Société anonyme des usines métallurgiques du Hainaut

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Société anonyme des usines métallurgiques du Hainaut
illustration de Société anonyme des usines métallurgiques du Hainaut
Panorama des usines vers 1925.

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société anonyme (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social CouilletVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Sidérurgie, constructeur ferroviaire et industrie métallurgique (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Société précédente Société des hauts-fourneaux, usines et charbonnages de Marcinelle et CouilletVoir et modifier les données sur Wikidata
Société suivante Hainaut-SambreVoir et modifier les données sur Wikidata

La Société anonyme des usines métallurgiques du Hainaut (UMH) est créée le . Elle fusionne en 1955 avec la Société métallurgique de Sambre et Moselle pour devenir Hainaut-Sambre[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

La SA des usines métallurgiques du Hainaut succède à la Société des hauts-fourneaux, usines et charbonnages de Marcinelle et Couillet fondée en 1835.

L'activité de Charbonnage est séparée de celle de la métallurgie en 1906 et cédée à la SA des Charbonnages de Marcinelle-Nord. Les autres activités (constructions métalliques et de locomotives) assurés par les UMH.

Le capital de 4,5 millions est majoritairement français (2 365 000F) avec pour principaux actionnaires [3]:

- La Société des Forges et aciéries du Nord et de l'Est détient 1 500 000F
- La Banque de Paris et des Pays-Bas, Bruxelles détient 500 000F

En , il est porté à 10 millions.

Production de locomotives[modifier | modifier le code]

Locomotive tender de usines métallurgiques du Hainaut, société anonyme à Couillet (Belgique)

Elle s'effectue jusqu'à 1930.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pressearchiv 20. Jahrhundert, (organisation), [lire en ligne], consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « Société Métallurgique de Sambre et Moselle, Montignies-sur-Sambre », sur industrie.lu (consulté le ).
  3. [1]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marie-Thérèse Bitsch, La Belgique entre la France et l'Allemagne 1905-1914, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècle » (no 48), , 574 p. (ISBN 2-85944-239-1, lire en ligne).
  • Jean-Louis Delaet, « L'épopée industrielle du pays de Charleroi : grandeur et vicissitudes », dans Charleroi 1666-2016 : 350 ans d'histoire des hommes, des techniques et des idées (Actes de colloque, Charleroi, 23 et 24 septembre 2016), Bruxelles, Académie royale de Belgique, coll. « Mémoires de la Classe des Lettres / IV-XV » (no 2115), , 416 p. (ISBN 978-2-8031-0573-1), p. 53-86.
  • Jean-Louis Delaet, « L'âge d'or industriel du pays de Charleroi », dans Charleroi 1911-2011 : L'industrie s'associe à la culture, , 564 p. (ISBN 978-2-87522-075-2), p. 214-237.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]