Basetsana Kumalo

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Basetsane Kumalo
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Biographie
Naissance
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SowetoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Damelin (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Cheveux

Basetsana Kumalo, surnommée Bassie Kumalo, née Makgalemele le à Soweto, est une femme d'affaires sud-africaine, après avoir été la première femme noire à être élue Miss Afrique du Sud.

Biographie[modifier | modifier le code]

Basetsana Makgalemele est née en , dans le township de Soweto, sous le régime de l’apartheid, fille d'un chauffeur de bus et d'une enseignante. Enfant, elle travaille comme vendeuse de rue, vendant par exemple du pain, des sucettes et des œufs durs. Sa mère l'inscrit à des concours de beauté. Elle est d'abord élue Miss Soweto, puis Miss Black South Africa. En 1994, année des premières élections démocratiques multiraciales dans son pays, elle devient Miss Afrique du Sud. Elle termine également 1re dauphine au concours Miss Monde 1994[1],[2]. Ces succès dans les concours de beauté lui permettent de travailler comme présentatrice à la télévision dans une émission sur les célébrités. Avec l'argent emprunté et gagné, elle acquiert la moitié de la société qui produit l'émission. Cette société fusionne avec un groupe de médias en 1999[2],[3].

Elle développe ensuite plusieurs activités entrepreneuriales : elle lance notamment sous son nom des lunettes de soleil, une ligne de mode et des cosmétiques. En 2000, elle se marie avec Romeo Kumalo : Nelson Mandela assiste à ce mariage. Aujourd'hui, elle détient des participations importantes dans l'immobilier, dans des sociétés minières, et est membre de divers conseils de surveillance. Elle est également présidente de la South African Business Women's Association et est impliquée dans des œuvres caritatives. Elle n'est plus impliquée dans les activités opérationnelles de ses entreprises[1],[3].

Selon la journaliste Claudia Bröll, Basetsana Kumalo a incarné la possibilité de réussir, pour les entrepreneurs noirs en Afrique du Sud[1]. Basetsana Kumalo a publié en 2019 une autobiographie : Bassie : My Journey of Hope[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (de) Claudia Bröll, « Basetsana Kumalo : Mit Minen und Mandela », Frankfurter Allgemeine Zeitung,‎ (lire en ligne)
  2. a et b (en) Tefo Nombolo, « Beauty With Brains », Stiletto,‎ (lire en ligne)
  3. a et b (en) « Basetsana Julia, aka “Bassie” Kumalo », sur South Africa History Online
  4. (en) Graye Morkel, « From escaping her stalker to the heartbreaking struggle of starting a family - Basetsana Kumalo gives us a first look into her extremely personal new memoir », Channel24,‎ (lire en ligne)