Alexandru Cistelecan

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Alexandru Cistelecan (né le , Aruncuta, Cluj, Roumanie) est un critique littéraire roumain contemporain[1],[2],[3]

Biographie[modifier | modifier le code]

Diplômé de la Faculté de philologie de l'Université Babeș-Bolyai de Cluj, Département roumain-italien (1974). Avant 1989, il était critique de poésie pour les magazines Familia et Vatra. Après la Révolution, il est rédacteur en chef adjoint du magazine Vatra et professeur de littérature contemporaine roumaine aux universités de Brașov et Târgu-Mureș. Il est l'auteur des volumes Poésie et librairie, Maison d'édition Cartea Românească, Bucarest, 1987; The Other Pillat, Maison d'édition de la Fondation culturelle roumaine, Bucarest, 2000; Top dix, Maison d'édition Dacia, Cluj, 2000; Mircea Ivanescu. micromonographie; Maison d'édition Aula, Brașov, 2003; 11 dialogues (presque théologiques); Maison d'édition Galaxia Gutenberg, Târgu Lăpuș, 2003; Deuxième haut, Maison d'édition Aula, Brașov, 2004; 15 dialogues critiques, Aula Publishing House, Brașov, 2005. Il est l'auteur de plusieurs articles dans le Dictionnaire des écrivains roumains (coordonné par Mircea Zaciu, Marian Papahagi et Aurel Sasu) et de quelques traductions de l'italien.

Publications[modifier | modifier le code]

Publie des études, des articles, des essais et des chroniques littéraires dans le magazine Vatra, référence à Charcoal Sketch: Mircea A. Diaconu, dans "Hyperion", année 28, no. 7-8-9 / 2010 (195-196-197), p. 144-146. Il est ensuite devenu rédacteur-coordinateur de la revue Provincia (1999-2002); coordinateur de la collection Canon, Aula Publishing House, Brașov, il est éditorialiste pour le journal Evenimentul zilei - Transilvania edition, il signe de nombreuses préface et post-scriptum pour des volumes de poèmes. Actuellement, il collabore avec des études littéraires et des chroniques à Cuvîntul, Luceafărul, Piața literară, Columna, Vatra ou Poezia. Parmi les auteurs soutenus par Alexandru Cistelecan dans le magazine Vatra [4]figurent Ion Pop, Ioan Moldovan ou Ștefan Borbély, et dans le magazine Poezia (Poésie)[5], Sorin Cerin.

Références critiques[modifier | modifier le code]

"Depuis plus de dix ans, je lis les chroniques littéraires d'Al Cistelecan dans" Echinox "puis dans" Familia ": intelligentes, scintillantes de l'ironie de l'idée et stylistiquement délicieuses. Si l'on veut les retrouver en relation, parmi ceux qui, comme lui, j'aime le livre frais, avec l'encre encore humide, il faut penser à Gh. pour capturer des messages lyriques plus fins que les cheveux, et aussi à Cornel Regman, avec qui il réhabilite l'humour transylvanien dans la critique (qui pense que les Transylvaniens manquent d'humour pour lire les deux critiques!), distillant le sarcasme en une écriture plastique, baroque, d'une technicité qui ne peut réprimer son appétit pour le mimétisme parodique (caragialien et paulgeorgescien) des langues, des jargons, des prononciations pittoresques (Nicolae Manolescu, "Romania literară", no 28/1987)

«L'intransigeance d'un chroniqueur dont Al. Cistelecan a fait preuve ces dernières années, depuis ses commentaires sur la poésie contemporaine, a laissé trop peu de place pour être perçue car, en fait, le critique est un mélancolique et un timide, qui montre rarement sur le champ de bataille, bien que ses victimes soient innombrables. " (Radu G.Teposu, en vous. L'histoire tragique <& grotesque de la sombre nouvelle décennie littéraire, Ed. Eminescu 1993)

"Alexandru Cistelecan a à la fois style et personnalité, tout le livre étant un spectacle de ses incontestables qualités critiques. Son écriture peut être assimilée, jusqu'à un certain point, à celle de Gh. Grigurcu ou Petru Poanta, par le raffinement et l'élégance de l'écriture, par la recherche poète métaphoriquement puissant, poète à ses débuts, l'auteur fait de la qualité littéraire de sa phrase un moyen d'investigation critique, ses textes avancent à travers des reformulations toujours plus nuancées d'une constante ou d'un trait de poésie pris en compte. La redondance n'est qu'apparente; acérée, elle porte le magnifique vêtement des métaphores, elle tend à la perpétuité par la beauté, diligemment cultivée, du phrasé. (Marian Papahagi, en vous. Fragments sur la critique, Ed. Dacia, 1994)

«Tout texte critique de l'auteur est si dense et élaboré qu'il semble voué à la synthèse dès le début. Aucune trace de fragmentarisme ou d'improvisation, même si certains accents spontanés (ironie, dans ce cas) sont pleinement ressentis et donnent un dynamisme inattendu à l'analyse critique. D'esprit particulièrement analytique et dissociatif, le jeune critique se distingue par son grand pouvoir de concentration (souvent avec une fonction de maîtrise de soi). Il ne fait pas de concessions, mais il ne juge pas facilement les auteurs et les livres sur lesquels il écrit. Nous ne pensons pas que son approche critique soit jamais entrée dans une crise du temps, et que l'autorité, à laquelle il a atteint assez rapidement, se fonde sur sa compétence «poétique», son goût impeccable et, surtout, sur le ton déterminé et intègre du jugement critique. «Nous avons rarement rencontré une formule aussi haute et pourtant tranchante dans ses verdicts. Peut-être que seule l'élégance et la séduction de l'écriture atténuent le choc. (Cornel Moraru, en vous. L'obsession de la crédibilité, EDP, 1996)

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Să ne cunoaştem scriitorii: Al. Cistelecan », sur jurnalul.ro (consulté le )
  2. (ro) Cei mai influenţi creatori din cultura română-Agentia de carte spune, « Cei mai influenţi creatori din cultura română - Agentia de cArte » (consulté le )
  3. (ro) « O epopee comica », sur ZF.ro (consulté le )
  4. (ro) « Al. Cistelecan – Pagină 2 », sur revistavatra.org (consulté le )
  5. (en-US) « Al CISTELECAN – Între reflecţie şi atitudine » (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]