Billet de 2000 dinars algériens

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ألفــــــــــا دينــــــــــار
Deux-mille dinars
Pays officiellement utilisateurs Drapeau de l'Algérie Algérie
Valeur 2 000 dinars algériens
Largeur 160 mm
Hauteur 71,7 mm
Caractéristiques de sécurité
Type de papier Filigrané, de type billet de banque, teint dans la masse en bleu pâle[1].
Années de circulation depuis 2011

Recto

ألفــــــــــا دينــــــــــار Deux-mille dinars, Face recto
Design la 1re image un professeur d'université en train d'enseigner dans un amphithéâtre et l'autre un groupe de chercheurs dans un laboratoire[2].

Verso

ألفــــــــــا دينــــــــــار Deux-mille dinars, Face verso
Design Un palmier et un olivier (représente l'agriculture), un immeuble, et les ressources en eau, par le biais d'un plan d'eau (représente l'urbanisme)[2].

Le billet de 2 000 dinars (DZD) est le cinquième billet en dinars algériens par ordre croissant de valeur. Mis en circulation en 2011.

C'est le deuxième plus grand billet du dinar algérien, mesurant 160 sur 71,7 mm et de couleur bleu-verdâtre. Il représente les symboles de la science sur le recto et l'agriculture et l'urbanisme sur le verso[1].

Le billet de 2 000 DZD possède de nombreuses caractéristiques de sécurité telles qu'une pastille holographique, un filigrane, de figures géométriques et un fil de sécurité des micro-impressions, qui certifient son authenticité. Un nouveau billet de 2000 dinars type 2020 a été émis début 2021, cohabite et circule concomitamment avec le billet de 2000 dinars type 2011.

Histoire[modifier | modifier le code]

Design[modifier | modifier le code]

Signature du gouverneur de la banque d'Algérie, Mohammed Laksaci.

Le billet de 2 000 DA est la première coupure en dinar algérien avec la valeur la plus haute, mesurant 160 sur 71.7 millimètres et de couleur bleu-verdâtre[1]. Il représente les symboles de la science (deux images sur la première à gauche un professeur d'université en train d'enseigner dans un amphithéâtre, la deuxième à droite un groupe de chercheurs dans un laboratoire séparées par la structure de la molécule d'ADN sur le recto et un palmier et un olivier représentant l'agriculture, un immeuble, et les ressources en eau, par le biais d'un plan d'eau représentant l'urbanisme sur le verso.

Comme sur tous les billets en dinar algérien, on peut observer la dénomination de la coupure (2000) et son nom en arabe (ألفى دينار) en plus du nom de la banque d'Algérie en arabe (بنك الجزائر), la signature du directeur général de la direction générale de la caisse générale et du gouverneur de la banque d'Algérie Mohammed Laksaci et celle du DG de la caisse générale de la Banque d'Algérie Faïçal Abbas.

Caractéristiques de sécurité[modifier | modifier le code]

Les billets de 2 000 DA sont protégés par une pastille holographique d'une largeur de 13 mm, de type « Lead » qui est apposée sur la partie gauche du recto sur la totalité de la largeur du billet de haut en bas. Sous deux angles différents on peut voir le texte « Banque » (بنك) en première position et « Algérie » (الجزائر) en troisième position (en langue arabe) avec l'effigie de l'Émir Abdelkader en deuxième position et Jugurtha en dernière position regardant vers la gauche. Sous le deuxième angle on a en première position le texte « Algérie » en arabe, l'effigie de Jugurtha regardant vers la droite en deuxième position, le texte « Banque » en langue arabe en troisième position et l'effigie de l’Émir Abdelkader regardant vers la droite en dernière position. Et sur le côté droit de l'hologramme, le chiffre « 2000 » est répété en continu[1]. Ces impressions sont invisibles en lumière naturelle mais peuvent être détectées sous les rayons ultraviolets et infrarouges[3].

Trois couleurs juxtaposées sur le recto et sur le verso, un filigrane reproduit l'effigie de l'Émir Abdelkader en continu, à l'intérieur d'une bande verticale située à gauche du billet au recto et à droite au verso, un fil de sécurité de type « Windows-thread », micro-imprimé, apparaissant dans la partie centrale gauche du verso du billet, en zones alternativement argentées brillantes et sombres[1]. Le fil est visible par transparence, tant au recto qu'au verso, micro-impressions, numismatique graphique, figures géométriques, guilloches[1].

Une mention en langue arabe de l'article 197[N 1] du code pénal punit les contrefacteurs. Le nombre « 2000 » positionné verticalement sur la partie gauche du billet et, dans une guilloche, sur la partie inférieure de la bande filigranée[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Art. 197.- Est puni de la réclusion criminelle à perpétuité, quiconque contrefait, falsifie ou altère :
    1. - soit des monnaies métalliques ou papier-monnaie ayant cours légal sur le territoire national ou à l'étranger ;
    2. - soit des titres, bons ou obligations émis par le Trésor public avec son timbre ou sa marque, ou des coupons d'intérêts afférents à ces titres, bons ou obligations. Si la valeur des monnaies, titres, bons ou obligations émis est inférieure à cinq cent mille (500.000) DA, la peine est la réclusion à temps de dix (10) à vingt (20) ans et l'amende de un million (1.000.000) de DA à deux millions (2.000.000) de DA.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « Règlement no 12-02 du 9 Rajab 1433 correspondant au portant création, émission et mise en circulation d'un billet de banque de deux mille (2000 DA) dinars algériens », Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 19,‎ , p. 30 (lire en ligne).
  2. a et b Youcef Salami, « il sera Mis en circulation jeudi 28 avril : « La Banque d’Algérie dévoile le billet de 2 000 dinars » », La Tribune,‎ (lire en ligne).
  3. Badreddine Khris, « Son émission n’aura aucun impact sur l’inflation : « Le billet de 2 000 DA en circulation dès jeudi » », Liberté,‎ (ISSN 1111-4290, lire en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]