Beatriz Moreira Costa

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Mãe Beata de Iemanjá
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
Nova IguaçuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinctions
Prix Bertha-Lutz (en) ()
Médaille TiradentesVoir et modifier les données sur Wikidata

Beatriz Moreira Costa, connue sous le nom de Mãe Beata de Iemanjá (Cachoeira, 20 janvier 1931  – Nova Iguaçu, le 27 mai 2017), est une mãe de santo, auteure et artiste brésilienne. Son travail porte surtout sur la défense et la préservation de l'environnement, les droits de l'homme, l'éducation, la santé, la lutte contre le sexisme et le racisme[1],[2],[3],[4].

Biographie[modifier | modifier le code]

Beatriz Moreira Costa est née à Cachoeira, dans le Recôncavo de Bahia, en 1931, la fille de Maria do Carmo et Oscar Moreira. Dès son enfance, elle est connue comme Beata[5].

Durant les années 1950, elle déménage à Salvador, vivant avec sa tante Felicíssima et son mari, le babalorixá Anísio Agra Pereira, connu comme Anísio de Logun-ede. Pendant dix-sept ans, Beata est abiã de son oncle. Mãe Olga do Alaketu l'introduit à l'Orisha Iemanjá, à Ilê Maroiá Lájié[5].

En 1969, elle se sépare de son mari et déménage à l'état de Rio de Janeiro à la recherche de meilleures conditions de vie pour elle et sa famille. Elle a quatre enfants. Beata élève ses enfants avec beaucoup de difficulté, en exerçant de multiples fonctions, telles que femme de ménage, couturière, manucure, coiffeuse et peintre[5].

Résidant dans le quartier de Miguel Couto, Nova Iguaçu, elle fonde, le 20 avril 1985, le terreiro Ilê Omiojuarô, dans le même quartier. Elle est la présidente de l'ONG Criola, qui travaille contre le racisme et la violence contre les femmes[5].

Au fil des années, elle est reconnue pour son militantisme en faveur de différentes causes, en particulier la liberté religieuse. Dans l'année 2014, l'école de samba Garras do Tigre lui rend hommage dans le Carnaval de Nova Iguaçu. Elle reçoit la médaille Tiradentes le 7 juin 2017. Elle est décédée à son domicile, le 27 mai 2017, à l'âge de 86 ans[6].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Caroço de Dendê – a sabedoria dos terreiros: Como yalorixás e babalorixás passam conhecimentos a seus filhos (1997)
  • “Tradição e Religiosidade”, in WERNECK, Jurema (org.). O livro da saúde das mulheres negras. (2000)
  • As histórias que minha avó contava. (2005)

Notes et références[modifier | modifier le code]

(pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en portugais intitulé « Mãe Beata de Iemanjá » (voir la liste des auteurs).
  1. Diadorim Ideias, « Mãe Beata de Iemanjá | Mapa de Cultura RJ », sur mapadecultura.rj.gov.br (consulté le )
  2. (pt-BR) « Um prêmio de todos », Fundação Cultural Palmares,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (pt-BR) « Mãe Beata de Iemanjá - Geledés », sur www.geledes.org.br (consulté le )
  4. « Mulher 500 Anos - Por trás dos panos », sur www.mulher500.org.br (consulté le )
  5. a b c et d (pt-BR) « Multiversidade Criola », sur criola.org.br (consulté le )
  6. (pt-BR) « Mãe Beata de Iemanjá, ialorixá, escritora e militante social, morre aos 86 anos », Extra Online,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]