Château de La Roche-en-Brenil

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Château de La Roche-en-Brenil
Image illustrative de l’article Château de La Roche-en-Brenil
Le château en avril 2009.
Début construction XIIe siècle
Propriétaire actuel Famille de Montalembert
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1992)
Coordonnées 47° 23′ 06″ nord, 4° 10′ 54″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Localité La Roche-en-Brenil
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
Château de La Roche-en-Brenil
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Château de La Roche-en-Brenil
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de La Roche-en-Brenil

Le château de La Roche-en-Brenil est situé dans la commune de La Roche-en-Brenil dans le département de la Côte-d'Or, en France.

Localisation

Le château, à 403 m d'altitude, se trouve à quelques centaines de mètres au nord du bourg. C'est une propriété privée, mais les allées du parc sont ouvertes à la promenade.

Histoire

Bâti au XIIe siècle, cité en 1210[2], il a longtemps été une forteresse qui prenait la suite d’une tour de défense beaucoup plus ancienne située au nord-est en contrebas du parc. Composé d’un logis principal et de quatre tours reliées entre elles par d’épaisses et hautes murailles, il était protégé par ses douves. On y entrait par un pont-levis situé à l’entrée nord de la cour, proche du donjon.

Au XVIe siècle, les nécessités de la défense ayant disparu, le château est reconstruit et devient une résidence d’agrément. La tour nord et une partie des murs sont alors abattus, ouvrant ainsi à la vue sur l’Auxois. Les façades sont percées de larges fenêtres, un sacellum (petit sanctuaire) est accolé à la façade principale et de nouveaux bâtiments, moins solennels, sont construits à l’ouest, appuyés sur le mur d’enceinte. Le pont dormant, à l’arrière du château, date de cette époque.

En 1841, Charles de Montalembert (1810-1870) sauve le château de La Roche de la démolition en le rachetant à des marchands de biens qui projetaient de le détruire pour en faire une carrière de pierres. Il restaure le château et crée le parc à l’anglaise.

Le château appartient toujours à l’un de ses descendants.

Le château est partiellement inscrit à l'inventaire des monuments historiques par arrêté en date du 10 mars 1992[3].

Description

Il est entouré de douves en eau au-delà desquelles se trouvent d'importants communs et un pigeonnier rond.

Les façades et les toitures du château, l'escalier, les deux grands salons, la salle à manger, la bibliothèque au premier étage, la chapelle, les façades et les toitures des communs et du colombier, les douves, les deux ponts dormants et le portail d'entrée sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques[2].

Valorisation du patrimoine

En octobre 1976, le château a accueilli une vente nationale de poneys de race Halfinger, originaire du Tyrol[4].

Références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. a et b « Château de La Roche-en-Brenil », sur Châteaux de France (consulté le )
  3. Notice no PA00112777, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. « 10 octobre 1976 : le château de La Roche-en-Brenil accueille une vente nationale de... poneys », Le Bien Public,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

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