Centre hospitalier Émile-Mayrisch

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Centre hospitalier Émile-Mayrisch
Image illustrative de l’article Centre hospitalier Émile-Mayrisch
Image illustrative de l’article Centre hospitalier Émile-Mayrisch
Le site d'Esch-sur-Alzette
Présentation
Coordonnées 49° 30′ 06″ nord, 5° 58′ 54″ est
Pays Drapeau du Luxembourg Luxembourg
Ville Esch-sur-Alzette, Dudelange
Fondation 2004
Site web www.chem.lu
Organisation
Type Hôpital public
Services
Direction René Metz[1] (directeur général)
Romain Schockmel[2]
(directeur médical)
Serge Meyer[2] (directeur médical)
Spécialité(s) Multidisciplinaire
(Voir situation sur carte : Luxembourg)
Géolocalisation sur la carte : canton d'Esch-sur-Alzette
(Voir situation sur carte : canton d'Esch-sur-Alzette)

Le centre hospitalier Émile-Mayrisch (abrégé en CHEM) est l'hôpital public du sud du Luxembourg, créé en 2004 par le regroupement de plusieurs hôpitaux publics des communes d'Esch-sur-Alzette et Dudelange.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le premier site de santé du bassin minier remonte à 1884 et la création d'une clinique au sein de l'usine Arbed de Dudelange, puis d'un hôpital en 1901 dans la même ville[3]. En 1930, la ville d'Esch-sur-Alzette se dote à son tour d'un hôpital après cinq ans de travaux, via un contrat de société civile entre la ville, l'Arbed et Métallurgie des Terres rouges signé en 1924[3].

En 1974, un projet d'hôpital intercommunal pour les communes de Differdange, Pétange et Bascharage est lancé et débouche en 1981 sur la mise en service de l'hôpital Princesse Marie-Astrid à Niederkorn, placé sous la gestion d'un syndicat intercommunal[3].

En 2004, les hôpitaux d'Esch et de Dudelange fusionnent pour former le centre hospitalier Émile-Mayrisch, du nom d'un des fondateurs de l'Arbed[3]. En 2008, l'hôpital Princesse Marie-Astrid rejoint à son tour le CHEM[3].

Organisation[modifier | modifier le code]

Le CHEM est une fondation, gérée par un Conseil d' Administration constituée de quatre représentants de la Ville d’Esch-sur-Alzette, de quatre représentants de l’Arcelor-Mittal, de deux représentants de la Ville de Dudelange, d'un représentant respectif des villes de Pétange, Bascharage et Differdange et de deux représentants du Gouvernement. La Direction du CHEM est confiée à un Directeur Général (Dr René Metz) assisté de deux Directeurs Médicaux (Dr Romain Schockmel et Dr Serge Meyer), ainsi que d'un Directeur des Soins (Serge Haag), d'un Directeur Administratif et Financier (Daniel Cardao) et d'un Directeur des Ressources humaines (Patrizia Ascani). Les activités cliniques sont réparties en Départements Cliniques soutenus par des services de support[4].

Sites[modifier | modifier le code]

L'organisation en trois sites issus des établissements fusionnés a été maintenue :

  • Hôpital d'Esch-sur-Alzette ;
  • Hôpital de Dudelange ;
  • Hôpital Princesse Marie-Astrid à Niederkorn.

Projet Südspidol[modifier | modifier le code]

En 2031, l'ensemble des sites du CHEM seront regroupés au sein du Südspidol [5], ou hôpital du sud en français, à Esch-sur-Alzette. Le nouvel hôpital de près de 590 lits regroupera à l'avenir toutes les activités du CHEM sur un même site qui accueillera aussi le premier hôpital militaire du Luxembourg [6],[7].

Centre national de radiothérapie François-Baclesse[modifier | modifier le code]

Le CHEM accueille sur son site d'Esch-sur-Alzette le centre de radiothérapie du Luxembourg, qui porte le nom du docteur François Baclesse (lb)[8]. Ce centre est entré en service en 2000 et est administré sous la forme d'une association sans but lucratif créée en 1995 qui regroupe tous les établissements hospitaliers du grand-duché[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Entrée en fonction d'une nouvelle direction au CHEM », RTL 5minutes,‎ (lire en ligne).
  2. a et b « Double nomination à la direction du CHEM », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b c d et e « Historique du CHEM », sur chem.lu (consulté le ).
  4. Centre Hospitalier Emile Mayrisch, « Organisation », sur chem.lu (consulté le ).
  5. « Südspidol » (consulté le ).
  6. « Gros retard pour le Südspidol : Contrat rompu avec les architectes pour mauvaise planification et coûts opaques », sur 5minutes.rtl.lu (consulté le ).
  7. (lb) Roy Grotz, « D'Südspidol zu Esch mécht eréischt 2026 a net 2023 seng Dieren op », sur rtl.lu, (consulté le ).
  8. a et b « CFB - Historique », sur baclesse.lu (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]