Wendy Rogers

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Wendy Anne Rogers
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Biographie
Naissance
Nationalité
Australienne
Formation

Université Flinders

Thèse : The moral landscape of general practice (1998)
Activité
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Distinction

Wendy Anne Rogers (née en 1957) est professeure australienne d'éthique clinique à l'Université Macquarie de Sydney, en Australie[1],[2]. Elle est nommée parmi les 10 personnes importantes de Nature en 2019 pour avoir révélé les problèmes éthiques des études chinoises sur la transplantation d'organes[3],[4],[5].

Éducation[modifier | modifier le code]

Rogers commence ses études supérieures à l'Université Flinders où elle obtient une licence de Médecine et de Chirurgie [BMBS Bachelors of Medicine and Surgery] en 1983. Elle s'intéresse après sa licence à l'éthique et à la réévaluation des normes en matière d'obstétrique, de gynécologie et de santé des femmes. Elle entre notamment en 1985 dans l'Association Royale Australienne et Néo-Zélandaise des Obstétriciens et Gynécologues (en) et en 1987 l'organisation : Royal College of General Practitioners (RCGP) (en), Royal Australian and New Zealand College of Obstetricians and Gynaecologists[6]. Tout en travaillant à temps partiel comme médecin généraliste, elle obtient une licence de philosophie et de littérature anglaise en 1994, toujours dans l'université de Flinders. Elle z pour volonté de réunir la médecine et la philosophie dans le domaine de l'éthique médicale[7]. Elle a son doctorat en 1998 sur la moralité en médecine générale à l'université Flinders.

Carrière et recherche[modifier | modifier le code]

Après son doctorat, elle travaille à plein temps dans le milieu universitaire. En 2009, elle arrive l'Université Macquarie, pour occuper un poste conjoint à la faculté de médecine et au département de philosophie[7]. Rogers travaille sur la Bioéthique pratique et la Surdiagnostic[8]. Elle s'intéresse à l'Intelligence artificielle (IA), à l'éthique médicale, à l'Intelligence artificielle dans la santé et à l'Éthique en chirurgie[2].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Rogers est nommé l'une des 10 personnes importantes de Nature en 2019 pour avoir révélé les problèmes éthiques des études chinoises sur la transplantation d'organes[3]. Nature cite son rapport dans BMJ Open, qui analyse 445 études chinoises décrivant plus de 85 000 transplantations individuelles. Il est constaté que 99 % du temps, les articles ne prouvent pas de manière adéquate le consentement à la procédure de transplantation[4]. En 2019, elle reçoit le prix d'éthique du Conseil national de la santé et de la recherche médicale (NHMRC) et est nommée leader national de la recherche dans le domaine de la Bioéthique par le journal The Australian[2]. Elle est élue membre de l'Académie Australienne des Sciences Humaines (en)en 2021[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Rogers, Wendy Anne (1998). The moral landscape of general practice. trove.nla.gov.au (PhD thesis). Flinders University. OCLC 222662448.
  2. a b et c Rogers, « Wendy Rogers: Professor in Clinical Ethics (CoRE), Department of Philosophy, Centre for Agency, Values and Ethics (CAVE) » [archive du ], mq.edu.au, Macquarie University,
  3. a et b Cyranoski, Gaind, Gibney et Masood, « Nature's 10: Ten people who mattered in science in 2019 », Nature, vol. 576, no 7787,‎ , p. 361–372 (ISSN 0028-0836, PMID 31848484, DOI 10.1038/d41586-019-03749-0)
  4. a et b Rogers, Robertson, Ballantyne et Blakely, « Compliance with ethical standards in the reporting of donor sources and ethics review in peer-reviewed publications involving organ transplantation in China: a scoping review », BMJ Open, vol. 9, no 2,‎ , e024473 (ISSN 2044-6055, PMID 30723071, PMCID 6377532, DOI 10.1136/bmjopen-2018-024473)
  5. Robertson, Hinde et Lavee, « Analysis of official deceased organ donation data casts doubt on the credibility of China's organ transplant reform », BMC Medical Ethics, vol. 20, no 1,‎ , p. 79 (ISSN 1472-6939, PMID 31722695, PMCID 6854896, DOI 10.1186/s12910-019-0406-6)
  6. (en) « Appendix to witness statement: Statement of expertise » Accès libre [PDF], sur https://chinatribunal.com/, (consulté le )
  7. a et b (en) « Five minutes with... Wendy Rogers », sur Macquarie University (consulté le )
  8. Rogers, Entwistle et Carter, « Risk, Overdiagnosis and Ethical Justifications », Health Care Analysis, vol. 27, no 4,‎ , p. 231–248 (ISSN 1065-3058, PMID 31055702, DOI 10.1007/s10728-019-00369-7, hdl 2164/14812)
  9. (en) « Fellow: Professor Wendy Rogers », Australian Academy of the Humanities (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]