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Ce génome code pour au moins six protéines de structure.
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La réplication se produit dans le [[cytoplasme]] ou les viroplasmes cytoplasmiques des cellules de l'hôte.
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== Transmission ==

Le virus est transmis sur un mode persistant par des cicadelles [[Insecte vecteur|vectrices]] de la famille des [[Delphacidae]] : ''[[Perkinsiella saccharicida]]'', ''[[Perkinsiella vitiensis]]'' et ''[[Perkinsiella vastatrix]]''<ref>{{lien web|langue=en|url= http://www.plantwise.org/KnowledgeBank/Datasheet.aspx?dsid=39682| titre= ''sugarcane leafhopper (Perkinsiella vastatrix)'' |site= Plantwise Knowledge Bank|consulté le=23 août 2015}}.</ref>.. Le virus infecte les tissus du [[phloème]] de ses plantes-hôtes. La [[Réplication virale|réplication]] peut se produire à la fois dans l'hôte et dans le vecteur.

== Distribution ==

La maladie se rencontre principalement en [[Australie]] parce que c'est une aire d'habitat naturel des cicadelles. Elle a également été détectée aux [[Philippines]], aux [[îles Fidji]], à [[Madagascar]], [[Nouvelle-Bretagne]], en [[Nouvelle-Guinée]], au [[Vanuatu]], aux [[Philippines]] et à [[Samoa]]<ref>{{lien web|langue=en|url= http://www.dpvweb.net/dpv/showdpv.php?dpvno=119| titre= ''Sugarcane Fiji disease virus'' |site= Descriptions of plant viruses (DPV)|consulté le=23 août 2015}}.</ref>.

== Symptômes ==
Les plants de canne à sucre peuvent montrer un rabougrissement accompagné de changements de couleur et de structure des feuilles. Cependant le symptôme caractéristique de la maladie est l'apparition de [[Galle (botanique)|galles]] à la face inférieure du limbe des [[feuille]]s et à l'extérieur de la gaine. Ces galles, qui se forment longitudinalement le long des faisceaux vasculaires, sont de taille très variable : parfois invisible sans l'aide d'une loupe, elle peuvent atteindre jusqu'à 50 cm de long sur 2 à 3 mm de large<ref>{{ouvrage|langue=en| titre=Sugar Cane Cultivation and Management |auteur= H. Bakker |éditeur =Springer Science & Business Media`|année= 2012 |isbn= 9781461547259 |pages= 679 |passage= 163}}.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Liens externes ==
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Maladies de la canne à sucre]]

=== Liens externes ===


* {{en}} [http://www.dpvweb.net/dpv/showdpv.php?dpvno=119 ''Sugarcane Fiji disease virus''], Descriptions of plant viruses (DPV)
* {{en}} [http://www.dpvweb.net/dpv/showdpv.php?dpvno=119 ''Sugarcane Fiji disease virus''], Descriptions of plant viruses (DPV)

Version du 23 août 2015 à 22:08

Virus de la maladie de Fidji de la canne à sucre
Description de cette image, également commentée ci-après
Sugarcane Fiji disease virus
Classification
Groupe Groupe III
Famille Reoviridae
Sous-famille Spinareovirinae
Genre Fijivirus

Espèce

Sugarcane Fiji disease virus
— auteur incomplet —, date à préciser

Le virus de la maladie de Fidji, ou FDV (acronyme de Fiji disease virus), est une espèce de phytovirus, rattachée au genre Fijivirus (famille des Reoviridae), dont elle est le « type ». Ce virus est un agent pathogène des cultures de canne à sucre, responsable du syndrome de la maladie de Fidji. Il est transmis par des espèces de cicadelles du genre Perkinsiella, notamment Perkinsiella saccharicida[1].

La maladie de Fidji, appelée aussi « galle foliaire de Fidji[2] », a été identifiée aux îles Fidiji en 1886 sur des plants de canne à sucre, sur la base de symptômes foliaires. Cette maladie, qui affecte aussi le Sud-Est asiatique et Madagascar, est particulièrement grave dans les îles Fidji et en Australie, où les pertes de rendement dans les plantations de canne à sucre peuvent atteindre 100 % chez les variétés sensibles[3].

Génome

Comme c'est le cas de tous les Reovirus, le génome du FDV est constitué d'ARN double brin. Ce génome est linéaire et composé de dix segments, comptant 27000 à 30500 paires de bases. Ce génome code pour au moins six protéines de structure. La réplication se produit dans le cytoplasme ou les viroplasmes cytoplasmiques des cellules de l'hôte.

Transmission

Le virus est transmis sur un mode persistant par des cicadelles vectrices de la famille des Delphacidae : Perkinsiella saccharicida, Perkinsiella vitiensis et Perkinsiella vastatrix[4].. Le virus infecte les tissus du phloème de ses plantes-hôtes. La réplication peut se produire à la fois dans l'hôte et dans le vecteur.

Distribution

La maladie se rencontre principalement en Australie parce que c'est une aire d'habitat naturel des cicadelles. Elle a également été détectée aux Philippines, aux îles Fidji, à Madagascar, Nouvelle-Bretagne, en Nouvelle-Guinée, au Vanuatu, aux Philippines et à Samoa[5].

Symptômes

Les plants de canne à sucre peuvent montrer un rabougrissement accompagné de changements de couleur et de structure des feuilles. Cependant le symptôme caractéristique de la maladie est l'apparition de galles à la face inférieure du limbe des feuilles et à l'extérieur de la gaine. Ces galles, qui se forment longitudinalement le long des faisceaux vasculaires, sont de taille très variable : parfois invisible sans l'aide d'une loupe, elle peuvent atteindre jusqu'à 50 cm de long sur 2 à 3 mm de large[6].

Notes et références

  1. (en) Ridley AW, Dhileepan K, Walter GH, Johnson KN, Croft BJ, « Variation in acquisition of Fiji disease virus by Perkinsiella saccharicida (Hemiptera: Delphacidae) », Journal of Economic Entomology, vol. 101, no 1,‎ , p. 17-22 (résumé).
  2. (fr) « Galle foliaire de Fidji », Canne progrès (consulté le ).
  3. (en) « Fiji Leaf Gall Disease - Fact sheet n° 6 », Sugar Research Institute of Fiji (SRIF) (consulté le ).
  4. (en) « sugarcane leafhopper (Perkinsiella vastatrix) », sur Plantwise Knowledge Bank (consulté le ).
  5. (en) « Sugarcane Fiji disease virus », sur Descriptions of plant viruses (DPV) (consulté le ).
  6. (en) H. Bakker, Sugar Cane Cultivation and Management, Springer Science & Business Media`, , 679 p. (ISBN 9781461547259), p. 163.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes