Patronnage

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Un patronnage ou patronage[Note 1],[1] est un patron auquel on rajoute les valeurs de couture, c'est-à-dire les réserves de tissu laissées entre les piqûres et le bord brut du tissu. Pour réaliser le patronage, on va travailler à partir d'un gabarit nommé patron de base[2]. Les valeurs de couture sont variables suivant le textile utilisé.

D'après Johanna Zanon dans son étude sur la maison de couture Jean Patou, ce sont les premières d’atelier qui matérialisent, en haute couture, le croquis ou l'idée d'un vêtement en créant son patronage.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Quel que soit le sens du mot et bien que le verbe « patronner » s'écrive avec deux N, la graphie « patronnage » n'existe pas dans les dictionnaires de langue française usuels (Le Petit Robert, Le Petit Larousse, etc.). Dans cette acception relative à la couture, le Trésor de la langue française informatisé donne le mot « patronage » avec un seul N.

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Weidmann, Technologies des textiles : 2e édition, Paris, Dunod, , 224 p. (ISBN 978-2-10-057590-9).
  • Tomoko Nakamichi (trad. du japonais), Pattern Magic 2 : La magie du patronnage, Paris, Groupe Eyrolles, , 104 p. (ISBN 978-2-212-13239-7, lire en ligne).
  • Johanna Zanon, « La face cachée de la Lune : les ateliers de couture de la maison Jean Patou dans l’entre-deux-guerres », Apparence(s), vol. 7,‎ (lire en ligne, consulté le ).