Aller au contenu

Vannozza Cattanei

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Vanozza Catanei)
Vannozza Cattanei
Portrait de femme, présumé de Vannozza Cattanei, h./t., Galerie Borghèse, Rome.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Activité
Père
Jacopo Pinctoris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Mencia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

Vannozza Cattanei () est une personnalité italienne de la Renaissance, qui fut la maîtresse du cardinal Rodrigo Borgia, futur pape Alexandre VI, pendant plus de quinze ans.

Née dans une famille de Mantoue, Giovanna Cattanei s'installe à Rome et y tient plusieurs osterias (auberges)[1], d'abord dans le Borgo, puis au Campo de' Fiori.

Elle a plusieurs amants, dont le cardinal Giuliano della Rovere, futur Jules II, puis le cardinal Rodrigo Borgia, futur Alexandre VI. Elle rencontre ce dernier en 1470 et a de lui quatre enfants qu'il reconnaît :

En dépit de sa position de maîtresse officielle d'un des cardinaux les plus puissants de Rome, elle devait avoir un époux légitime, ce dont le cardinal Borgia s'occupa en personne. Il lui fit épouser en Domenico Gianozzo di Rignano (ou d'Arignano), puis Antonio da Brescia. De nouveau veuve pour la deuxième fois en à peine deux ans, elle épousa Giorgio della Croce. Celui-ci lui donna un fils en , Ottaviano, mais le père et le fils moururent en . Vannozza épousa alors en quatrièmes noces Carlo Canale, humaniste originaire de Mantoue, qui porta une affection sincère aux enfants de Vannozza, en particulier à Lucrèce qu'il initia à l'étude du grec, du latin, de la poésie et des arts en général.

La passion d'Alexandre pour Vannozza diminua avant même son élévation à la papauté, quand il rencontra vers la belle Giulia Farnèse. Vannozza mena dès lors une vie retirée, mais Alexandre VI lui conserva une affection profonde, nourrie par l'amour viscéral qu'il portait à ses enfants.

À sa mort en , elle est enterrée à Sainte-Marie du Peuple (Santa Maria del Popolo), mais sa tombe est saccagée par les lansquenets lors du sac de Rome de 1527. Les restes de sa pierre tombale sont rassemblés et encastrés dans le mur du portique de la basilique Saint-Marc de Rome (en face du Capitole), où ils se trouvent encore.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Cloulas, Ivan (1993). Les Borgia. Fayard. (ISBN 978-0-88029-806-3).