Minia Biabiany

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Minia Biabiany
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Minia Biabiany est une artiste plasticienne née à Basse-Terre, en Guadeloupe, en 1988. Elle vit et travaille entre les villes de Mexico au Mexique et Saint-Claude en Guadeloupe. Elle confectionne ses œuvres à partir de matières pauvres et organiques, et son travail a vocation à déconstruire les récits sociaux ou culturels.

Elle s'intéresse particulièrement à la représentation des héritages culturels et du postcolonialisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle naît en 1988 à Basse-Terre en Guadeloupe[1].

Elle effectue ses études à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon[1] et obtient son diplôme en 2011. Depuis 2010, elle expose en Europe, aux États-Unis, en Amérique centrale et aux Caraïbes. Elle participe notamment à la Biennale de Berlin de 2018 et expose au Centre régional d'art contemporain d'Alsace[2]. Elle est lauréate en 2019 du Prix Sciences Po pour l'art contemporain[3],[4],[5].

En 2020, une exposition individuelle de Minia Biabiany a lieu au Magasin des horizons à Grenoble. En , elle présente une nouvelle exposition à La Verrière de la Fondation Hermès à Bruxelles[6].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Minia Biabiany s'exprime à travers les medium des films art et des installations. L'installation Toli Toli est l'une de ses œuvres majeures[7]. Elle fait partie de la 10e Biennale de Berlin, exposée à l'Académie des arts de Berlin en 2018[8]. Pour cette installation, l'artiste redécouvre l'ancienne technique de tissage des pièges à poissons en bambou[9].

Les sujets de prédilection de Minia Biabiany sont les rapports aux lieux, la connaissance, les héritages culturels et le postcolonialisme[10].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • Signal Art Center à Malmö : artiste en résidence avec l'Inter Arts Center de l'Université Lund (2016)[11]
  • 10e Biennale de Berlin : artiste sélectionnée (2018)[9]
  • Festival des Arts caribéens « Tout-Monde » à Miami : prix Tout-Monde (2019)
  • Prix Sciences Po pour l'art contemporain (2019)

Expositions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Magasin des horizons, « Minia Biabiany - J'ai tué le papillon dans mon oreille - dossier de presse », sur magasin-cnac.org, (consulté le ).
  2. « Le jour des esprits est notre nuit », sur CRAC Alsace.
  3. « les œuvres sélectionnées », sur prix sciences po pour l'art contemporain (consulté le ).
  4. « Biabiany lauréate du Prix Sciences Po pour l'art contemporain 2019 », sur Artais.
  5. « L'école particulière de Minia Biabiany », sur Le Quotidien de l'Art (consulté le ).
  6. « Acra / Minia Biabiany, J'ai tué le papillon dans mon oreille »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Acra (consulté le ).
  7. « DÉSIR CANNIBALE s’exporte à MIAMI - Culture en Guadeloupe », sur France-Antilles Guadeloupe (consulté le ).
  8. « Minia Biabiany », (consulté le ).
  9. a et b (en) « Minia Biabiany », sur bb10.berlinbiennale.de (consulté le ).
  10. (en) « Minia Biabiany is the inaugural winner of the Horizn Biennial Award »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sleek-mag.com (consulté le ).
  11. (en) « Artist-in-residence: Minia Biabiany — IAC » (consulté le ).
  12. (en-US) « Spelling | Signal » (consulté le ).
  13. (de) « one month after being known in that island », sur Contemporary And (consulté le ).
  14. « Minia Biabiany, pluie sur mer, Le Grand Café, Saint-Nazaire », sur artcatalyse.fr (consulté le ).
  15. « Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon - Minia Biabiany - Palais de Tokyo, Paris / Le Grand Café, Saint-Nazaire », sur Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon (consulté le ).