Christian Le Tessier de Coulonge

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Christian Le Tessier de Coulonge
Église Sainte-Rosalie, Christian de Coulonge fut président du Patronage Sainte-Rosalie de 1861 à 1902.
Biographie
Naissance
Décès
(à 62 ans)
Azé
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Œuvres caritatives catholiques
Mouvement
Cercle du Luxembourg
Distinction

Christian (Marie-Armand) Le Tessier de Coulonge, né le à Château-Gontier et mort le dans son château de Mirvault à Azé[1], est un homme de lettres français du XIXe siècle, président de la société de Saint-Vincent-de-Paul de 1887 à 1902.

Biographie[modifier | modifier le code]

Petit-fils de Bernard-Armand-Jean de Bernard du Port (1772-1856), fils de Camille Le Tessier de Coulonge (1812-1871) et d'Aline-Adèle Bernard du Port (1812-1878)[2].

Il fut engagé dans la compagnie franche des tirailleurs éclaireurs parisiens pendant le siège de Paris en 1870-71.

Fervent catholique, il fut membre de la conférence Notre-Dame des Écoles, président du patronage Sainte-Rosalie[3] de la rue de Gentilly à Paris de 1861 à 1902, secrétaire[4] puis président de la conférence littéraire du Cercle du Luxembourg d'Eugène Beluze (cercle catholique des étudiants de Paris), de 1879 à 1887, trésorier puis président de la conférence de Saint-Vincent-de-Paul de Frédéric Ozanam, de 1887 à 1902[5],[6],[7].

En 1891, il « s'éleva avec indignation contre les patrons qui volent aux apprentis leur dimanche et qui par l'excès du travail font une œuvre anti-patriotique parce qu'ils abusent des forces d'une jeunesse dont la France a besoin. »[8].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Petit manuel du patronage dans les villes, par un membre de la société de Saint-Vincent de Paul. Société de saint-Vincent de Paul (Paris), 1889[9],[6].
  • Contes à ma nièce, par Christian de Coulonge, dessins par E.C. Belville (1863-1931), Paris, Librairie Léon Picquet, 1890[10].
  • Eugène Beluze, sa vie et ses œuvres, par Christian de Coulonge, avec une lettre de Mgr d'Hulst, Paris, Ch. Poussielgue, 1893[7].

Décoration[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Azé, n° 17, vue 200/244.
  2. « Histoire de la famille Bucher, Maine et Loire, page 34 », sur odile-halbert.com
  3. Société de protection des apprentis et des enfants employés dans les manufactures (France)., Bulletin : Société de protection des apprentis et des enfants des manufactures, A. Chaix (Paris), (lire en ligne), p. 399, 782, 784, 457
  4. Congrès catholique canadien français, Actes et délibérations du premier Congrès catholique canadien français : tenu à Québec les 25, 26 et 27 juin 1880, (lire en ligne), p. 312
  5. Terrat, Barthélemy, Le Cercle catholique des étudiants de Paris (cercle du Luxembourg), F. Levé (Paris), (lire en ligne)
  6. a b et c Eglise catholique. Commission centrale des patronages (France), Le Patronage : bulletin mensuel de la Commission des patronages, (lire en ligne), p. 79, 80
  7. a et b Eugène Beluze, sa vie et ses oeuvres : Christian de Coulonge ; avec une lettre de Mgr d'Hulst (lire en ligne), p. 62, 63
  8. Eglise catholique. Commission centrale des patronages (France), Bulletin : Commission des patronages, s.n. (Paris), (lire en ligne), p. 132
  9. Société de saint-Vincent de Paul (Paris), Petit manuel du patronage dans les villes : par un membre de la société de Saint-Vincent de Paul, (lire en ligne)
  10. Contes à ma nièce : Christian de Coulonge ; dessins par E. C. Belville (lire en ligne)