Château de Pontourny

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Château de Pontourny
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Le château de Pontourny est situé à Beaumont-en-Véron, en Indre-et-Loire, était jusqu'en un centre éducatif et de formation professionnelle (CEFP) qui accueillait des mineurs isolés étrangers. Il était un des 14 établissements du département de Paris de l'Aide sociale à l'enfance (ASE). Le conseil de Paris, qui gérait l’établissement, a décidé de fermer le centre en .

Le château est devenu en un centre de prévention, d'insertion et de citoyenneté (CPIC). Il est ainsi apparu comme le premier centre de « déradicalisation » ouvert par l'État en France. Il accueille des jeunes de 18 à 30 ans susceptibles de basculer dans l'islamisme radical. Cette nouvelle orientation a fait l'objet d'un accueil plutôt défavorable de la part de la population et des élus locaux (pétitions, collectifs, associations...)

Histoire[modifier | modifier le code]

Domaine avec château construit au XVIIIe siècle par la famille Richard de Pontourny dont l'héritière, Aimée-Alphonsine Richard de Pontourny a épousé Hyppolyte Gréban, un officier de marine auquel elle a donné trois enfants: Marie-Aimée, devenue vicomtesse Delamalle, famille subsistante; un fils Charles tué à 19 ans comme zouave pontifical, et Alphonse Gréban de Pontourny, ingénieur des Mines, marié en 1886 à Marie Turquet (décédée en 1895), père d'une fille nommée Marie Joseph Gréban de Pontourny, née en 1871 et décédée en 1893. De fait, sans descendance vivante, Pontourny a été légué en 1896 par Alphonse Gréban de Pontourny à son neveu Jean-Baptiste Turquet avec comme condition que « le domaine doit avoir pour mission une œuvre charitable chrétienne avec obligation du culte catholique, un office par semaine », lequel le lègue à son tour à l'État en 1902 avec les mêmes conditions. L'Assistance publique, puis le Ministère des affaires sociales, Sous-direction d'aide sociale à l'enfance, en a fait un établissement d'éducation, puis un centre de formation professionnelle pour jeunes filles en difficulté[1].

Centre de « déradicalisation »[modifier | modifier le code]

En 2016, un projet est mis en place pour ouvrir au château de Pontourny le premier centre de réinsertion pour les jeunes de 18 à 30 ans susceptibles de basculer dans l'islamisme radical[2],[3],[4]. Il s'agit d'un projet pilote qui pourrait être suivi de 13 autres centres du même type[5],[6]. En , le gouvernement décide de fermer ce centre, qui n'accueille déjà plus aucun pensionnaire[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Visite guidée dans le centre de déradicalisation de Beaumont-en-Véron, où se rend Manuel Valls samedi », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  2. « A Pontourny, visite guidée du tout premier centre de déradicalisation », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Pontourny, le premier centre de prévention de la radicalisation », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  4. « http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2016/08/30/Pontourny.-Le-centre-de-deradicalisation-ouvre-bientot-les-elus-a-Matignon-demain-2822498 », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « VIDEO. Visite guidée du futur centre de déradicalisation de Beaumont-en-Véron », sur France TV Info.fr,
  6. « À Beaumont-en-Véron, l'Etat tente de vendre les mérites de son premier centre de déradicalisation », sur Marianne.net,
  7. « Fermeture de l’unique centre de « déradicalisation » de France », sur Le Monde,