Villa Fiorentina (Saint-Jean-Cap-Ferrat)
Type |
Villa |
---|---|
Destination actuelle |
Villégiature |
Style | |
Architecte | |
Construction | |
Propriétaire |
Famille Engelhorn |
Patrimonialité |
Pays | |
---|---|
Division administrative | |
Commune |
Coordonnées |
---|
La villa Fiorentina, dite également La Fiorentina, est une propriété privée construite en 1919 sur la pointe Saint-Hospice, à l'extrémité du cap Ferrat (Alpes-Maritimes).
Connue pour être un des plus beaux domaines de la Côte d'Azur, cette villa de plaisance a appartenu à partir de 1919 à Edmund Gabriel Davis, puis en 1939 à Enid Lindeman, épouse de Marmaduke Furness, viscount Furness, puis du comte de Kenmare, et a été le siège de nombreuses fêtes mondaines dans les années 1950-1960 et la villégiature de célébrités telles Greta Garbo, Elizabeth Taylor ou encore Somerset Maugham.
Historique[modifier | modifier le code]
La villa est édifiée par Thérèse Vitali, comtesse de Beauchamps dans l’esprit de la "Palazzina della Vigna" de Jacopo Barozzi da Vignola. Pour les plans, elle a fait appel à l’architecte Aaron Messiah et au paysagiste Harold Peto. La décoration intérieure et de la réalisation des jardins est confiée à Ferdinand Bac. Ainsi, si c’est Peto qui trace la perspective royale de l’allée de cyprès avec ses degrés de marbre descendant à la mer, c’est à Bac que revient l’aménagement des jardins à thèmes. Il y a là un cloître, un jardin clos et un jardin mauresque inspiré de celui de la Villa Cypris. Elle baptise cette demeure : La Fiorentina, en hommage au palais de son père, le Comte Vitali, à Cannes. Elle est l'actuelle propriété de la famille Engelhorn (fondateur de BASF)[1].
Description[modifier | modifier le code]
Demeure remplie d'histoire, La Fiorentina au luxe intemporel est une des résidences les plus chères au monde, (valeur avoisinant les 525 millions de dollars)
Situation légale[modifier | modifier le code]
La Fiorentina est une propriété privée située 13 impasse Fiorentina, au lieu-dit « Le Plan des abeilles ». Elle fait l'objet d'un recensement à l'Inventaire général du patrimoine culturel[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Le mètre carré le plus cher du monde est au Cap Ferrat », sur Capital.fr, (consulté le )
- Ministère de la Culture, Inventaire général du patrimoine culturel, « Notice n° IA06001013 sur www.culture.gouv.fr