Utilisateur:Serge Ottaviani/Verrerie d'Hautmont
Verrerie d' Hautmont
Destination initiale |
Fabrication de produits verriers |
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Propriétaire |
Commune de Hautmont |
Pays | |
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Commune | |
Adresse |
36 Rue de l'abattoir |
Coordonnées |
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La verrerie Darche ou verrerie d'Hautmont est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel. Elle était située au 36 Rue de abattoir à Hautmont dans le département du Nord[1]
La verrerie d'Hautmont était l'un des principaux fournisseurs des champagnes veuve Cliquot avec 1 800 000 bouteilles de 1816 à 1850 [2]. Puis le site deviendra une usine de peinture et vernis jusqu'en 1972 où toute activité cessera.
Contexte[modifier | modifier le code]
Verrerie Darche[modifier | modifier le code]
La verrerie est fondée par Valentin Darche né le 7 septembre 1780 au Château de Tromcourt - Couvin, Province de Namur, Belgique, il décéde en 1854 à Hautmont,se marie le 18 mai 1812 à Condé-sur-l'Escaut avec Augustine de Lormoy de Paillot, née en 1791 à Condé-sur-l'Escaut.
Charles Prosper Ribault de Laugardière (1793-Décédé le 19 mars 1867 à Thonon-les-Bains) deviendra l'un des directeurs de la verrerie. Il était le fils de Marie Catherine Amely Darche de Tromcourt (1770-1848) et de Jacques Antoine Ribault de la Laugardière (1752-20/1/1823 Hautmont) [3]
Marie Catherine Amely Darche de Tromcourt était la fille ainée du Maître de forges Nicolas Dieudonné Darche de Tromcourt.
Un troisième four est autorisé à M. Darche par ordonnance du 11 juin 1835[4]
Les matrices cadastrales de 1843 mettent en évidence la présence de trois fours de verrerie et d'un moulin à broyer appartenant à Valentin Darche.
Les dates de création, de cessation d'activité et de destruction des fours demeurent inconnues.
Peintures et vernis Leroux-Delleur[modifier | modifier le code]
Le site de la verrerie Darche est racheté en 1919 pour devenir l'usine de peinture et de vernis Leroux Delleur[1]
La raison sociale change vers 1949 pour devenir la SARL Leroux & Compagnie [5]
Ateliers Leroux[modifier | modifier le code]
Martial Leroux est né en 1886, à Laeken (Belgique), où son père surnommé "le grand Français", était tapissier à la cour du Roi des Belges. A quatorze ans, il devient soutien de famille lorsque son père, peintre amateur, devient accidentellement paralysé [6]
Il apprend le métier de peintre en bâtiment, puis se marie en 1913 . La famille Leroux habite alors Hautmont[7]. Après la 1ère Guerre Mondiale, la reconstruction aidant, les affaires sont florissantes. Il donne libre cours à son penchant pour la peinture "artistique", il est complètement autodidacte dans ce domaine, et il commence à fabriquer ses propres couleurs, à la demande de ses amis peintres, puis il les commercialise peu à peu.
Après 1950, il se fixa à Menton mais meurt à Hautmont, en 1959.
Ses œuvres sont exposées à la Maison du Bocage de Sains-du-Nord[8]
L'entreprise sous la direction de Bruno Laporte, époux de sa fille Jeanne, sera transférée dans l'Yonne, en 1972.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Verrerie Darche ; puis usine de peinture et vernis Leroux fiche:IA00131474 », sur http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire (consulté le )
- « Dialogue entre Maisons de champagne et Maîtres verreriers du XIXeme siècle », sur http://verre.maisons-champagne.com (consulté le )
- « Charles Prosper RIBAULT de LAUGARDIÈRE », sur http://gw.geneanet.org (consulté le )
- Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens avis du Conseil d'état, publiée sur les éditions officielles du Louvre: de l'Imprimerie nationale, par Baudouin; et du Bulletin des lois; (de 1788 à 1830 inclusivement, par ordre chronologique) continuée depuis 1830, avec un choix d'actes inédits, d'instructions ministérielles, et des notes sur chaque loi, indiquant: 1 l̊es lois analogues; 2 l̊es décisions et arrêts des tribunaux et du Conseil-d'état; 3 l̊es discussions rapportées au Moniteur. Suivie d'une table analytique et raisonnée des matières, Volume 35, A. Guyot et Scribe, (lire en ligne)
- (en) American Import Export bulletin, vol. 30, (lire en ligne), p. 444
- J. M. Gantois, De zuidelijkste Nederlanden, Oranje-Uitgaven, , 496 p. (lire en ligne), Flandre belge et il n'aurait été dépaysé dans le voisinage d'aucun des peintres qui y exposent : or celui que l'on a appelé „le plus flamand des peintres de Flandre Française" n'est autre que Martial Leroux, de Hautmont près de Maubeuge.
- Connaissance des artsannée=1999 (lire en ligne), chap. 565 à 567, En 1922 déjà, Jeanne Leroux se tenait auprès de son père, le peintre Martial Leroux (1886-1959), dans l'atelier de la petite manufacture qu'il créa au début du siècle à Hautmont, dans le Nord. Jeanne a reçu de lui les formules des couleurs
- Y. D., « Sains-du-Nord : gastronomie et paysage à la Maison du Bocage », La Voix du Nord, (lire en ligne)