Ștefania Cristescu-Golopenția

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Ştefania Cristescu-Golopenţia
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
BucarestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ștefania CristescuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Faculté des lettres de l'université de Bucarest (d) (jusqu'en )
École pratique des hautes études
Collège de FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Conjoint
Anton Golopenția (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Sanda GolopenÈ›ia-Eretescu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Dimitrie Gusti (en), Ovid DensușianuVoir et modifier les données sur Wikidata

Ştefania Cristescu-Golopenţia (née Ştefania Cristescu le à Craiova, Roumanie - morte le à Bucarest) est une ethnologue roumaine[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Ştefania Cristescu a obtenu son baccalauréat à la Faculté des lettres et de philosophie de Bucarest (ro) en 1930[3]. En 1930-1932, elle a été guidée pour la thèse de doctorat en sociologie et philologie par Dimitrie Gusti (en) et Ovid Densușianu et a travaillé à l'Institut de statistique. Elle part à la fin de 1932 pour se spécialiser en France. Elle a étudié avec Marcel Cohen (linguistique, ethnographie et sociologie), Antoine Meillet et Marcel Mauss à la Sorbonne puis à l'École pratique des hautes études⁠ et au Collège de France. En 1934, elle obtient son diplôme de sociologie à la Sorbonne[4].

Entre 1934 et 1936, elle poursuit ses études de doctorat et travaille comme bibliothécaire au séminaire de sociologie. Elle a enseigné la langue et la littérature roumaines à Caransebeş (1936-1938) puis à Bucarest (1940-1952). Après la mort de son mari, le sociologue Anton Golopenția (en), elle a enseigné en lycée (1952-1963)[5],[6].

Elle a publié dans les périodiques Arhiva pentru ştiinţa şi reforma socială, Sociologie românească et Revista de folclor.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Credințe și rituri magice, Bucarestt, 1944
  • Descântece din Cornova - Basarabia, Providence (USA), 1984
  • Gospodăria în credințele și riturile magice ale femeilor din Drăguș (Făgăraș), avant-propos et notes de Sanda Golopenția-Eretescu (ro), Paideia, Bucarest, 2002
  • Sporul vieții, journal, études et correspondance, texte établi, introduction et notes par Sanda Golopenția, Paideia, Bucarest, 2007

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ro) Ion Cuceu, « Ştefania Cristescu-Golopenţia şi cunoaşterea universului magic al satului românesc » (Ştefania Cristescu Golopenţia et la compréhension du développement de l'univers magique des villages roumains), Revista Romana de Sociologie, n° 24, 2013, p. 211–222 [lire en ligne]
  • (ro) Ilie Bădescu, « Cristescu-Golopenția Ștefania », dans Dictionar de Sociologie rurala, Editura Mica Valahie, (lire sur Google Livres), p. 127-129
  • (ro) Zoltán Rostás, « Ştefania Cristescu şi „Criza monografiei” dintre 1932–1934 », Revista română de sociologie, n° 24, p. 259–268, 2013 [lire en ligne]
  • (en) Adina Hulubaş, « The fortune of the house. Ştefania Cristescu-Golopenţia’s perspective on domestic magic », n° 24, p. 223–230, 2013 [lire en ligne]
  • (ro) Anton Golopenția (en), Ceasul misiunilor reale, Bucarest, 1999
  • (ro) Ioan Pop-Curșeu, Magie și vrăjitorie în cultura română. Istorie, literatură, mentalități, Polirom, 2013

Références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.revistadesociologie.ro/pdf-uri/nr.3-4-2013/06-ICuceu.pdf
  2. « revistacultura.ro/nou/2014/02/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. (ro) « Carti, Manuale si Auxiliare - 97500 De Carti Online », sur 97500 De Carti Online - Librarie Carti… (consulté le ).
  4. (ro) « 110 ani de la nașterea etnologului român ștefania cristescu-golopenția… », sur romaniidinjurulromaniei.ro (consulté le ).
  5. (ro) « Terenul etnografic in conceptia Stefaniei Cristescu-Golopentia », sur Cooperativa Gusti, (consulté le ).
  6. (ro) « Gospodaria in credintele si riturile femeilor din Dragus (Fagaras) », sur Memoria.ro (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]