William Cavendish (1er duc de Newcastle)
Lord-lieutenant du Nottinghamshire | |
---|---|
- | |
Membre du parlement d'Angleterre de 1614 East Retford (d) | |
Membre du Parlement d'Angleterre |
Duc de Newcastle |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Formation | |
Activités | |
Famille | |
Père |
Charles Cavendish (d) |
Mère |
Catherine Ogle, Baroness Ogle (d) |
Fratrie | |
Conjoints |
Elizabeth Basset (d) (à partir de ) Margaret Cavendish (à partir de ) |
Enfants |
Grade militaire | |
---|---|
Conflit | |
Distinction |
William Cavendish (baptisé en 1593 – 25 décembre 1676), 1er comte puis duc de Newcastle, fut un officier, courtisan et écrivain anglais. Il a correspondu avec Descartes.
Biographie
Il fut en grande faveur auprès de Jacques Ier d’Angleterre et Charles Ier d’Angleterre. Il sacrifia toute sa fortune pour défendre la cause royale et prolongea la guerre de 1639 à 1644. Il fut défait à Marston-Moor, s'exila après cet échec à Hambourg, Paris, puis Anvers où il vécut dix-huit ans et publia en 1657 sa Méthode et invention nouvelle de dresser les chevaux[1], et ne revint qu'à la Restauration. Il fut alors nommé chef de la justice des comtés au nord du Trent. Il avait été créé comte de Newcastle par Charles Ier. Charles II d'Angleterre l'éleva à la dignité de duc. La qualité de l'homme et la beauté de son livre permettent à elles seules d'expliquer son immense renommée[1].
William Cavendish, qui était également un grand maître d'équitation, écrivit à propos du cheval andalou: « S'il est bien choisi, c'est le plus noble cheval qui soit; le plus magnifique qui puisse être. Il est fougueux, robuste et très docile; il a un pas très fier, un trot très fier… un galop altier, et c'est le plus affectueux et le plus doux des chevaux, le mieux adapté qui soit pour un roi au Jour de Triomphe. ». Pour briser la résistance de l'animal, il préconisait d'utiliser des éperons sévères lors du dressage de chevaux difficiles car "pour mettre l'animal sur les hanches en relevant les épaules, il faut lui faire connaitre les éperons qui doivent être piquants afin que les côtés lui en cuisent."[2].
Ouvrages
- Méthode nouvelle pour dresser les chevaux, 1667.
Notes et références
- Michel Henriquet et Alain Prevost, L'équitation, un art, une passion, Paris, Seuil, , 319 p.
- sous la direction de Patrice Franchet-d'Espèrey et de Monique Chatenet, en collaboration avec Ernest Chenière, Les Arts de l'équitation dans l'Europe de la Renaissance, Arles, Actes Sud, , 447 p. (ISBN 978-2-7427-7211-7), Page 77
Voir aussi
Source
- Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ouvrage numérisé de La méthode et invention nouvelle de dresser les chevaux par le très-noble, haut, et très-puissant prince Guillaume marquis et comte de Newcastle, par William Canvendish, 1658.
- Écuyer
- Naissance en 1592
- Décès en décembre 1676
- Comte de la pairie d'Angleterre
- Marquis de la pairie d'Angleterre
- Duc de la pairie d'Angleterre
- Militaire britannique
- Personnalité politique anglaise
- Chevalier de la Jarretière
- Historien du cheval
- Personnalité inhumée à l'abbaye de Westminster
- Famille Cavendish
- Étudiant de St John's College (Cambridge)