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Fichier:Silver Deer of Bilge Khan.jpg
Cerf d'argent de Bilge Khan (VIIéme ou VIIIéme siècle), trouvé lors des fouilles réalisées dans la Tombe de Bilge Kaghan, dans la Vallée de l'Orkhon. Actuellement visible au National Museum of Mongolia (en), Oulan-Bator, Mongolie.

Le Cerf d'argent de Bilge Kaghan est une statue en argent et vermeil datant du VIIéme ou VIIIéme siècle[1], mesurant 16 x 12 cm et pesant 243.1 g. Il a été découvert en 2001, lors de fouilles menée dans la tombe de Bilge Kaghan, le complexe funéraire ou repose le quatrième Qaghan du Second Khaganat turc. Cette tombe est située dans la Vallée de l'Orkhon, à environ 400 km d'Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie, entre la rivière Orkhon et le lac Khosho Tsaydam[2].

Cette statue a été crée au VIIe siècle, période durant laquelle la vallée de l'Orkhon était sous le contrôle des peuples Turcs du,second khaganat turc. Le cerf est admiré pour ses proportions et la finesse des gravures qui le recouvrent. Il témoigne du haut niveau atteint par l'artisanat turc à l'époque. La figure du cerf revêtait une importance symbolique pour les Turcs, et elle figure également dans d'autres œuvres d'art remarquables situées dans le nord de la Mongolie, les "pierres à cerfs".

Les Göktürks, "Turcs Célestes" ou "Turcs bleus", sont un peuple qui a vécu dans les monts de l'Altaï et les collines situées au sud de ces derniers. À l'époque de la création du Cerf, ils possédaient déjà une maitrise avancé de la fusion des métaux ferreux et de la fabrication d'objets en fer[3][4]. Un grand nombre d'entre eux habitaient dans les environs de la rivière Laoha, une zone où ont été trouvés des objets en or et en argent, dont une partie a été victime de pillards. On a découvert dans cette région des objets en or et en argent, dont 99 ornements d'arc, caractéristiques de la civilisation Göktürk[3]. Les découvertes réalisées sur les rives de la Laoha nous ont permis de savoir qu'ils avaient une préférence pour les seaux en fer et en or[3]. Les Göktürks étaient connus pour leurs compétences de forgerons. Les Turcs ont vécu pendant des générations au nord des monts de l'Altaï, où ils "travaillaient le métal pour les Rouran", c'est à dire les maitres de de l'hétérogène Khaganat Rouran, dont ils faisaient alors partie[5][6][7]. Selon une vielle anecdote, le Khagan des Rouran appelle Bumin, le futur premier Qaghan des Göktürk, un "esclave forgeron", ce qui indique bien que les Turcs sont alors des spécialistes de la métallurgie au service des Rouran; sans qu'il soit possible de déterminer s'ils étaient des vassaux de ses derniers, ou lié a eux par une alliance inégale[8][9][10]. Par la suite, Bumin c'est révolté contre les Rouran et a fondé le Premier Khaganat turc. À l'occasion de la mort de son frère, Bilge Kaghan a fait venir de Chine un groupe d'artisans, qui ont participé à la construction d'un barq et réalisé un certain nombre de peintures et de sculptures en pierre pour le complexe funéraire de Kol Tigin, qui est situé à environ 1 km au nord de celui de Bilge Kaghan. Stark note que si les artisans chinois Tang sont susceptibles d'avoir sculpté le buste en marbre de Kol Tigin, trouvé dans le complexe de ce dernier, le diadème en or trouvé dans le complexe de Bilge est probablement l'œuvre d'un artiste d'Asie centrale[11].

En effet, la culture chinoise n'est pas la seule a avoir influencée les Gökturks. Ying note que les objets trouvés à Boma, dans le Xian de Zhaosu, au Xinjiang, appartiennent à l'Empire turc, et que ces populations d'Asie centrale "transmettaient les réalisations matérielles et culturelles entre l'Orient et l'Occident, mais combinaient également dans leur propre culture distincte les éléments de différentes civilisations", comme les civilisations iranienne, indienne, byzantine et chinoise[12]. Ainsi, un cerf similaire a celui de Bilge et provenant de l'Empire tibétain a été retrouvé lors de fouilles. Cet autre cerf a appartenu à un aristocrate tibétain[13]. Les Sogdiens étaient des marchands et des artisans qui sillonnaient l'Asie, échangeant des marchandises en provenance du Tibet, de l'Inde et de la Chine, ainsi que des fourrures provenant des steppes du nord. Ils étaient réputés pour leurs compétences artistiques, notamment en métallurgie, et comptaient des Turcs et des Chinois parmi leurs mécènes[14][15].

Le nom de Bilge Kaghan signifie littéralement "roi sage". Né en 683, il participait déjà aux campagnes militaires des Gökturks avec son père dans son enfance. Il est est élevé au rang de "Tardush shad" et reçoit de Qapaghan, le second Khaghan des Gökturks, le commandement de l'aile occidentale de l'empire en 697. Il anéantit l'armée de Wei Yuanzhong en 701 avec l'aide de son frère et reconquiert ensuite les tribus Basmyl en 703. En 709, il soumet les kirghizes du Yenisei, après que ces derniers se soient révolté, en tuant leur Qaghan. Il tue également Suoge, le khagan des Türgesh, lors de la bataille de Bolchu. A partir de 714, durant les dernières années du règne de Qapaghan, il mène quatre batailles par an, soumet des tribus et manque d'être tué dans une embuscade tendue par des Ouïghours en 716[16]. La même année,Qapaghan est tué lors de sa campagne contre les Toquz Oghuz et sa tête coupée est envoyée à Chang'an, la capitale des Tang[17]. Son fils Inel Khagan lui succéda, mais le frère de Bilgä, Kul Tigin, et Tonyukuk organisent un coup d'état contre lui, le tuant et faisant de Bilgä le nouveau Kaghan[17].

Par la suite, Bilgä Kaghan fut empoisonné[18], mais il ne mourut pas immédiatement et eut le temps de punir de mort la famille de l'empoisonneur[17]. Il meurt le 23 novembre 734 et la cérémonie d'enterrement a eu lieu le 22 juin 735.

Description

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Cet ornement décoratif a été restauré entre 2001 et 2003 à Oulan-Bator, au Centre national du patrimoine culturel19.

Les cornes ont été soudées à la tête, qui a été soudée au corps. Les jambes étaient également soudées au corps principal. Cet artefact témoigne d'une utilisation expérimentée du moulage, de la gravure en bas-relief, de la dorure et de la soudure. L'évolution de l'artisanat est visible dans les traits du cerf. Sa fourrure gravée et ses motifs floraux témoignent du niveau de savoir-faire atteint à cette époque. Un outil tranchant a été utilisé pour graver la statuette autour des cornes, de la bouche et des oreilles de l'animal, et pour sculpter un motif sur son épaule. Ce motif se retrouve également sur les hanches et la queue, et les marques ont été dorées à l'or. Le motif a la forme d'une feuille et est orienté vers l'arrière. La fourrure du cerf a également été habilement gravée sur le cou, le corps et les pattes.1920

Cet ornement témoigne d'une grande habileté dans le moulage et la sculpture, et est apprécié pour ses proportions de modèle. Le cerf a de grands yeux, des oreilles pointues et de grands bois. L'objet a des chevilles sous ses sabots. Cela suggère que le cerf était attaché à un autre objet, probablement une base sur pied.1920

Le cerf d'argent a été inscrit sur la liste du patrimoine inestimable de la Mongolie le 21 mai 2003, conformément à l'ordonnance n° 124 du gouvernement de Mongolie19.


This decorative ornament was restored between 2001 and 2003 in Ulaanbaatar, at the National Center for Cultural Heritage.[19]

The horns were welded to the head, which was welded to the body. The legs were also welded to the main body. The artifact shows an experienced use of casting, of bas-relief engraving, gilding and welding. The development of craftsmanship can be seen in the deer's features. Its engraved fur and flower patterns show the level of craftsmanship achieved at this time. A sharp tool was used to engrave the statuette around the animal's horns, mouth and ears, and to carve a pattern on its shoulder. This pattern is also on the hips and tail, and the marks were gilded with gold. The pattern is in the form of a leaf, and it points backwards. The deer's fur was also skillfully engraved over the neck, the body and the legs.[19][20]

The ornament displays skillfulness in casting and carving, and is appreciated for its model proportions. The deer has large eyes, pointed ears and big antlers. The artifact has pegs below its hooves. This suggests that the deer was attached to another item, probably a standing base.[19][20]

The Silver Deer was registered in the list of invaluable heritage of Mongolia on May 21, 2003, as per the Government of Mongolia-issued Order no.124.[19]

Significance

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The well-known Deer stones, made of granite or greenstone and erected by nomads in the Bronze Age, around 1000 BCE, are typical of northern Mongolia. Indeed, the cult of deer existed among many nomadic and hunting tribes already in the Neolithic and Bronze Age.[21]

The deer was considered to be the mediator par excellence between the worlds of gods and men by the Turkic people; thus at the funeral ceremony the soul of the deceased was accompanied in their journey to the underworld (Tamag) or abode of the ancestors (Uçmag) by the spirit of a deer offered as a funerary sacrifice (or present symbolically in funerary iconography accompanying the physical body) acting as psychopomp.[22] A late appearance of this deer motif of Turkic mythology and folklore in Islamic times features in the celebrated tale of 13th century Sufi mystic Geyiklü Baba (meaning "father deer"), of Khoy, who in his later years lived the life of an ascetic in the mountain forests of Bursa – variously riding a deer, wandering with the herds of wild deer or simply clad in their skins – according to different sources.

