20e division SS (estonienne no 1)

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20e division SS (estonienne no 1)
Appellation allemande :
20. Waffen-Grenadier-Division der SS (estnische Nr. 1)
Image illustrative de l’article 20e division SS (estonienne no 1)
Emblème de la division.
Création
Dissolution
Pays Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Allégeance Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Branche Waffen-SS
Type Division SS
Guerres Seconde Guerre mondiale
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La 20e division SS (estonienne no 1) ou la division « Estonie » (appellation allemande : la 20. Waffen-Grenadier-Division der SS (estnische Nr. 1) ; soit en traduction littérale : « 20e division d'infanterie de la SS (estonienne no 1) ») — en estonien : 20. relvagrenaderide SS-diviis / 20. Eesti SS-vabatahtlike diviis — est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale.

Une grande partie de la troupe et des officiers était composée de volontaires estoniens et d’Estoniens en cours de service militaire dans leur pays. Logiquement, elle est principalement intervenue sur le front russe.

Création[modifier | modifier le code]

Elle est créée le , avec la base des volontaires de la 3. Estnische SS-Freiwilligen-Brigade (la 3e brigade SS de volontaires estoniens). La brigade était alors sous commandement de la Wehrmacht-Heerestruppe - XVI. Armee.

Le recrutement de volontaires estoniens dans les forces allemandes commence vers la fin de l'année 1942, avec la mise en place de la Légion estonienne (Estnische Legion, en allemand), créée le .

Cette unité, socle de ce qui devient la division SS un peu plus d'un an plus tard est forte de douze sections de combat ou de commandement réparties en trois compagnies.

Recrutement[modifier | modifier le code]

Le recrutement se fait principalement parmi des Volksdeutsche de la Baltique, des Estoniens et des membres de la police auxiliaire estonienne.

Emblème[modifier | modifier le code]

Un glaive avec l’initiale de Eesti, qui veut dire « estonien ».

Effectif[modifier | modifier le code]

L'unité compte 5 099 hommes en , juste avant la formation effective de la division SS.

Ordre de marche et dénominations successives[modifier | modifier le code]

Dénominations successives / Ordre de marche
Date Nom Corps d'armée Garnison Articulation
Estnische Legion[1] Debica (Pologne) I . 1-4 , II . 5-8 , III . 9-12 ,
SS Panzergrenadier Battalion « Narwa »[2]
Estnische SS-Freiwilligen-Brigade
3. Estnische SS-Freiwilligen-Brigade[3] Wehrmacht Heerstruppe - 16. Armee
47. SS Freiwilligen Grenadier Regiment (Estniches Nr. 3)[4] 3. Estnische SS Freiwilligen Brigade
53. SS PanzerJager Arbeits[5] 3. Estnische SS Freiwilligen Brigade Staraja Russa (Russie)
53. SS Artillerie Abteilung[5] 3. Estnische SS Freiwilligen Brigade Staraja Russa (Russie)
53. SS Flak Abteilung[5] 3. Estnische SS Freiwilligen Brigade Staraja Russa (Russie)
53. SS Feldersatz Battalion[5] 3. Estnische SS Freiwilligen Brigade Staraja Russa (Russie)
33. Ersatz Battalion (33. SS Grenadier Ausbiden)[6] 3. Estnische SS Freiwilligen Brigade Débica (Pologne)
45. SS Freiwilligen Grenadier Regiment (Estniches Nr. 1)[7] 3. Estnische SS Freiwilligen Brigade I . 1-4 , II . 5-8 , III . 9-14
46. SS Freiwilligen Grenadier Regiment (Estnisches Nr. 2)[8] 3. Estnische SS Freiwilligen Brigade I . 1-4 , II . 5-8 , III . 9-14
53. Brigade Einheiten (53. Nachrischen Kompanie)[5] 3. Estnische SS Freiwilligen Brigade Staraja Russa (Russie)
20. Waffen-Grenadier-Division der SS (Estniches Nr. 1)[9]
20. SS Fusilier Battalion (Panzergrenadier Battalion « Narwa »)[10] 20. Waffen Grenadier Division der SS Pernau (Parnu) (Estonie)
20. SS Feldersatz Battalion[10] 20. Waffen Grenadier Division der SS
20. SS PanzerJager Abteilung[10] 20. Waffen-Grenadier-Division der SS 3. Cie
20. Waffen Artillerie Regiment der SS (Estnisches Art. Rgt. Nr. 1)[10] 20. Waffen Grenadier Division der SS I . 1-3. , II . 4-6 , III . 3-9 , IV . 10-12
20. SS Freiwilligen Flak Abteilung[10] 20. Waffen Grenadier Division der SS Neuhammer (Pologne) 3. Bttr.
20. SS Freiwilligen Pioneer Battalion[11] 20. Waffen Grenadier Division der SS 2 Cie
20. SS Nachrichten Abteilung[11] 20. Waffen Grenadier Division der SS 2 Cie
20. Kdr. der SS Division Naschschubtruppen (20. Versorgungs Regiment)[11] 20. Waffen Grenadier Division der SS
20. SS Grenadier Ausb.[10] 20. Waffen Grenadier Division der SS Klooga (Estonie) I . 1-4 , II . 5-8 plus I . 1-2
45. Waffen-Grenadier-Regiment der SS (Estniches Nr. 1)[7] 20. Waffen Grenadier Division der SS Neuhammer (Pologne) I . 1-4 , II . 5-8 , III . 9-14
46. Waffen Grenadier Regiment der SS (Estnisches Nr. 2)[8] 20. Waffen Grenadier Division der SS Neuhammer (Pologne) I . 1-4 , II . 5-8 , III . 9-14
47. WaffenGrenadier Regiment der SS (Estnisches Nr. 3)[4] 20. Waffen Grenadier Division der SS Neuhammer (Pologne) I . 1-4 , II . 5-8 , III . 9-14
1944 20. SS Wirtschafts Battalion (20. Verwaltungstruppen Abteilung)[11] 20. Waffen Grenadier Division der SS
1./6. Estnische Grenzschutz Regimenten (Polizei) 20. Waffen Grenadier Division der SS
Estnische Regiment « Reval » 20. Waffen Grenadier Division der SS Fellin (Viljandi) (Estonie)
Estnische Selbstschutz Regimenten 20. Waffen Grenadier Division der SS Kivi (Estonie)
20. Bau-Battalion (20. SS Div.)[11] 20. Waffen Grenadier Division der SS 3 Cie
  • Le 20. SS Grenadier Ausb. ou 20. Ersatz Einheit, était une unité de gardiens de camp de concentration, cette unité était chargée de la surveillance du camp de concentration de Klooga (Estonie).
  • Le 20. SS Fusilier Battalion (ou 20. SS Freiwilligen Division Fuslier Battalion / ou également Panzergrenadier-Battalion « Narwa »), était l’unité la plus connue de la division, elle a été créée dès le début des recrutements de volontaires estoniens en étant le premier bataillon de la Légion estonienne en 1942, puis en 1943 est devienue le bataillon « Narwa ». Tout au long de la guerre, les anciens de la Légion estonienne restent dans cette unité. En , le peu d'effectifs restant est reversé au 10. SS-Panzergrenadier-Regiment « Westland » (de la 5e division SS « Wiking »), en tant que 3e compagnie du régiment.

