4^e bataillon d'infanterie de marine

	4e bataillon d'infanterie de marine
Création	1958
Dissolution	1978
Pays	France
Branche	Armée de terre
Type	Bataillon des troupes de marine
Garnison	Saint-Louis (1958-1959); Port-Bouët (1974-1978)
Ancienne dénomination	Bataillon autonome de Basse-Guinée; 4e régiment interarmes d’outre-mer
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Le 4^e bataillon d'infanterie de marine (4^e BIMa) est une unité de l'Armée de terre française.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

1^er décembre 1958 : formation du 4^e bataillon d'infanterie de marine par changement de nom du Bataillon autonome de Basse-Guinée
30 juin 1959 : dissolution
1^er septembre 1974 : nouvelle formation du 4^e bataillon d'infanterie de marine à partir du 4^e régiment interarmes d'outre-mer
1^er juillet 1978 : devient 43^e bataillon d'infanterie de marine

Historique du régiment[modifier | modifier le code]

Première période[modifier | modifier le code]

Le 4^e BIMa est créé à partir du Bataillon autonome de Basse-Guinée, qui quitte la Guinée pour le Sénégal après l'indépendance de la première. Il rejoint Saint-Louis et Rosso avant d'être dissous le 30 juin 1959^[1].

Seconde période[modifier | modifier le code]

Recréé le 1^er septembre 1974^[2], le bataillon est en garnison à Port-Bouët (Abidjan). Il compte un état-major, une compagnie de commandement et de soutien et un escadron blindé d'AML^[3]. Il devient 43^e BIMa le 1^er juillet 1978^[4].

Insigne[modifier | modifier le code]

Insigne du BTS n^o 5, identique à celui du 4^e BIMa sauf les inscriptions.

L'insigne du 4^e BIMa de 1974 reprend (sauf l'inscription) l'insigne 4^e RIAOM et du bataillon de tirailleurs sénégalais n^o 5^[5] : sur l'ancre des troupes coloniales, un éléphant de face, la trompe au repos, émerge de la végétation tropicale. L'éléphant d'Afrique à grandes oreilles, en position d'intimidation, est symbole de force et d'efficacité et les feuilles font référence aux bananiers, richesse de la Côte d'Ivoire^[6].

L'insigne reprend l'homologation G.2052 de celui du 4^e RIAOM et est fabriqué par Drago^[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a et b} « Les Bataillons d’Infanterie Coloniale et d’Infanterie de Marine », sur troupesdemarine-ancredor.org
↑ Jacques Sicard, « Des DMA aux RIAOM, 1947-1999 », Militaria Magazine, n^o 222,‎ janvier 2004, p. 52-61
↑ « La mission militaire de coopération », Europe outremer,‎ 1977, p. 46 (lire en ligne)
↑ « 43e BIMa », sur www.emsome.terre.defense.gouv.fr (consulté le 12 avril 2023)
↑ Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, n^o 115,‎ février 1995, p. 46-51
↑ Pierre Lang, Le bestiaire de la Coloniale, 2013 (1^re éd. 2013) (lire en ligne), p. 57

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Portail de l’Armée française

[:1-1] {a et b} « Les Bataillons d’Infanterie Coloniale et d’Infanterie de Marine », sur troupesdemarine-ancredor.org

[:0-2] Jacques Sicard, « Des DMA aux RIAOM, 1947-1999 », Militaria Magazine, n^o 222,‎ janvier 2004, p. 52-61

[3] « La mission militaire de coopération », Europe outremer,‎ 1977, p. 46 (lire en ligne)

[4] « 43e BIMa », sur www.emsome.terre.defense.gouv.fr (consulté le 12 avril 2023)

[:022-5] Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, n^o 115,‎ février 1995, p. 46-51

[Bestiaire-6] Pierre Lang, Le bestiaire de la Coloniale, 2013 (1^re éd. 2013) (lire en ligne), p. 57

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