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Charlotte B. Coman

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Charlotte B. Coman
Charlotte B. Coman vers 1890.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domicile
Activité

Charlotte Buell Coman (1833 - ) [1] est une peintre américaine.

Biographie

Charlotte Coman est née à Waterville, New York, en 1833. Elle s'est mariée et a déménagé avec son mari à Iowa City, puis sur la frontière américaine, pour revenir à Waterville après la mort de celui-ci quelques années plus tard. Elle a commencé à souffrir de perte auditive et était presque complètement sourde lorsqu'elle a eu 40 ans[2].

Elle n'a pas commencé à peindre avant l'âge de 40 ans. Elle a étudié à New York avec James Renwick Brevoort et à Paris avec Harry Thompson et Émile Louis Vernier. Avec Vernier, elle a étudié la peinture à l'aquarelle en extérieur, et a réalisé des esquisses durant des voyages dans les régions rurales de la France et des Pays-Bas[3]. Elle a été influencée par les peintres français de Barbizon, en particulier Jean-Baptiste Corot et Charles-François Daubigny, et ses œuvres populaires ont été comparées à celles de Corot[2]. Son œuvre trahit une préoccupation influencée par Barbizon quant à la façon dont la lumière naturelle est affectée par l'heure de la journée et les conditions météorologiques.

Après dix ans passés à l'étranger, Coman retourne à New York et se concentre sur la peinture de paysages américains dans le style tonaliste. Ses peintures sont basées sur des croquis réalisés lors de voyages aux Adirondacks, dans le New Jersey et à Saint Augustine, en Floride[3]. Elle peint des paysages atmosphériques calmes avec de hautes lignes d'horizon, souvent dominés par une couleur matte et utilisant un empâtement lourd (technique de l'Impasto). Ses toiles sont signées C.B. Coman ; comme beaucoup de femmes artistes de son époque, elle utilise ses initiales pour cacher son genre[2].

Coman a exposé deux peintures à l'Académie américaine des beaux-arts (National Academy of Design) en 1875, et elle a souvent montré son travail à New York et aux Salons de Paris[3]. Elle expose son travail au Palais des Beaux-Arts de l'Exposition universelle de 1893 à Chicago, Illinois[4].

En 1905, elle reçoit le Shaw Memorial Prize décerné par la Society of American Artists (en)[3]. Elle a été élue membre de l'Académie américaine des beaux-arts en 1910. Elle était également membre du National Association of Women Artists (en), du New York Watercolour Club et du Art Workers' Club[2].

Coman a continué à dessiner et à peindre jusqu'à ses 80 ans[3]. Elle est décédée à Yonkers, New York en 1924[1].

Son travail fait partie des collections du Metropolitan Museum of Art et du Arnot Art Museum [2]. Un portrait d'elle réalisé par Helen Watson Phelps se trouve dans la collection de l'Académie américaine des beaux-arts[5].

Galerie

Références

  1. a et b (en) « Charlotte B. Coman », Smithsonian American Art Museum, Smithsonian Institution (consulté le )
  2. a b c d et e (en) Charlotte Streifer Rubinstein, American Women Artists, Boston, MA, G.K. Hall & Co,
  3. a b c d et e (en) Metropolitan Museum of Art (New York N.Y.), American Paintings : A Catalogue of the Collection of the Metropolitan Museum of Art, Metropolitan Museum of Art, (ISBN 978-0-87099-439-5, lire en ligne)
  4. (en) Nichols, « Women's Art at the World's Columbian Fair & Exposition, Chicago 1893 » (consulté le )
  5. (en) David Bernard Dearinger et National Academy of Design (U.S.), Paintings and Sculpture in the Collection of the National Academy of Design : 1826–1925, Hudson Hills, , 672 p. (ISBN 978-1-55595-029-3, lire en ligne), p. 441-442

Annexes

Bibliographie

  • (en) Deborah M. Sonnenstrahl, Deaf artists in America : colonial to contemporary, San Diego, Calif, DawnSignPress, , 448 p. (ISBN 978-1-58121-050-7, lire en ligne), p. 43-47

Liens externes