Autel de la patrie

L’autel de la patrie ou autel de la liberté est un symbole du civisme et de la nation lors de la Révolution française. Ils sont le lieu de fêtes et de cérémonies civiques, parfois en lien avec des cultes nouveaux^[1].

Historique

Le premier autel fut construit par le scientifique et journaliste Antoine-Alexis Cadet de Vaux.

Construits en pierre ou en bois, l'architecture de ces autels pouvaient être d'inspiration antique, maçonnique ou religieuse. Une loi du 26 juin 1792 demande à chaque commune d'en édifier un sur lequel doit être gravé la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et l'inscription « le citoyen naît, vit et meurt pour la patrie ».

Parfois également appelés autels de la liberté, ils sont souvent dressés à côté des arbres de la liberté.

Comme ces derniers, ils sont détruits sous le Premier Empire^[1]. Il en reste très peu de conservés, une ruine à Fontvieille (Bouches-du-Rhône)^[2], un en bon état à Thionville (Moselle)^[3]^,^[4] et un autel surmonté d'une croix à Plassac (Gironde)^[5].

Un autel de la patrie en chêne est conservé et exposé au musée des Beaux-Arts d'Angers. Sculpté par Pierre Louis David en 1798, l'autel est en forme de colonne antique tronquée et ornée de guirlandes de fleurs, de feuilles de chêne et de glands maintenues par des rubans noués.

Autels de la patrie
Thionville.
Fontvieille.
Plassac.
Autel de la patrie en chêne, musée des Beaux-Arts d'Angers.
Louis XVI jurant fidélité à la Constitution sur l'autel de la patrie.
Bénédiction des drapeaux à l'autel de la patrie le 13 juin 1790 sur la Plaine des Bouchers près de Strasbourg.
Guerrier mourant sur l'autel de la patrie.

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Références

↑ ^{a et b} Élisabeth Liris, « Autels de la patrie », dans Albert Soboul (dir.), Jean-René Suratteau (dir.) et François Gendron (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, coll. « Quadrige / Dicos poche », 2005, 2^e éd. (1^re éd. 1989), 1132 p. (ISBN 2-13-053605-0), p. 59.
↑ « Autel de la Patrie », notice n^o PA00081258, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
↑ Claire Decomps et Gabriel Stiller, « Monument, dit autel de la Patrie », pour l'Inventaire général du patrimoine culturel, 1981, dans la base Mérimée, ministère de la Culture, notice n^o IA57000079.
↑ « Le dernier Autel de la Patrie à Thionville », sur petit-patrimoine.com (consulté le 5 février 2013).
↑ « Autel de la Patrie », sur villagalloromaine-plassac.fr (consulté le 26 novembre 2019).

Voir aussi

Bibliographie

Jean-Jacques Levêque et Victor R. Belot, Guide de la Révolution française : Les lieux, les monuments, les musées, les hommes, Paris, Horay, 1986, 277 p. (ISBN 2-7058-0156-1).

Articles connexes

Autel de la Patrie de Thionville
Autel de la patrie de Fontvieille
Monument de Joseph Sec à Aix-en-Provence
Colonne Marceau à Chartres

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Liens externes

« Autels de la patrie », sur data.bnf.fr (consulté le 26 novembre 2019).

Notices d'autorité :
- BnF (données)

Portail de la Révolution française

[Liris-1] {a et b} Élisabeth Liris, « Autels de la patrie », dans Albert Soboul (dir.), Jean-René Suratteau (dir.) et François Gendron (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, coll. « Quadrige / Dicos poche », 2005, 2^e éd. (1^re éd. 1989), 1132 p. (ISBN 2-13-053605-0), p. 59.

[2] « Autel de la Patrie », notice n^o PA00081258, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

[3] Claire Decomps et Gabriel Stiller, « Monument, dit autel de la Patrie », pour l'Inventaire général du patrimoine culturel, 1981, dans la base Mérimée, ministère de la Culture, notice n^o IA57000079.

[4] « Le dernier Autel de la Patrie à Thionville », sur petit-patrimoine.com (consulté le 5 février 2013).

[5] « Autel de la Patrie », sur villagalloromaine-plassac.fr (consulté le 26 novembre 2019).

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