Coupeur de route

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Les coupeurs de route sont des bandes armées agressant les automobilistes sur les routes. Leurs activités vont du simple vol au meurtre, en passant par les viols et la prise d'otage. Ils agissent principalement dans les pays d'Afrique subsaharienne. Les bandes de coupeurs de route sont souvent constituées de combattants démobilisés d'anciennes rébellions, se livrant à cette activité afin d'assurer leur quotidien.

En Afrique centrale

En Afrique centrale, de nombreux coupeurs de route seraient d'anciens rebelles centrafricains qui ont aidé le président François Bozizé à prendre le pouvoir[1].

Ces coupeurs de route agissent généralement dans les zones frontalières de la République Centrafricaine, bénéficiant ainsi des avantages liés aux frontières mal contrôlées par les États, et notamment de l'impossibilité d'être poursuivi une fois la frontière franchie. Leur zone de prédilection est donc située au point de jonction des frontières du Tchad, du Cameroun et de la République centrafricaine.

D'autres bandes de coupeurs de routes seraient constituées de combattants rebelles venant du Tchad et du Darfour en quête d'un viatique. Les gouvernements tchadiens et soudanais s'accusent mutuellement de soutien à ces bandes armées.

En Centrafique, les éleveurs Peuls sont la cible prioritaire des coupeurs de routes, appelés Zaraguinas, car ils sont considérés comme les plus riches à cause de leurs troupeaux bovins. Les Peuls se sont alors organisés et ont créé des troupes armées pour lutter contre ces derniers. Ces troupes, non soutenues par l'État, sont constituées d'archers qui interviennent en brousse et assurent l'auto-défense des éleveurs.

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. Coup d’État du 15 mars 2003