Celui qui dénombrait les hommes

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Celui qui dénombrait les hommes
Auteur China Miéville
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Roman court
Fantasy
Version originale
Langue Anglais britannique
Titre This Census-Taker
Éditeur Del Rey Books
Lieu de parution New York
Date de parution
ISBN 978-1-101-96732-4
Version française
Traducteur Nathalie Mège
Éditeur Fleuve
Collection Outre Fleuve
Lieu de parution Paris
Date de parution
Type de média Livre papier
Nombre de pages 192
ISBN 978-2-265-11719-8

Celui qui dénombrait les hommes (titre original : This Census-Taker) est un roman court de fantasy de l'écrivain britannique China Miéville, publié en 2016[1] puis traduit en français et publié chez Fleuve en 2017[2].

Résumé[modifier | modifier le code]

Un jeune garçon de neuf ans déboule un jour de sa maison, située en haut d’une montagne qui abrite la moitié de la ville, l’autre moitié se trouvant de l’autre côté d’un pont la reliant à une autre montagne. Le jeune garçon décrit à ceux qui l’accueillent dans le centre-ville que son père vient de tuer sa mère. Il est recueilli un peu de temps par des orphelins vivant sur le pont mais son père le récupère une fois que sa version des faits, un départ de sa femme à la suite d'un différend, est acceptée par tous. L’enfant fait plus tard une fugue pour retrouver les orphelins mais son père l’y retrouve à nouveau et le ramène dans sa maison.

Un jour, un homme se présente à leur maison en l’absence du père du garçon. Cet homme lui décrit sa fonction, celle de dénombrer des personnes, et lui propose de partir avec lui pour devenir son stagiaire. Le jeune garçon, voyant là l’unique solution pour réussir à se séparer de son père, accepte sa proposition et l’homme et l’enfant quitte la ville ensemble.

Personnages[modifier | modifier le code]

  • Le petit garçon : personnage principal, il a 9 ans.
  • Le père : père du petit garçon, fabricant de clés.
  • La mère : mère du petit garçon, elle cultive des légumes.
  • Samma et Drobe : amis du petit garçon, ils sont tous les deux des orphelins vivant sur un pont.
  • Le recenseur :contrôleur opérationnel du petit garçon une fois devenu adulte.

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Celui qui dénombrait les hommes a été globalement bien accueilli par les critiques. Jake Bible (en) écrit dans le New York Journal of Books que ce roman court est brillant. Il y voit « une belle prose pleine d'images qui remplissent l'imagination d'effroi et d'inquiétude »[3]. Écrivant pour le blog io9, Andrew Liptak déclare que ce roman court « est un livre étrange, mais brillant, qui laisse le lecteur perplexe, avec des questionnements qui perdurent bien longtemps après que le livre ait été terminé »[4]. Enfin, Jason Sheehan, sur le National Public Radio, compare China Miéville à un magicien et un Keyser Söze du New Weird (en) « parce que vous ne savez jamais qui il va être »[5].

En France, Pierre Charrel conclut sa critique dans la revue Bifrost en affirmant que « Celui qui dénombrait les hommes s’engage résolument dans la voie de la prose poétique » et que « cette nouvelle direction stylistique aboutit à des pages parfois fascinantes »[6]. Sur Elbakin.net, Gillossen, alias Emmanuel Chastellière, conseille de passer leur chemin aux « amateurs d’intrigue particulièrement structurée, de rebondissements par dizaines ou d’univers de grande ampleur » tout en précisant que cela « ne signifie pas que cette histoire finalement intime et à l’échelle “modeste” ne mérite pas d’être lue, loin de là »[7].

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Bibliography: This Census-Taker », sur Internet Speculative Fiction Database (consulté le )
  2. « Celui qui dénombrait les hommes » sur le site NooSFere (consulté le ).
  3. (en) Jake Bible (en), « A Book Review by Jake Bible: This Census-Taker », New York Journal of Books (consulté le )
  4. (en) Andrew Liptak, « China Miéville Novella This Census-Taker Is A Strange Meditation On Stories And Memory », io9, (consulté le )
  5. (en) Jason Sheehan, « 'This Census-Taker' Is A Quiet Book With A Murderous Heart », National Public Radio, (consulté le )
  6. Pierre Charrel, « Celui qui dénombrait les hommes de China Miéville critiqué dans Bifrost no 90 », Le Bélial' (consulté le )
  7. Gillossen, « Celui qui dénombrait les hommes », Elbakin.net, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]