Ashikaga Yoshimitsu
Nihon Kokuo (d) | |
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depuis | |
Daijō-daijin | |
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Genji no chōja | |
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Jugō (d) | |
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Q11621871 | |
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Sadaijin | |
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Naidaijin | |
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Q11638972 | |
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Sangi | |
depuis | |
Shogun | |
- | |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Rokuon-in (d) |
Nom dans la langue maternelle |
足利義満 |
Nom de naissance |
春王 |
Nom posthume |
恭献王 |
Activités | |
Famille |
Ashikaga (d) |
Père | |
Mère | |
Fratrie |
Ashikaga Mitsuakira (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Religion | |
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Grade militaire | |
Mouvement |
Kitayama Culture (d) |

Yoshimitsu Ashikaga (足利 義満, Ashikaga Yoshimitsu , -) est le troisième des shoguns Ashikaga au Japon de 1368 à 1394.
Biographie[modifier | modifier le code]
Yoshimitsu devient shogun dans l'année qui suit la mort de son père, le shogun Yoshiakira Ashikaga, en 1367. En 1378, il fait construire sa résidence dans le quartier Muromachi de la capitale de l'époque, Kyōto, ce qui fait qu'on se réfère souvent aujourd'hui au shogunat Ashikaga et à la période résultante de l'histoire du Japon en disant « shogunat Muromachi » et « période Muromachi ».
Yoshimitsu unit les cours du Nord et du Sud en 1392, mettant fin à la période de près de soixante ans appelée « Nanboku-chō ». Cela établit fermement le shogunat Muromachi et supprime le pouvoir des daimyōs régionaux.
Il échange des ambassades avec la Chine des Ming[1] qui cherche à lutter contre les pirates wakô. Il accepte le titre de guowang (japonais : kokuô), roi vassal de la Chine, qui lui permet de commercer avec elle sous couvert de paiement de tribut et de réception de cadeaux[2].
En 1394, il quitte son poste de shogun et obtient le plus haut titre de daijō-daijin (ministre d'Affaires suprêmes). À sa mort, en 1408, il se voit attribuer le titre d'empereur retiré. Son fils Yoshimochi refuse alors d'hériter de ce titre, à cause des mauvaises relations qu'il entretenait avec son père. Sa villa devient le Kinkaku-ji, le temple du Pavillon d'or.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Guillaume Carré, « Introduction : Penser les statuts sociaux du Japon prémoderne (XVIe-XIXe siècles) », Histoire, économie et société, 2017 (36e année), p. 4-29.
- Collectif, George Jehel (dir.), Histoire du monde, Éditions du Temps, , 510 p. (ISBN 978-2842743970).