Commandants[modifier | modifier le code]

Théâtres d’opérations[modifier | modifier le code]

Cette division estonienne combat dans la région de Narva, lorsque l'Armée rouge fait reculer les Allemands à partir de la fin de l'été 1944. Elle combat aussi en Estonie, notamment à Porkuni, aux côtés des Wallons, ainsi qu'en Courlande. Elle échappe à l’encerclement puis combat en Pologne et Silésie. Elle disparaît à Prague en 1945, et de nombreux combattants restent dans les maquis des frères de la forêt.

Histoire récente[modifier | modifier le code]

Le , le gouvernement estonien érige le monument de Lihula qui glorifie les légionnaires SS estoniens les considérant plutôt comme anti-bolchéviques et donc aidant à se libérer de la présence soviétique. Le gouvernement estonien de l'époque est obligé dans les jours qui suivent de déplacer le monument, devant les protestations internationales. Il se trouve aujourd'hui au musée d'histoire.

Deux monuments aux volontaires SS estoniens, néerlandais et belges ont été inaugurés le , à l'occasion d'un rassemblement d'anciens combattants de la 20e division organisé à Sinimäe.

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Frères Ennemis (1944), est un film de guerre dramatique estonien réalisé par Elmo Nüganen et sorti en 2015 ; il est sélectionné pour l'oscar du meilleur film en langue étrangère à la 88e cérémonie des Oscars de 2016.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(de)/(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en allemand « 20. Waffen-Grenadier-Division der SS (estnische Nr. 1) » (voir la liste des auteurs) et en anglais « 20th Waffen Grenadier Division of the SS (1st Estonian) » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ Tessin, vol. 14, p. 69.
  2. ↑ Tessin, vol. 14, p. 184.
  3. ↑ Tessin, vol. 2, p. 213.
  4. ↑ a et b Tessin, vol. 5, p. 147.
  5. ↑ a b c d et e Tessin, vol. 5, p. 190.
  6. ↑ Tessin, vol. 5, p. 33.
  7. ↑ a et b Tessin, vol. 5, p. 131.
  8. ↑ a et b Tessin, vol. 5, p. 140.
  9. ↑ Tessin, vol. 4, p. 150.
  10. ↑ a b c d e et f Tessin, vol. 4, p. 151.
  11. ↑ a b c d et e Tessin, vol. 4, p. 152.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Georg Tessin, Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 1-17, Osnabrück, éditions Biblio Verlag, 1966-1980 — archives complètes de la Wehrmacht et de la Waffen-SS, liste complète de toutes les unités existantes.
    • Autres éditions ou détails sur ces éditions
      • Verbände… : Die Landstreitkraft 1-5, vol. 2, Frankfurt/Main, Verlag E.S. Mittler & Sohn, .
      • Verbände… : Die Landstreitkräfte 15-30, vol. 4, Frankfurt/Main, Verlag E.S. Mittler & Sohn, .
      • Verbände… : Die Landstreitkräfte 31-70, vol. 5, Frankfurt/Main, Verlag E.S. Mittler & Sohn, .
      • Verbände… : Die Landstreitkraft : Namensverbände, vol. 14, Osnabrück, Biblio Verlag, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

v · m
Divisions allemandes
Divisions scandinaves
Divisions belges
Division française
Division italienne
Divisions slaves
Divisions baltes
Division néerlandaises
Division albanaise
Divisions hongroises
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