Allée couverte du Crugo

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Allée couverte du Crugo
Présentation
Type allée couverte
Période Néolithique
Visite propriété privée
Caractéristiques
Matériaux granite
Géographie
Coordonnées 47° 21′ 55″ nord, 2° 20′ 25″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays-de-la-Loire
Département Loire-Atlantique
Commune Saint-Lyphard
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Allée couverte du Crugo
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Allée couverte du Crugo
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Allée couverte du Crugo

L'allée couverte du Crugo est une allée couverte située sur la commune de Saint-Lyphard dans le département de la Loire-Atlantique. Le monument est désormais ruiné.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1870, le monument fut démantelé par le propriétaire du site qui recherchait un trésor légendaire[1]. Le site fut fouillé en 1897 par Henri Quilgars.

Description[modifier | modifier le code]

Le monument mesure 10 m de long[2]. Côté est, une large table de couverture repose sur deux piliers. Trois autres tables renversées reposent plus ou moins sur sept blocs alignés d'est en ouest. La plus grande mesure 3,40 m de long sur 2,50 m de large et 0,45 m d'épaisseur. Les deux autres mesurent de 1,80 à 2,20 m. Toutes les pierres sont en granite[3].

Quilgars indique y avoir observé un coffre funéraire de 2 m de long et profond de 1,80 m creusé dans le roc, l'ensemble étant recouvert par le dolmen[2]. Une pierre comporte un bassin de 0,40 m de diamètre environ, avec déversoir[1].

Lors de sa fouille, Quilgars indique avoir découvert dans le coffre funéraire six couches alternées de cendres et de charbons. Le matériel archéologique se limitait à quelques fragments de poterie et à un morceau de fibrolite[2].

Folklore[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, durant le carnaval, le site était le cadre d'une manifestation où l'on simulait le sacrifice d'un jeune homme ou d'une jeune fille tandis que les spectateurs dansaient en ronde autour du monument[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pitre de Lisle du Dreneuc, Dictionnaire archéologique de la Loire-Inférieure (époques celtique, gauloise et gallo-romaine), Nantes, V. Forest et E. Grimaud, , 313 p., p. 192. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Henri Quilgars, « Quelques considérations sur les monuments mégalithiques du pays guérandais », Annales de Bretagne, vol. XIII,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  • Jean-François Polo et Élizabeth Santacreu, 100 menhirs & Dolmens en Presqu'île Guérandaise & en Brière, Guérande, Presquîle Éditions, , 63 p. (ISBN 2-906580-02-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]