Jennifer Johnston

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Jennifer Johnston
Nom de naissance Jennifer Prudence Johnston
Naissance (94 ans)
Dublin
Activité principale
écrivain
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais (Irlande)

Jennifer Johnston, née Jennifer Prudence Johnston le [1] à Dublin, est une femme de lettres irlandaise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jennifer Johnston est la fille de William Denis Johnston (1901-1984), essayiste, journaliste et dramaturge irlandais, et de l'actrice Shelah Richards[2],[3]. Elle a suivi sa scolarité au Trinity College[1], à Dublin.

Elle publie son premier ouvrage à 42 ans, en 1972, traduit en 1977 sous le titre Princes et capitaines. Elle est lauréate de plusieurs prix, dont le Whitbread Book Award[4] en 1979, et de l'Irish Book Awards pour l'ensemble de son œuvre[5] en 2012, à l'âge de 82 ans.

Elle écrit des romans, des nouvelles, et des pièces de théâtre[1]. Elle a vécu à Londres pendant vingt ans, s'est installée à Co Derry[6] des années 1980[3] jusqu'aux années 2000, et elle vit depuis à Dublin[6].

Plusieurs de ses ouvrages ont été adaptés à la télévision ou au cinéma[7].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Œuvre[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • The Captains and the Kings, 1972
    • Princes et capitaines, trad. de Claire Malroux, Denoël, 1977
  • The Gates, 1973
  • How Many Miles to Babylon?', 1974
  • Shadows on Our Skin, 1977
    • Les Ombres sur la peau, trad. de Roland Delouya, Denoël, 1979 ; rééd. coll. « Motifs », Le Serpent à plumes, 2001
  • The Old Jest, 1979
    • Une histoire irlandaise, trad. de Brigitte Gyr, Denoël, 1983
  • The Nightingale and Not the Lark, 1980
  • The Christmas Tree, 1981
    • Un Noël blanc, trad. de Arlette Stroumza, J. Chambon, 1997 ; rééd. coll. « Motifs », Le Serpent à plumes, 2003
  • The Railway Station Man, 1984
    • Un homme sur la plage, trad. de Sophie Foltz, Les Belles lettres, 1991 ; rééd. coll. « Motifs », Le Serpent à plumes, 2000
  • Fool's Sanctuary, 1988
    • Le Sanctuaire des fous, trad. de Sophie Foltz, B. Coutaz, 1989 ; rééd. J. Chambon, 1996
  • The Invisible Worm, 1992
    • La Femme qui court, trad. de Anne Damour, Les Belles lettres, 1992  ; rééd. coll. « Motifs », Le Serpent à plumes, 2000
  • The Illusionist, 1995
    • L'Illusionniste, trad. de Anne Damour, J. Chambon, 1996
  • Three Monologues: "Twinkletoes", "Musn't Forget High Noon", "Christine", 1995
  • The Desert Lullaby, 1996
  • Two Moons, 1998
    • Je m'appelle Mimi, trad. de Anne Damour, J. Chambon, 2000
  • The Gingerbread Woman, 2000
    • Petite musique des adieux, trad. de Anne Damour, Belfond, 2003 ; rééd. 10-18, 2004
  • Mondschatten, 2000
  • The Great Shark Escape, 2001
  • This is not a Novel, 2002
    • Ceci n'est pas un roman, trad. de Anne Damour, Belfond, 2003 : rééd. 10-18, 2007
  • Grace and Truth, 2005
    • De grâce et de vérité, trad. de Anne Damour, Belfond, 2007 ; rééd. 10-18, 2009
  • Foolish Mortals, 2007
    • Un Noël en famille, trad. de Anne Damour, Belfond, 2009 ; rééd. 10-18, 2010
  • Truth or Fiction, 2009
  • Shadowstory, 2011
  • Fathers and Son, 2012
  • A Sixpenny Song, 2013

Pièces de théâtre[modifier | modifier le code]

  • The Nightingale and Not the Lark, 1981
  • Indian Summer, 1983
  • Andante un Poco Mosso, in The Best Short Plays 1983, 1983
  • The Porch, 1986
  • The Desert Lullaby: A Play in Two Acts, 1996
  • The Christmas Tree: A Play in Two Acts, 2015

Participations[modifier | modifier le code]

  • Finbar's Hotel, 1997
  • Great Irish Stories of Murder and Mystery, 2000

Documentation[modifier | modifier le code]

  • En , le journal The Irish Times consacre un dossier sur l'auteure, dans une série d'articles, dont :
    • (en) Adrienne Leavy, « In praise of Jennifer Johnston », article du journal The Irish Times du [6].
    • (en) Teresa Casal, « ‘How has life led me to this moment?’: Creativity in Jennifer Johnston », article du journal The Irish Times du [9].
    • (en) Paul Delaney, « Jennifer Johnston: past master », , article du journal The Irish Times du [10].

Adaptations de son œuvre[modifier | modifier le code]

Au cinéma[modifier | modifier le code]

  • 1988 : The Dawning (en), film britannique réalisé par Robert Knights ; d'après The Old Jest (1979), traduit en français sous le titre Une histoire irlandaise
  • 1992 : The Railway Station Man (en), film britannique réalisé par Michael Whyte ; d'après l'ouvrage éponyme (1984), traduit en français sous le titre Un homme sur la plage

À la télévision[modifier | modifier le code]

  • 1980 : Shadows on Our Skin, téléfilm britannique réalisé par Jim O'Brien ; d'après l'ouvrage éponyme (1977), traduit en français sous le titre Les Ombres sur la peau
  • 1986 : The Christmas Tree, téléfilm britannique réalisé par Herbert Wise ; d'après l'ouvrage éponyme (1981), traduit en français sous le titre Un Noël blanc

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Notice de Jennifer Johnston, sur l'encyclopédie Britannica.
  2. (en) Biographie de Jennifer Johnston, sur le site literatureireland.com.
  3. a b et c (en) Eileen Battersby, «  Irish Pen award for Jennifer Johnston », article du journal The Irish Times du 27 janvier 2006.
  4. a et b (en) [PDF] Liste exhaustive des lauréats, site officiel, costa.co.uk.
  5. a et b (en) Rosita Boland, «  Banville wins novel of year at awards », article du journal The Irish Times du 23 novembre 2012.
  6. a b c d et e (en) Adrienne Leavy, « In praise of Jennifer Johnston », article du journal The Irish Times du 14 janvier 2017.
  7. Notice IMDb de Jennifer Johnston.
  8. Notice BnF de Best radio plays of 1989 : the Giles Cooper award winners.
  9. (en) Teresa Casal, « ‘How has life led me to this moment?’: Creativity in Jennifer Johnston » , article du journal The Irish Times du 28 juin 2017.
  10. (en) Paul Delaney, « Jennifer Johnston: past master », article du journal The Irish Times du 29 juin 2017.

Liens externes[modifier | modifier le code]