une échelle spécifiquement conçue après les faits pour placer Tchernobyl au niveau 7, c'est largement aussi fallacieux. Que Fukushima et Tchernobyl soient toutes deux classées au niveau 7 n'empêche pas ensuite, dans l'article, de préciser que ce classement (à nouveau, un classement utilisé uniquement pour la com' - ce n'est pas comme l'échelle de Richter, qui elle est numérique et ouverte (et globalement obsolète, mais c'est un autre problème)) ne signifie pas qu'il y a égalité ou équivalence entre ces deux catastrophes. On peut dire, dans un autre domaine, que l'explosion de l'usine AZF et la catastrophe de Bhopal sont toutes les deux des catastrophes industrielles majeures, sans pour autant nier que la 2e a fait plus de cent fois plus de morts que la première. Mais ce n'est pas à nous d'établir un classement INES virtuel, en déformant une source qui ne parle nullement d'extrapolation. (discuter) 20 juillet 2019 à 22:44 (CEST)[répondre]
Ce n'est pas du tout ce que je dis. Le point est qu'entre ces deux accidents nucléaires classés au même niveau, il y a plus que deux ordres de grandeur d'écart dans la radioactivité rejetée. C'est donc trompeur de s'arrêter à la classification INES pour les comparer. Et l'échelle n'a pas été spécifiquement conçue après les faits pour placer Tchernobyl au niveau 7, d'où ça vient? Michelet-密是力 (discuter) 21 juillet 2019 à 07:31 (CEST)[répondre]
C'est à peine implicite dans le paragraphe page 2 du manuel, extrait : "Lors de la définition de l’échelle, un des objectifs était que la gravité d’un événement devait augmenter d’environ un ordre de grandeur pour chaque augmentation de niveau de l’échelle (c’est-à-dire que l’échelle est logarithmique). L’accident de 1986 à la centrale nucléaire de Tchernobyl est classé au niveau 7 sur l’INES. Il a eu un impact très étendu sur la population et l’environnement. Une des considérations principales pour l’élaboration des critères de classement de l’INES a été de s’assurer que le niveau d’importance d’événements moins graves et plus localisés soit clairement distingué de cet accident très grave." (le gras est de moi, le reste d'origine). Le texte dit explicitement que Tchernobyl (1986) est classé au niveau 7 sur cette échelle (créée en 1990). Pas qu'il devrait être à 9. C'est même l'unique mention par son nom de cet accident dans ce manuel. Par ailleurs, le manuel est en cours de révision (première révision depuis Fukushima), ce n'est pas à nous de faire ou devancer ce travail en spéculant sur le pourquoi ou comment différents événements sont classés par les instances responsables. Après, je n'ai jamais dit ou sous-entendu qu'il fallait s'arrêter à la classification INES pour juger de la gravité d'un accident - à nouveau, ce n'est qu'un outil de communication, et il est légitime d'en mentionner les faiblesses dans un paragraphe "critiques". Mais ce n'est pas à NOUS d'en souligner les faiblesses - il faut qu'une source fiable le fasse explicitement pour que nous puissions rapporter ici les propos en question sans les déformer. On ne peut pas se servir d'un manuel qui classe Tchernobyl à 7 pour dire que logiquement, il devrait être à 9. Ce n'est pas à nous de faire des calculs originaux pour extrapoler au-delà de nos données.
Enfin, on est sur la page INES, pas sur les articles traitant de Fukushima et Tchernobyl. Il est donc logique de se concentrer sur l'échelle elle-même et non sur les accidents classés (même si ces deux-là méritent effectivement un traitement plus complet même sur cette page en raison de leur caractère exceptionnel). Et il y a plus de choses à dire sur cette échelle que de juste "faire les comptes" en évaluant les rejets : il y a aussi l'impact humain, environnemental (différence entre rejets sur terre, dans l'air, et dans l'eau), et par-dessus tout pour un outil de communication, il faut voir l'information qu'il transmet au public. Et dans l'esprit du public, on constate que "Niveau 7 = Oh My God" est assez bien intégré. C'est le plus important, quand on arrive au niveau maximal d'une échelle fermée, tout le monde comprends que c'est un désastre monumental. Si l'échelle était ouverte, il y aurait toujours des gens pour comprendre "ça pourrait être pire" (ce qui est toujours vrai, de n'importe quelle catastrophe, mais qui ne sert pas la communication). (discuter) 21 juillet 2019 à 12:35 (CEST)[répondre]
La lecture factuelle du passage est qu'ils se sont assurés que les autres accidents moins graves n'entraient pas dans la catégorie "7", pas que le niveau "7" correspond à Tchernobyl. Et le manuel donne lui-même les éléments (dans l'exemple de niveau 7) permettant de conclure que Tchernobyl est deux ordres de grandeur au-dessus de la limite entre "6" et "7". À l'époque c'était peut-être sans importance, mais entre temps Fukishima est arrivé dans la même zone "7" sans être comparable (à deux ordres de grandeur près) à Tchernobyl. Et dans la mesure où il y a une différence radicale entre les deux, il est important de le mentionner dans l'article et d'expliquer le pourquoi de la chose. Sinon on contribue à de la désinformation et c'est tout sauf glorieux. Michelet-密是力 (discuter) 21 juillet 2019 à 21:04 (CEST)[répondre]
Si vous avez l'enthousiasme pour traduire en:Comparison of Fukushima and Chernobyl nuclear accidents, ne vous en privez pas, mais j'ai l'impression qu'on dérive, parce qu'une telle comparaison dépasse le seul cadre de l'échelle INES. Par ailleurs, si je lis bien l'article en question, il y a un ordre de grandeur (même pas), pas deux, entre Fukushima et Tchernobyl, et cela sur le seul critère des rejets en iode et césium, qui n'est pourtant pas le seul critère pertinent. Mais reprenons ce qui vous chagrine, à savoir que Fukushima et Tchernobyl sont classés au même échelon alors que Tchernobyl a abouti à des rejets numériquement plus conséquents. C'est dans la nature d'une échelle fermée que de ne pas permettre de distinguer entre deux événements tous les deux au sommet. Dans ce cas, que proposeriez-vous ? Je m'oppose à ce que l'on mentionne une possible extrapolation de l'échelle qui classerait Tchernobyl plus haut - parce que ce n'est pas à nous d'extrapoler. Est-ce que vous avez des sources, autre que le seul manuel de classement qui est une source primaire que vous interprétez, qui conteste le fait que les classements INES de Tchernobyl et Fukushima sont identiques ?
Parce que, encore une fois, quand je lis explicitement "L’accident de 1986 à la centrale nucléaire de Tchernobyl est classé au niveau 7 sur l’INES", je ne vois pas comment on peut sous-entendre que ce guide le place virtuellement au niveau 9. La phrase telle qu'elle était formulée avant mon intervention était fallacieuse - dire "l'échelle n'a pas été extrapolée au niveau 9" sous-entendait qu'elle aurait du être extrapolée, ou que ç'aurait été possible/pertinent/judicieux, une idée qui n'est pas présente dans la source. (discuter) 21 juillet 2019 à 21:44 (CEST)[répondre]