The Silver Deer of Bilgä Qaghan reflects the nomadic tradition of worshiping deer during the Turkic period.[20]


The well-known Deer stones, made of granite or greenstone and erected by nomads in the Bronze Age, around 1000 BCE, are typical of northern Mongolia. Indeed, the cult of deer existed among many nomadic and hunting tribes already in the Neolithic and Bronze Age.[21]

The deer was considered to be the mediator par excellence between the worlds of gods and men by the Turkic people; thus at the funeral ceremony the soul of the deceased was accompanied in their journey to the underworld (Tamag) or abode of the ancestors (Uçmag) by the spirit of a deer offered as a funerary sacrifice (or present symbolically in funerary iconography accompanying the physical body) acting as psychopomp.[22] A late appearance of this deer motif of Turkic mythology and folklore in Islamic times features in the celebrated tale of 13th century Sufi mystic Geyiklü Baba (meaning "father deer"), of Khoy, who in his later years lived the life of an ascetic in the mountain forests of Bursa – variously riding a deer, wandering with the herds of wild deer or simply clad in their skins – according to different sources.

The Silver Deer of Bilgä Qaghan reflects the nomadic tradition of worshiping deer during the Turkic period.[20]

Le complexe, situé à environ 400 km d'Oulan-Bator, se trouve entre la rivière Orkhon et le lac Khosho Tsaydam. Il a été fouillé entre 2001 et 2003. Le complexe de fouilles était composé de trois parties principales, longues de 72 mètres et larges de 36. Au centre, près de l'écorce (barque, barq, " chapelle ") se trouvait un monument inscripteur. La plate-forme faisait 15x15 m et 70 cm de haut. L'intérieur et l'extérieur étaient décorés d'images, avec des balbabs (550 au total) inscrits avec les sceaux de Bilge Khan sur les murs, et il y avait un système de tuyaux qui s'étendait jusqu'à la voie d'eau à l'est. À l'extérieur du complexe, il y avait des fossés de 6,5 m de large et de 3,5 m de profondeur.


The complex, located about 400 km from Ulaanbaatar, stands between Orkhon River and Khosho Tsaydam Lake. It was excavated between 2001 and 2003. The excavation complex consisted of a three main parts, 72 meters long and 36 wide. In the center, close to the bark (barque, barq, "chapel")[11] was an inscriptive monument. The platform was 15x15 m and 70 cm high. The inside and outside were decorated with pictures, with balbabs (550 in total) inscribed with Bilge Khan's seals to the walls, and there was a pipe system extending to the waterway to the east. Outside the complex there were ditches 6.5 m wide and 3.5m deep.[23]


Le complexe était entouré d'un mur en briques crues, dont l'intérieur et l'extérieur étaient décorés d'inscriptions et de représentations de scènes de guerre. La partie supérieure du mur était en briques, et l'une de celles qui subsistent est décorée d'une scène de guerre. Dans le barq étaient placées les statues de Bilge Khan et de ses familles, tandis qu'un autel se dressait sur le côté ouest. Une tombe commémorative a été mise au jour lors des fouilles menées autour de l'autel, à environ un mètre et demi de celui-ci, au nord. Sur le site ont été trouvés deux figurines de cerf en argent, une couronne et une ceinture en or, un gobelet à eau en or, des objets creux et des morceaux brisés d'un coffre en argent contenant environ quatre mille cinq cents objets en or et en argent. Ces coffres et les autres objets, y compris le cerf, ont été trouvés dans le sous-sol, entre la tombe et l'autel. On pense que le complexe a été construit en 735 après J.-C. Il y avait des fleurs en argent dans la zone entourant l'autel, certaines, à moins de 20 cm de profondeur de l'autel, ayant fondu au feu. Sous les fleurs, avec neuf plaques d'argent et le flanc supérieur et les plaques de la poitrine, se trouvaient les deux statuettes de cerf. Les pattes et les cornes du cerf étaient brisées. Les découvertes ont été remises au Musée national de Mongolie. Elles ont été transportées au Centre d'art de Mongolie pour y être restaurées en 2001. Une équipe de participants turcs et mongols, soutenue par la TİKA, a effectué la restauration à Oulan-Bator. Les monuments et les nombreux objets, dont le cerf d'argent, de l'époque turque sont désormais exposés au Musée national de Mongolie.


