CFL série 800

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Série 800
Description de cette image, également commentée ci-après
La locomotive 804 lors d'une expo en gare de Luxembourg en 2013
Identification
Exploitant(s) CFL
Désignation série 800
Type locomotive
Motorisation Diesel
Concepteur General Motors Electro-motive division (EMD)
Construction 1954
Constructeur(s) Anglo-Franco-Belge (AFB)
No  de série 801-806
Effectif 6
Retrait 2004 - 2014
Préservation 3
Caractéristiques techniques
 Cylindres 8
Carburant diesel
Moteur thermique 567B (GM)
Transmission diesel-électrique
Puissance continue 875 kW
Masse en service 74 t
Longueur 13,795 m
Hauteur 4,12 m
Empattement 6,70 m
Bogies Bo'Bo'
Diamètre des roues Ø1050
Vitesse maximale 80 km/h km/h

La série 800 est une série de six locomotives diesel-électriques de la Société nationale des chemins de fer luxembourgeois (CFL).

Les six machines ont été livrées en 1954 par AFB (Belgique) sous licence General Motors - EMD (Electro Motive Division)[1]. La série a été progressivement retirée du service entre 2004 et 2014. 3 exemplaires sont préservés.

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Comme la plupart des compagnies de chemin de fer nationales, les CFL mettent en œuvre un plan de remplacement de la traction diesel après la seconde Guerre mondiale. À l'époque, il n'est pas encore question de locomotives polyvalentes et plusieurs séries sont envisagés, même si l'effectif de chacune est limité dans une société comme les CFL.
  • Un besoin pour une locomotive de manœuvre lourde et de cabotage de 750 cv est identifié et une proposition basée sur la SW8 de General Motors est sélectionnée et commandée en 1953 pour 40 millions de francs luxembourgeois.
  • En 2004, deux motrices sont retirées du service (dont la 801 accidentée au triage de Bettembourg le ) et une troisième en 2005.
  • En 2010, la 804 est versée dans la collection du Service des sites et monuments nationaux alors que la 806 est rachetée par l'association belge PFT.
  • La 802 reste encore maintenue en réserve jusqu'en 2015, où elle est à son tour acquise par l'association belge le PFT.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ed Federmeyer: Die Eisenbahnen in Luxemburg – Band 3, S. 93