Liste exhaustive[modifier le code]

Il n'y aurait pas un site officiel ou quoi avec la liste exhaustive des accidents niveau 7, 6, 5 etc?90.57.87.174 (discuter) 24 janvier 2020 à 21:27 (CET)[répondre]

Bonjour, quel est l'indice pour cet incident remontant à 1966 ? Je constate qu'on applique une cotation à un incident datant de 1969, d'où ma question ? Cordialement, --Marc-AntoineV (discuter) 10 juin 2021 à 08:13 (CEST)[répondre]

Bonsoir, Notification Marc-AntoineV :, Accident nucléaire de Palomares n'a pas été un accident nucléaire au sens de l'INES, donc il n'y a pas de cotation dans ce cadre. S'il faut en donner une estimation, c'est probablement du niveau 3 (Très faible rejet : exposition du public représentant une fraction des limites prescrites). L'accident de Palomares relève de la cotation Liste d'accidents nucléaires#Accident sur des armes en service, c'est toujours embarrassant de perdre une charge nucléaire, mais tant qu'elle n'explose pas, la dispersion est assez négligeable sur le plan de la radioprotection. Michelet-密是力 (discuter) 12 juin 2021 à 20:11 (CEST)[répondre]
Notification Marc-AntoineV : Comme le dit Micheletb, l'INES n'est pas conçue pour les incidents militaires, elle n'est applicable qu'aux événements touchant le nucléaire civil. Ceci dit, si on devait classer l'incident de Palomares, j'aurais plutôt tendance à dire aux alentours de 4-5, parce que justement deux des bombes ont explosé (charge chimique, pas détonation nucléaire). La dispersion induite est évaluée dans l'article à 4,5 kg de plutonium, soit entre 10 et 40 TBq (selon l'isotope). L'explosion ayant lieu au sol, la zone touchée reste restreinte, mais ce n'est pas négligeable. Pour comparaison, l'Accident nucléaire de Goiânia, classé niveau 5, avait conduit à la dispersion limitée, au sol, d'une cinquantaine de TBq de césium 137, dont environ 7 sont restés dans l'environnement après nettoyage. Le plutonium étant d'une radiotoxicité similaire, avec une plus longue demi-vie qui garantit hélas une contamination durable à l'échelle de la vie humaine, on peut imaginer que le classement de cet incident serait comparable. Les incidents niveau 4 peuvent avoir des conséquences plus graves sur la santé (il y a eu des morts au niveau 4), mais leurs impacts sont limités à l'enceinte du site nucléaire. Ici, c'est la dispersion dans l'environnement qui fait penser à un niveau 5. On n'atteint par contre clairement pas au-dessus, la catastrophe nucléaire de Kychtym a libéré mille fois plus au moins, y compris dans l'atmosphère. (discuter) 16 juin 2021 à 09:11 (CEST)[répondre]
Merci pour vos réponses très éclairantes. Bien cordialement, --Marc-AntoineV (discuter) 16 juin 2021 à 11:34 (CEST)[répondre]