The complex was surrounded by a mud-brick wall, whose inside and outside were decorated with inscriptions and depictions of war scenes. The wall's upper part had bricks, and one of the surviving ones is decorated with a war scene. In the barq were placed the statues of Bilge Khan and his families, while an altar stood on the west side. A memorial grave was unearthed during the excavations carried out around the altar, about one meter and half from it, to the north. At the site were found two silver deer figurines, a golden crown and belt, a golden water beaker, hollow wares and broken pieces of a silver chest containing about four and a half thousand items made of gold and silver were found at the site. These chests and the other items, including the deer, were found in the basement, between the grave and the altar. The complex is thought to have been built in 735 A.D. [23] There were silver flowers in the area surrounding the altar, some, less than 20 cm deep from the altar, melted by fire. Below the flowers, with nine silver plates and the upper flank and plates of the chest, were the two deer statuettes. The deer's legs and the horns were broken. The findings were turned to the National Museum of Mongolia. They were transported to the Art Center of Mongolia for restoration in 2001. A team of Turkish and Mongolian participants, supported by TİKA, carried out the restoration in Ulaanbaatar. The monuments and the many objects, including the Silver Deer, from the Turkish era are now on display at the National Museum of Mongolia.[23]

Vallée de l'Orkhon

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Waterfall in Orkhon Valley

La vallée de l'Orkhon, où a été découvert le cerf d'argent et où se trouve le complexe de Bilge Khan, est censée avoir été pendant des siècles le siège du pouvoir dans les steppes. Cette région riche en archéologie a abrité des cultures nomades successives qui ont évolué en harmonie avec le paysage naturel de la steppe et dans ses limites. La vallée a été continuellement occupée par les Huns, les peuples turcs, les Ouïgours, les Kidans, et enfin les Mongols. Dans cette vallée, on a trouvé des sites commémoratifs et des sépultures turcs datant du 6e au 7e siècle. Les inscriptions d'Orkhon ont été trouvées ici. Cette stèle avec des inscriptions runiques a également été érigée par Bilge Qaghan. À 25 km au nord de la stèle, à l'ombre de la montagne forestière sacrée Ötüken, se trouvait la capitale du premier khaganat ouïgour, Ördü (8e-9e siècles).

Les montagnes étaient considérées comme sacrées dans le tengriisme en tant qu'axis mundi, mais Ötüken, dans la vallée de l'Orkhon, était particulièrement sacrée car les esprits des ancêtres des khagans et des beys y résidaient. De plus, une force appelée qut était censée émaner de cette montagne, conférant au khagan le droit divin de gouverner les tribus turques.

L'OVCL (paysage culturel de la vallée de l'Orkhon) est situé dans l'actuelle Mongolie. Le site couvre plus de 120 000 ha de prairies, le long de l'historique rivière Orkhon. Il possède également une zone tampon d'environ 61 044 ha. Certains éléments modernes ont été introduits dans le paysage, qui reste toutefois essentiellement naturel.


Orkhon Valley, where the Silver Deer was found and the Bilge Khan Complex is located, is though to have been for centuries the seat of power in the steppes. This archaeologically rich area was home to successive nomadic cultures that evolved in harmony with, and within the limits of, the natural steppe landscape.[24] The valley was continuously occupied by Huns, Turkic people, Uighurs, Kidans, and finally the Mongols. In this valley, Turkish memorial sites and burials dating from the 6th–7th centuries were found.[24] The Orkhon inscriptions were found here. This stele with runic inscriptions was also erected by Bilge Qaghan. 25 miles to the north of the stele, in the shadow of the sacred forest-mountain Ötüken, was the capital of the first Uyghur Khaganate, Ördü (8th–9th centuries).[24]

Mountains were considered sacred in Tengriism as an axis mundi, but Ötüken in Orkhon Valley was especially sacred because the ancestor spirits of the khagans and beys resided here. Moreover, a force called qut was believed to emanate from this mountain, granting the khagan the divine right to rule the Turkic tribes.[25]

The OVCL (Orkhon Valley Cultural Landscape) is located in present-day Mongolia. Over 120,000 ha of grassland, along the historic Orkhon River, are covered by the site. It also has a buffer zone, mesuring about 61,044 ha. Some modern features were introduced into the landscape, which however remain mostly natural.[24]

In contemporary culture

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Le cerf d'argent de Bilge Khan est représenté sur un billet de 1 000 tenges KZT, émis par le gouvernement kazakh. L'émission du billet commémoratif a été confirmée par le gouvernement kazakh le 12 décembre 2013. Le billet était dédié au deuxième khaganat turc sur les deux faces, avec le cerf d'argent d'un côté et le buste de Kul Tigin de l'autre. Environ 10 millions de billets ont été mis en circulation par la Banque nationale du Kazakhstan.


