Campagne de Coro

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La Campagne de Coro est une campagne militaire entreprise par les forces loyales à la Junte suprême de Caracas contre la ville de Coro, qui ne reconnait pas la légalité de la Junte de Caracas comme régente de la Capitainerie générale du Venezuela en l'absence du Roi et qui à la place reconnait la Junte de Cádiz[3].

Contexte[modifier | modifier le code]

En 1808 la Capitainerie générale avait une garnison de 10 000 hommes, dont un cinquième sont des péninsulaires. On ignore combien rejoignent la révolte[4]. Plus de la moitié se concentre à Caracas, La Guaira, Valencia, les vallées de l'Aragua, Puerto Cabello et San Carlos, laissant les provinces de Barinas, Guayana et Maracaibo très dégarnies[5].

Déroulement[modifier | modifier le code]

L'expédition organisée à Caracas est commandée par le brigadier Francisco Rodríguez del Toro (es) et compte environ 4 200 miliciens. L'expédition arrive le 1er novembre à Siquisique (à la limite des deux camps) et pénètre les terres corianas en 3 colonnes : une comprenant 1 200 troupes en avant-garde sous le commandement du colonel Luis Santinelli, une deuxième composée de 1 400 fantassins dirigés par Miguel Uztáriz et 6 canons opérés par Diego Jalón (es) et la troisième consistant en une arrière garde de 1 600 cavaliers et fantassins commandés par Tomás Montilla[3]. Le 22 des renforts rejoignent la troupe à Sabaneta, la portant à près de 4 300 soldats[6].

Les royalistes sont commandés par les brigadiers Ceballos et Miyares, respectivement gouverneurs de Coro et Maracaibo[7].

Les forces caraqueñas sont victorieuses des corianos à Aguanegra, Pedregal, Aribanaches et le 28 novembre attaquent Coro. L'assaut progresse de façon positive pour les caraqueños jusqu'à ce qu'ils apprennent que s'approchent des troupes de Maracaibo venues renforcer les corianos. Menacé de capture, Rodríguez del Toro se retire.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Febres 1973, p. 79 « José Domingo Díaz habla de un ejército insurgente de 5.000 hombres (60). Montenegro y Colón apunta el mismo número (61). Baralt (62) y Bonalde (63) indican el primero 5.000 hombres; más de 3.000 el segundo y en otras partes cerca de 5.000. »
  2. Febres 1973, p. 87 « la guarnición realista de Coro le asignan Restrepo y Díaz unos 1.000 hombres. Advierte Restrepo: "La guarnición era numerosa y aunque compuesta en su mayor parte de los habitantes inexpertos de la provincia... se hallaba se hallaba entusiasmada por sus jefes" (93). Según Parra Pérez esta guarnición estaba compuesta por unos 1.000 hombres de la ciudad y 700 que llevó Miyares a Pedregal (94). Parece que Miyares disponía de unos 1.000 hombres en Maracaibo (95), de una parte de los cuales se desprendió para auxiliar a Ceballos y enviar tropas a Trujillo. El marqués le asigna a Ceballos unos 8.000 hombres y Jalón cerca de 6.000. Según Bonalde había en Coro en 1811 tropas que "escasamente llegaban a 5.000 hombres armados".
    Cualquier estimativa sobre los efectivos realistas en Coro
     »
  3. a et b Esteves González 2004, p. 28
  4. Archer 2000, p. 316, nota 4.
  5. Irwin G. et Micett 2008, p. 33.
  6. Esteves González 2004, p. 29.
  7. Esteves González 2004, p. 30.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) Julio Febres Cordero, El primer ejército republicano en la campaña de Coro, Caracas, Contraloría General de la República,
  • (es) Edgar Esteves González, Batallas de Venezuela, 1810-1824, Caracas, El Nacional, , 220 p. (ISBN 978-980-38-8074-3, lire en ligne)
  • (en) Christon I. Archer, The Wars of Independence in Spanish America, Wilmington, Rowman & Littlefield, , 325 p. (ISBN 978-0-8420-2469-3, lire en ligne)
  • (es) Domingo Irwin G. et Ingrid Micett, Caudillos, militares y poder : una historia del pretorianismo en Venezuela, Caracas, Universidad Católica Andrés Bello, , 336 p. (ISBN 978-980-24-4561-5, lire en ligne)
  • (es) Carmen Brunilde Liendo, El Cuartel San Carlos y el Ejército de Caracas, 1771-1884, Caracas, Academia Nacional de la Historia, , 183 p. (ISBN 978-980-22-2949-9)
  • (es) Manuel Muriel Hernández, Manuel Lorenzo : militar y gobernador de Santiago de Cuba, Madrid, Universidad Complutense de Madrid,

Liens externes[modifier | modifier le code]