The Silver Deer of Bilge Khan is depicted on a KZT 1,000 tenge banknote, issued by the Kazakh government.[26] The issue of the commemorative banknote was confirmed by the Kazakh government on December 12, 2013.[26] The banknote was dedicated to the Second Turkic Khaganate on both sides, with the Silver Deer on one side, and the Bust of Kul Tigin on the other. About 10 million banknotes were put in circulation by the National Bank of Kazakhstan.[26][27]

Voir également

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Notes et références

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  1. Michael Franses, « The Glories of Genghis The lords of the Steppes in all their finery » [archive du ], Cornucopia (consulté le )
  2. « Turkic Silver & Gold Deer » [archive du ], www.bilgebitig.org (consulté le )
  3. a b et c (en) Eyup Saritas, Cultural and Humanities Research New Reviews and Perspectives, Trafford Publishing, (ISBN 9781490768182, lire en ligne)
  4. (en) Nikolai M. Ziniakov, Ferrous Metallurgy and Blacksmith Production of the Altay Turks in the Sixth to Tenth Centuries A.D., vol. 25, University of Wisconsin Press (via JSTOR), , 84-100 p. (lire en ligne)
  5. Wei Zheng et al., Livre des Sui, Vol. 84. Modèle:In lang
  6. Sima Guang, Zizhi Tongjian, Vol. 159. Modèle:In lang
  7. (en) Peter Spring, Great Walls & Linear Barriers, Pen & Sword Books, (ISBN 9781473853843, lire en ligne)
  8. Modèle:Harvtxt
  9. Denis Sinor, Inner Asia: history-civilization-languages : a syllabus, Routledge, 1997, (ISBN 978-0-7007-0380-7), p. 26. Contacts had already begun in 545 A.D. between the so-called "blacksmith-slave" Türk and certain of the kingdoms of north China,
  10. Denis Sinor, ibid, p. 101.
  11. a et b Soren Stark, « Some Remarks on the Headgear of the Royal Türks » [archive du ], ISAW (consulté le )
  12. Modèle:Cite paper
  13. Jin Xu, « Show of Ancient Tubo/Tibetan Empire at Dunhuang » [archive du ], Jin Xu via Twitter (consulté le )
  14. Judith A. Lerner et Thomas Wide, « Sogdian Metalworking » [archive du ], Freer, Sackler - Smithsonian (consulté le )
  15. Julie Bellemare et Judith A. Lerner, « The Sogdians at Home - Art and Material Culture » [archive du ], Freer, Sackler - Smithsonian (consulté le )
  16. (en) Taşağil Ahmet., Gök-Türkler, Ankara, Türk Tarih Kurumu Basımevi, (ISBN 975161113X, OCLC 33892575)
  17. a b et c Old Book of Tang, Vol. 194-I
  18. Erkin Ekrem, "Sarı Uygurların Kökeni", Modern Türklük Araştırma Dergisi, Vol. 4, No. 3, 2007, p. 175.
  19. a b c et d A. Munkhzul, « Collection of the National Museum of Mongolia: Silver Deer » [archive du ], Montsame (consulté le )
  20. a b c et d « Deer-shaped silver ornament Turkic period, 7th century CE » [archive du ], Google Arts & Culture (consulté le )
  21. a et b « Totem of Deer in Turkic peoples », sur tengrifund.ru (consulté le )
  22. a et b « Deer totem in Turkic cultures », sur tengrifund.ru
  23. a b et c Hasan Bahar, « THE EXCAVATION AND THE CONSERVATION OF BILGE KHAN MONUMENTAL GRAVE COMPLEX IN MONGOLIA » [archive du ], Selçuk University (consulté le )
  24. a b c et d « Orkhon Valley Cultural Landscape » [archive du ], UNESCO (consulté le )
  25. Franke, Herbert. The Cambridge History of China. Cambridge University Press, 1994. (ISBN 0-521-21447-5). Page 347.
  26. a b et c « New Kazakhstan Commemorative Banknote » [archive du ], Secura Monde International (consulté le )
  27. « Kultegin Monument / Turkic runic writing », www.banknote.ws (consulté le )